sentiments-et-soumission

Plusieurs semaines se sont écoulées.

Jade a de plus en plus de sensations au niveau de sa poitrine. Ses petits seins se sont développés. Elle a revu son médecin et son traitement hormonal a commencé. Elle arbore maintenant une petite poitrine d’adolescente pubère.

Océane est totalement heureuse. Sa Maîtresse lui fait l’amour souvent et elle jouit, enfin ! Sa Maîtresse lui a promis qu’elle ne serait plus jamais prise par un homme. Océane ne veut plus qu’une seule la touche : Sylvie !

Les époux Jasper sont bien installés. Ils occupent la maison qui se trouve derrière l’accueil. La saison vient de commencer. Les premiers vacanciers sont là. Elise fait merveille à l’accueil. Elle sait accueillir et diriger les nouveaux venus et gère avec une grande efficacité tous les menus problèmes journaliers qui se présentent. Son corps musclé est à lui seule une publicité vivante pour le camp des Fauvettes. Elle a entièrement épilé son sexe. Benoît œuvre auprès de Jacky. Il a même proposé la mise en place d’activités nouvelles notamment un parc aventure sous les arbres. Son expérience d’acrobate lui a permis de résoudre tous les problèmes techniques de fixation dans les arbres des cordes et des échelles. Les campeurs sont très satisfaits de cette nouvelle activité.

Jacky a la permission d’aller voir Jade, chaque fois qu’il en ressent le besoin. C’est à dire plusieurs fois par jour.

Le club a enfin ouvert ses portes. Tony s’en occupe avec passion. Ce soir, ce sera la soirée inaugurale. Ce soir, ce sera aussi son mariage avec Sylvie. Une activité fébrile règne partout. Charlotte est aux commandes du camp adulte. C’est elle ce soir qui sera le chef d’orchestre de la soirée. Le club fonctionne depuis déjà un mois et les habitués sont déjà quelques-uns. Ce soir, tous les campeurs côté adulte seront invités à suivre la cérémonie. Le programme est chargé : Jade fera sa déclaration d’amour à Tony, puis ce sera le mariage d’Océane et de Sylvie et enfin celui des Maîtres, eux-mêmes. Elle a fait toutes les invitations sans oublier Maxence l’architecte ainsi que le docteur Anselme.

Sylvie est tendue. Elle porte son voile blanc pour tout vêtement ainsi que des chaussures à très hauts talons. Océane est à ses côtés, pieds nus. Pour elle, Sylvie a choisi un corset seins nus en cuir blanc qui lui ceint la taille très fortement. Ses fesses et sa poitrine sont ainsi mises en valeur. Un collier de cuir très large lui enserre le cou et l’empêche de tourner la tête. Elle a eu les tétons percés et des grelots y sont fixés ainsi que sur ses lèvres vaginales. Océane a demandé à sa Maîtresse de mettre un cadenas à son sexe afin qu'elle soit la seule à y avoir accès.

Jade porte elle aussi un corset de cuir rouge qui lui affine la taille. Ses petits seins et son zizi replié sous elle sont du plus bel effet. Dans son anus, un crochet métallique surmonté d’une grosse boule de métal est enfoncé. Le crochet est relié à son collier par une chaine tendue. Elle est chaussée sur de très hauts talons qu’elle utilise maintenant avec une grande facilité.

Charlotte a choisi de porter pour tout vêtement un chapeau haut de forme et des cuissardes noires. Elle a également fixé un petit nœud en tulle blanc sur le cadenas de son sexe afin de le mettre en évidence.

Les époux Jasper ont choisi de rester totalement nus. Benoît est entièrement épilé. Il a même rasé sa moustache. Tony leur a offert une ceinture en cuir rouge pour lui et noire pour Elise sur lesquelles, il leur a demandé d’accrocher une clé. Ils seront les témoins de leur mariage.

Tony porte un nœud papillon blanc autour du cou. Le reste est superflu. Son corps musclé et bronzé est ainsi mis en valeur. Il rayonne de bonheur. Il est enfin arrivé à son rêve. Il est à la tête d’une entreprise florissante et prospère. Son club rencontre un franc succès. Tout un chacun convient que ce genre d’établissement manquait dans la région. Les Dominants de partout, y compris d’Europe, commencent à envisager de prendre leurs vacances chez lui. Sa future femme est magnifique et c’est grâce à elle qu’il réussit si bien.

