Ynès

Samedi 20 avril 6 20 /04 /Avr 10:32

Chapitre 5

Antoine est en position de soumission. Il attend  devant le petit perron de la maison. Il s’agit d’une petite maison construite, comme toutes les maisons de gardiens, à l’entrée du domaine. Un grand portail ferme ce domaine. Ynès entend  une voiture qui passait à faible allure derrière le portail opaque. La maison est coquette. Pas d’étage. Les fenêtres découpées de petits carreaux semblent sourire avec leurs volets bleus et les petits rideaux en voilage fin.

Sans un mot pour Antoine, Ynès pénètre dans l’entrée. La maison s’ouvre sur un petit couloir. A droite se tient la cuisine. Grande, ancienne et rutilante. Bénédicte soigne son intérieur comme celui de son maître. Tout est en ordre. Une cuisinière à bois trône fièrement sur le mur du fond. C’est une de ces cuisinières d’antan qui serve aussi de chauffage. Au fond, s’ouvre une petite porte qui est une réserve. Les étagères sont vides. Bénédicte et Antoine ont toujours pris leurs repas dans la grande maison. A gauche du couloir, un salon. Un canapé et un fauteuil entourent une petite table basse ovale et font face à un poste de télévision. Il n’y a  aucun tableau ni aucune photo sur les murs. Le papier peint sert de décoration. De façon symétrique à la cuisine, une porte s’ouvre sur le panneau du fond. Plus grande que la réserve, la pièce est pleine de cartons et de malles vieilles et poussiéreuses. Une ampoule blafarde éclaire faiblement le fatras. Au fond du petit couloir, deux portes à nouveau. A droite, des toilettes et, à gauche, la chambre à coucher. Un grand lit occupe presque tout l’espace. Une commode complète le mobilier. Le lit est parfaitement tiré.

Ynès ressort. Antoine n’a pas bougé. Ynès observe son sexe. Il est beau et attirant, mais Ynès en a fini avec sa vie ancienne. Il n’y aura plus jamais de Norbert pour l’obliger à satisfaire tous les hommes qu’il rencontrait. Comment pourra-t-elle raconter cela à Séverin ? Comment lui dire, lui avouer qu’elle a fait la pute. Comment même trouver les mots pour expliquer qu’elle a eu des clients réguliers et nombreux ? Ynès ne sait pas encore comment elle s’y prendra  mais son devoir est de tout dire. Son Amour l’exige !

- Antoine, debout ! Je veux que tu sortes tous les vêtements de la maison. Tu retireras du lit toute la literie. Tu mettras dans une valise fermant à clé une seule robe pour Bénédicte, de préférence courte et au corsage échancré,  et,  un pantalon et un chandail pour toi. Tout le reste, tu vas le brûler immédiatement. Puis tu ouvriras le canapé. A son aspect, il me semble qu’il a un sommier à mailles de fer. Tu retireras le matelas : Il restera désormais ouvert et vous servira à tour de rôle pour dormir. Chacun dans son lit. Quand tout cela sera fait, tu viendras chercher tes vêtements. Je veux que tu descendes en ville cet après-midi, tu iras dans un magasin de bricolage et tu achèteras : plusieurs mètres de chaîne, des anneaux à fixer et à souder, six treuils manuels, des manilles et des mousquetons. Commande aussi du bois pour fabriquer des croix et des piloris. Achète aussi deux ou trois serrures de portes à fermeture automatique. Je veux que ce soir un certain nombre de choses soient placées. Viens !

Ynès précède Antoine dans la maison. Elle se dirige vers la chambre.

- Tu placeras à la tête et au pied du lit, un treuil. Tu feras de même au-dessus du canapé. Puis tu fixeras un anneau au quatre coins des deux lits. Il faudra aussi en fixer au plafond pour les treuils. Je veux aussi deux anneaux dehors devant l’entrée. Devant la pergola aussi et devant la maison. Tu installeras les chaînes pour vous puissiez être attachés ou suspendus.

- Je vois très bien, Maîtresse. Vous serez satisfaite.

Ynès poursuit :

- Tu condamneras l’accès à la salle de bain et tu me donneras la clé. Tu vas supprimer les étagères de la réserve et installer quatre anneaux en croix. Nous allons en faire le cachot. Je veux que la porte ait une bonne serrure et que tu pratiques une petite fenêtre grillagée sur la porte.

Ynès regagne le salon et pénètre dans la pièce du fond.

- A quoi cela sert-il ? Ynès désigne ainsi le fatras entassé et poussiéreux.

- Il s’agit de souvenirs de Monsieur. Il nous a demandé un jour de faire disparaître tout cela. Nous n’avons pas osé. Nous avons tout entassé dans cette pièce qui était vide.

- J’ai remarqué qu’il  n’y avait aucune photo au mur. Il semble que vous n’ayez aucun souvenir, aucun passé !

- Maîtresse, je ne veux pas vous désobéir, mais demandez plutôt à Bénédicte de vous répondre. Moi, je ne peux pas...

Ynès est intriguée par la réponse embarrassée d’Antoine. Elle cache un mystère qu’il faudra  élucider un jour.

 - As-tu tout compris ?

 - Maîtresse, partez sans crainte, vous serez servie et obéie.

 -   Il vaut mieux pour toi. Et n’oublie pas que tu testeras tout en premier. Va maintenant.

 Antoine se dirige vers le canapé et l’ouvre. Il retire le matelas de mousse, ouvre la fenêtre et le lance dehors. Puis il se dirige vers la chambre et ressort rapidement avec la literie. Il jeta le tout sur le matelas. Il vide l’unique armoire, extrait une robe d’été, un pantalon léger en toile et un tee-shirt. En choisissant des vêtements d’été, ils auront certainement froid cet hiver mais c’est parfait pour eux. Les vêtements s’entassent rapidement sur le tas. Il se dirige ensuite vers la remise et revient avec un jerrican d’essence. Il asperge le tout et craque une allumette. Sans attendre la suite, il retourna dans la maison. Le feu crépite immédiatement. Une longue langue de fumée noire s’élève rapidement. Les voisins, s’ils existaient, vont se poser bien des questions. Le feu détruit rapidement le monticule.

 Ynès, satisfaite, laisse Antoine à son labeur. Elle emprunte l’allée gravillonnée qui mène à la maison. Elle entre par la porte du salon et se dirige directement vers le bureau de Séverin. Elle croise Bénédicte qui s’affaire à la cuisine. Une bonne odeur de grillade lui saisit les narines. Sa faim redouble.

 Séverin est assis à son bureau. Il est plongé dans une lecture. Ynès s’approche en silence et dépose un baiser sur la nuque de l’homme assis devant elle. Il est habillé. Ynès le trouve très beau. Il porte un ensemble écru en toile et un polo rouille.

Séverin se retourne au contact du baiser. Il prend la main d’Ynès et l’invite à s’asseoir sur le bras de son fauteuil.

- Je suis en train de reprendre contact avec la médecine. Il faut que je révise mes cours si je veux t’offrir ce que je t’ai promis.

- Est-