Tony et Sylvie sont installés sur des fauteuils en cuir. Ils se tiennent par la main. Charlotte se tient à leurs côtés. Elle est resplendissante. La salle d’exposition est pleine. Tous les invités ont répondu présents. Le maire du petit village qui doit tant à Tony, car sa commune s’est enrichie depuis son installation et sa notoriété est aussi présent. C’est lui qui officiera durant leur mariage. Il a même tenu à être à l’unisson, car il est nu et ne porte que son écharpe tricolore et un cache-sexe.

Jade fait son entrée. Elle est tenue en laisse par Jacky, qui lui, n’a fait aucun effort particulier de garde-robe. Il est nu. Il avance fièrement en tirant Jade. Il l’amène devant ses patrons.

Monsieur Tony, je vous présente cette lope qui a une confession officielle à faire.

Charlotte se rapproche et prend la laisse des mains de Jacky. Elle tient une cravache à la main. Elle fouette les fesses de Jade et l’oblige à se prosterner devant le couple. D’un coup de cravache appuyé qui claque sec, elle lui relève les fesses afin de montrer son crochet à toute l’assistance.

Je rappelle à l’assistance que cette lope est l’ancien mari de Notre Maîtresse. Elle a choisi librement de renoncer à être un homme. Cette lope, une fois sa confession, faite, sera en libre-service durant toute la soirée. Chaque personne de l’assistance pourra l’utiliser selon ses envies à condition de respecter le règlement du club que chacun a en mains. Cette lope pourra être saillie par la bouche et par la chatte anale. Vous veillerez à Vous protéger avec des préservatifs qui sont à disposition un peu partout. Elle avale par contre pisse et sperme. Vous pourrez également la fouetter et la cravacher en veillant toutefois à ne pas la blesser gravement. Monsieur Jacky sera toujours présent à ses côtés afin de s’assurer de sa santé. Il n’hésitera pas à intervenir.

Charlotte se tourne vers Tony.

Maître, êtes-Vous prêt à recevoir la confession officielle de cette lope ?

Oui, Charlotte !

Charlotte fouette de nouveau Jade, cette fois entre les cuisses. Jade a un mouvement de recul devant la douleur provoquée, mais garde le silence.

Mets-toi debout afin que tout le monde te voie et entende ce que tu as à dire.

Jade obéit et expose à tous son zizi enchainé et ses petits seins. Elle regarde son Maître puis baisse les yeux.

Maître ! Je vais assister aujourd’hui au mariage de mon ex-femme, Maîtresse Sylvie avec Vous. Ce mariage est pour moi une immense joie et je souhaite que Vous soyez très heureux et que cet amour soit éternel. Je suis une lopette soumise et j’ai renoncé à être un homme. Je suis féminisée et j’aime être prise et enculée en permanence. Aujourd’hui, je Vous demande humblement de devenir Votre esclave totale. Je Vous aime, Mon Maître. Je désire Vous servir le restant de ma vie en étant Votre putain soumise, Votre truie, Votre vide-couilles. Je demande humblement la permission de Vous servir et de Vous honorer en travaillant ici, dans le club où chaque Maîtresse et chaque Maître pourront m’utiliser et me dresser selon ses goûts et ses envies afin que Votre gloire soit toujours assurée.

Si j’accède à tes demandes, lopette, tu n’auras plus jamais aucun droit ni aucune liberté. Tu devras, le reste de ta vie, me servir et être attentive à mes besoins et à mon plaisir sans jamais rechercher le tien en aucune manière. Tu seras enfermée ici en permanence, tu n’auras aucun bien. Tu n’auras aucune vacance ni repos. Tu dormiras et tu mangeras là où je désire et seulement si je te l’autorise. Es-tu bien certaine de vouloir cela ?

Oui, Mon Maître !

La réponse est tombée claire et nette. Dans la salle des commentaires circulent. Certains trouvent les conséquences de cette confession très lourdes pour Jade et craignent qu’elle ne puisse pas supporter longtemps cette mise en esclavage. D’autres, ayant eu déjà le plaisir ou la chance d’utiliser Jade, sont beaucoup plus confiants dans la capacité à la lopette de vivre en accord avec les exigences de Monsieur Tony.

Jade ! Viens ici devant moi.

Jade vient se placer dans sa position initiale. Elle pose ses lèvres sur les pieds de Tony, fesses bien exposées face au public.

Je te prends, à cet instant, comme mon esclave personnelle et totale. Tu es désormais ma propriété. Tu deviens un objet du club à disposition de tous. J’accepte ton amour que je reçois avec beaucoup de plaisir et de sérieux. Je t’ordonne de donner le plaisir et la jouissance à chaque personne qui te dressera. Je précise à l’assistance présente que Jade a fait cette déclaration sans contrainte aucune. Elle vit ici depuis un an et sait parfaitement quelles sont les conséquences de ses choix présents. Jade est une lopette qui peut être louée pour des périodes variables. Elle est désormais à votre entière disposition mes amis. Charlotte emmène cette esclave et place là en exposition durant la cérémonie.

Charlotte reprend la laisse de Jade et c’est à quatre pattes qu’elle la suit vers la chaise identique à celle du donjon de Sylvie. Jade enfile son harnais et s’installe jambes écartées. Charlotte fait monter le treuil puis lui retire le crochet de métal de son anus. Enfin, elle l’a fait redescendre sur le pieu.

Cette lope s’ouvre à 5 cm. Aujourd’hui, elle sera ouverte à 6 cm afin que chacun membre puisse s’y introduire ensuite facilement.

Jade descend sur le pieu qui entre en elle et l’ouvre largement.

L’assistance l’observe un moment puis, sur l’intervention de Charlotte qui a regagné sa place auprès de ses Maîtres, revient vers Sylvie et Tony.

Océane, ancienne propriétaire des lieux qui nous hébergent va être maintenant présentée à l’assistance. Elle est l’esclave de Maîtresse Sylvie. Maîtresse va, aujourd’hui, devant Vous, la prendre pour femme.

Sylvie se lève et accueille Océane. Le public réagit très vite devant la grande beauté de cette femme envoutante. C’est Tony qui va présider cette fois. Il se lève et fait face aux deux femmes.

Océane ! Nous nous connaissons depuis très longtemps. Aujourd’hui, tu vas devenir la femme de ma future femme. Tu es son esclave et tu l’aimes. Sylvie, ma chérie, mon amour. Tu désires que cette esclave devienne ta femme. En arrivant ici, par pur hasard, tu as embelli la vie d’Océane et sa vie est devenue un paradis. Tu es une fée, une vraie Déesse et une Maîtresse accomplie. C’est toi qui lui offres, aujourd’hui, de devenir ta femme. Veux-tu épouser Océane ?

Oui, mon chéri, je le veux.

Océane, veux-tu devenir l’épouse soumise de Maîtresse Sylvie ?

Oui, Mon Maître, je le désire plus tout.

Tony se tourne vers Charlotte. Celle-ci lui tend les alliances. Tony en prend une et la remet à Sylvie. Sylvie prend la main d’Océane et enfile l’anneau à son annulaire droit.

Océane ! Je t’aime. Cet anneau représente notre amour indicible. Tu es mon esclave et ma femme désormais. Je suis heureuse et fière d’être ta Maîtresse et ton épouse.

Océane réagit violemment à cette déclaration. Elle s’affaisse et s’agenouille en recevant l’anneau. Tony l’aide à se relever et lui tend le second anneau.

C’est en tremblant qu’Océane accomplit le même geste.

C’est une très grande émotion pour moi, Maîtresse, de recevoir Votre alliance. Je tremble et j’en demande pardon à Maîtresse, à Maître et à toute l’assistance. Ce jour est le plus beau jour de ma vie. Je réalise tous mes rêves. Je glisse à Votre doigt l’anneau de notre amour éternel. Je suis consciente de ma place et de mes devoirs envers Vous, Maîtresse. Je Vous servirai et je Vous aimerai toute ma vie.

Sylvie s’approche d’Océane et l’embrasse sur la bouche. Le baiser dure un long moment sous les acclamations du public ravi de cette romance hors normes. Tous applaudissent chaleureusement. Jade, sur son pieu, sourit et pleure en même temps. Tony est ravi. Il s’est écarté et s’est de nouveau assis sur son fauteuil. Sylvie prend la main d’Océane qui fait mine de s’agenouiller. Sylvie lui intime l’ordre de rester debout à ses côtés.

Cette femme est désormais mienne. Beaucoup ici la connaissent et l’ont parfois utilisée pour leurs plaisirs. Désormais, cette femme ne sera plus accessible et disponible à vos désirs. Elle ne sera plus votre soumise. J’entends qu’elle soit respectée par tous y compris par mon futur mari.

Sylvie se tourne vers Tony qui approuve de la tête. Sylvie reste un moment ainsi à savourer son plaisir. Elle tremble aussi légèrement. Océane s’en aperçoit et lui serre la main très fort. Elles retournent s’assoir, Océane s’assoit par terre, cette fois, aux pieds de sa femme.

Les applaudissements cessent petit à petit. Charlotte attend que le silence revienne pour reprendre la parole.

Bravo et toutes les félicitations aux deux femmes les plus merveilleuses que je connaisse. Je leur souhaite beaucoup de bonheur.

Nouveaux applaudissements ponctués de commentaires approbateurs.

Il est temps désormais de célébrer le mariage de l’année. J’ai fait la connaissance de Maîtresse Sylvie en accueillant un couple égaré et pas ravi de se retrouver dans un camp naturiste. J’ai découvert une femme brillante et intelligente, douée d’un immense cœur et d’une tendresse qu’elle aime partager avec toutes et tous. L’amour d’Océane en est un exemple. Maître Tony m’a engagée, aussi un peu par hasard, le jour où s’il n’avait pas été là, j’aurais dérivé et je serais tombée au plus bas. Je lui dois tout. C’est avec un immense plaisir et un très grand honneur que je veux aujourd’hui annoncer publiquement le mariage des deux êtres pour lesquels j’ai une immense admiration. Maîtresse Sylvie et Maître Tony ! Si Monsieur le Maire veut bien me rejoindre ?

L’homme n’est guère à son aise, tout nu, devant certains de ses administrés. Néanmoins, ceint de son écharpe, il se sent tout de même rassuré. Les époux Jasper les rejoignent.

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs soyez les bienvenus dans ce club du camping des Fauvettes. Ce lieu est magique puisqu’en arrivant, je me suis retrouvé tout nu. Heureusement, j’ai pu conserver mon écharpe !

Je suis heureux d’accueillir aujourd’hui Sylvie et Tony ainsi que vous tous, leurs amis. D’ordinaire, j’accueille les futurs mariés dans la salle des mariages de la commune et je leur dis : Cette maison qui nous rassemble sous le ciment des mots liberté, égalité, fraternité, est aujourd’hui Sylvie et Tony le théâtre de votre engagement public.  Liberté, c’est celle que vous avez de vous engagée aujourd’hui sur un chemin commun, guidée par votre amour mutuel. C’est celle aussi que vous aurez de créer une famille, c’est celle que vous aurez d’inventer votre vie ensemble. De vivre comme bon vous semble, d’amour et d’eau fraîche, comme d’amour et de bonne chère, vous coucher tôt le matin, ou très tard le soir, de tout chambouler, de vivre à l’endroit ou comme à l’envers, de vivre de travers… enfin, je plaisante, n’allez pas trop loin non plus, dans les libertés… 

Mais, ici, dans ce cadre bien particulier, j’emploierai sans hésiter aussi ce mot de Liberté, car nous venons de le voir ! Deux êtres ont choisi, devant nous, en toute liberté, de devenir des esclaves par amour.

Égalité ! Ce mot signifie que la loi est la même pour tous, et que nous sommes dans ce pays, dans une même égalité de droits et de devoirs, et dans une égalité des chances, chance de réussir dans la vie, professionnellement, socialement et humainement.

Cette égalité est aussi présente ici, car les mêmes droits et les mêmes devoirs sont accordés aux êtres qui ont choisi de vivre sous  votre toit et votre autorité.

Fraternité. Cette notion est très palpable aujourd’hui, et vous avez su Sylvie et Tony réunir vos amis dans cet esprit de fraternité. C’est celle qui nourrit les amitiés et se soucie de celui qui est dans le besoin ou dans la peine. Mademoiselle Charlotte vient de nous rappeler cela de très belle manière.

Votre union se bâtit sur l’amour, et dans cette maison, vous venez accomplir un acte administratif qui est un engagement civique. Les liens tissés sont donc à la fois des liens d’amour et, pour employer une expression à la mode, des liens sociaux. Je vous souhaite donc une belle route ensemble et je souhaite à tous une très belle fête. Et vous remercie tous, aussi bien les mariés que vos amis, de m’avoir invité en tant que maire de la commune, dans une ambiance particulièrement chaleureuse et amicale, me permettant de quitter un peu mon écharpe tricolore pour rester simplement tout nu, comme tout le monde ici… Je vais vous faire maintenant lecture des articles concernant le mariage : Art 212 Les époux se doivent mutuellement respect, fidélité, secours et assistance. Art 213 Les époux assurent ensemble… Art 371-1 L’autorité parentale est un ensemble de droits et de devoirs…

Le Maire replie son discours et regarde les futurs mariés.

Sylvie Sissonne consentez-vous à prendre pour époux Tony Langlois ici présent ?

Oui ! répond Sylvie.

Tony Langlois consentez-vous à prendre pour épouse Sylvie Sissonne ici présente ?

Oui !

Je vous déclare mari et femme. Vous pouvez vous embrasser.

C’est sous un tonnerre d’applaudissements que les deux nouveaux mariés s’embrassent longuement. Océane embrasse les mollets de sa Maîtresse.

Après un long échange de félicitations et de signatures puis des photos prises par des amis ; Tony donne le signal des réjouissances festives et du repas.

Charlotte dépose alors son chapeau haut de forme et fait un signe à Benoît qui lève un rideau. Apparaît alors un édifice en bambous. Juste à côté, Jade a été retirée de son pieu et est disposée maintenant sur un pilori présentant son profil. Elle est penchée en avant et ses orifices sont totalement disponibles.

Mesdames, Messieurs, Maîtresse et Maître, maintenant que les cérémonies sont terminées, je vous informe que plusieurs attractions vous seront accessibles tout le temps de la soirée. Jade est à votre disposition ici même...

Nouveau signe de Charlotte et plusieurs rideaux se lèvent découvrant les différentes alcôves disposées autour de la salle. Plusieurs Dominants, habitués et amis de Tony, ont disposé des soumises et des soumis dans des poses et des tenues particulières.

… des soumises et des soumis vous attendent également tout autour de vous. Vous disposez des mêmes droits et des mêmes obligations que pour Jade. Monsieur Jacky veillera à ce que tout se passe bien. Enfin, pour respecter un vœu que j’ai fait à Maître Tony, je vais demander à une personne de disposer de moi sur cet échafaudage de bambous. Tout le monde peut voir le joli nœud qui décore le cadenas de mon sexe. J’ai fait, un jour, la promesse de ne le faire ouvrir que par la seule personne que je jugerai digne de recevoir la clé. Cette personne aura alors l’entière jouissance de cette clé et de votre servante. Je souhaiterais convier Monsieur Maxence, architecte de ce superbe lieu, à monter sur scène afin que je puisse lui remettre la clé !

Maxence qui était en train de commenter avec la personne proche de lui est surpris d’entendre son nom prononcé. Il regarde Charlotte puis Tony. Autour de lui, le cercle s’est élargi. Son regard revient vers Charlotte qui fend la foule et s’approche de lui. Elle lui tend la clé.

Monsieur Maxence ! Depuis le début du chantier, nous nous sommes très souvent rencontrés. Nous avons beaucoup parlé et j’ai apprécié votre manière de penser et d’agir. Vous êtes un homme de confiance. Quand je vous ai parlé de mon projet de salon Shibari, c’est vous-même qui avez conçu cette construction de bambous. Vous l’avez faite de manière raffinée et vous avez sans arrêt sollicité mon appréciation et mes remarques. Quand nous avons dû tester l’ouvrage, je me suis prêtée avec délices à vos mains novices, mais qui ont fait vite preuve d’une grande dextérité et d’une remarquable précision. Vous m’avez plusieurs fois attachée avec un art consommé en me respectant profondément et sans jamais une seule fois faire mine de profiter de la situation. Aujourd’hui, en ce jour spécial, je souhaite être de nouveau attachée par vous pour le reste de la soirée. Je vous remets la clé de mon sexe. Vous n’êtes pas obligé de l’accepter. Sachez qu’elle vous ouvre mon sexe et mon cœur à la fois.

Charlotte reste le bras tendu, la clé de son cadenas au bout de ses doigts. Elle regarde Maxence qui est devenu rouge de confusion. Il n’a pas l’habitude d’être ainsi exposé en public. C’est vrai qu’il a aimé l’attacher et la suspendre. Cette femme douce et obéissante qui se laissait mal mener parfois quand il serrait trop fort ou qu’il se trompait dans ses nœuds. Charlotte le regardait avec bienveillance. Il avait aimé toucher son corps tout en le respectant toujours et en veillant à ne jamais poser ses mains à des endroits trop intimes. Il regarde cette femme qu’il admire et qui, toute nue, est en train de s’offrir à lui. Un silence profond l’entoure. Il sent les yeux fixés sur lui. Lui aussi a aimé leurs discussions et leur fou rire. Il a pris plaisir à la rencontrer et attendait avec impatience leurs rencontres. Mais jamais il n’aurait pensé qu’elle éprouverait des sentiments pour lui. Elle lui paraît une femme si indépendante et sûre d’elle.

Charlotte a senti son hésitation. Elle ne veut pas qu’il refuse. Elle n’a jamais ressenti ce qu’elle ressent pour cet homme. Elle avance sa main de quelques millimètres. Suffisamment pour que ses doigts l’effleurent sans que personne de la voie faire. Elle le regarde et lui sourit. Il la regarde aussi, concentré. Il cherche à lire la réponse à ses questions comme elle cherche à voir dans ses yeux la même flamme qui brille dans les siens.

Lentement, Maxence ouvre sa main et la tend vers Charlotte. La femme laisse tomber la clé dans cette paume offerte. Maxence referme sa main. Charlotte éprouve un long frisson qui la glace puis qui la réchauffe. Maxence prend la main de la femme dans la sienne et l’accompagne près des bambous.

Je ne pensais pas que vous…

Chut, Monsieur Maxence. Ne pensez pas. Attachez-moi puis ouvrez le cadenas de mon sexe. Je vous aime et je veux être à vous.

Vous m’aim… ???

Oui ! Vous n’êtes pas obligé de m’aimer. Sachez que, comme Océane et Jade, je peux être seulement Votre soumise, Votre esclave ou plus si Vous le souhaitez.

Charlotte lui tend la première corde. Comme un automate, Maxence commence à faire ses nœuds. Bientôt, Charlotte se retrouve entravée. Il la suspend alors à un crochet et parfaire son ligotage. Charlotte est en position renversée, la tête en bas et le ventre exposés au public. Maxence s’approche de Charlotte et se frôle à elle.

Vous êtes sûre de vous ?

Totalement Monsieur Maxence. Je n’ai jamais été plus sûre de moi de toute ma vie.

Mais vous ne m’en avez jamais parlé !

J’avais trop peur que vous refusiez.

Et maintenant vous n’avez plus peur ?

Maintenant, non ! Vous avez pris la clé. Vous avez déjà mon cœur. Prenez mon sexe !

Maxence, pour la première fois, caresse le sexe de Charlotte. Ce sexe cadenassé qu’elle lui offre. Il suit lentement le sillon de ses lèvres. Charlotte soupire. Il introduit la clé dans la fente et tourne. Le cadenas s’ouvre.

Retirez-le, Monsieur, et ouvrez mes lèvres afin que tout le monde le voie. Ensuite, Vous allez devoir dire à tous si vous me prenez ou pas.

Maxence dégage le cadenas des anneaux pubiens. Il place ses doigts sur chaque lèvre et les écarte.

Je ne sais quoi dire… Voyez cette femme. Elle vient de se donner à moi devant vous. Elle désire que vous constatiez qu’elle m’ouvre son sexe. J’en prends possession devant vous. Je ne suis pas… un Maître du tout, je n’ai aucune expérience dans cet Art qui est le Vôtre. Mais Charlotte vient de me demander d'être son Maître.

Ton intervient.

Je te formerai. Prends cette femme, mon ami. C’est une femme extraordinaire et que j’aime beaucoup. Je te la confie à une condition : que tu la chérisses et que tu la rendes heureuse. Ah, deuxième condition, je la garde comme employée ici !

Le public applaudit et rit.

Maxence laisse glisser son index dans le sexe de Charlotte et l’enfonce doucement.

Charlotte, je vous prends pour soumise et je vous promets de vous chérir et de vous protéger.

Sylvie se tourne vers Tony. Elle l’embrasse.

Mon amour, depuis notre toute première rencontre, je n’ai connu que le bonheur. Aujourd’hui, je suis fière et comblée. Nous sommes heureux et je crois que nous faisons le bonheur autour de nous et parmi nos proches. Merci à toi, mon Amour.

Merci à toi ma divine épouse. Tu es ma bonne fée. Avant toi, je ne savais pas ce que signifiaient les mots amour, bonheur, joie de vivre. C’est grâce à toi que je connais ces mots désormais. Je t’aime et je n’aurais pas assez de jours pour de le dire.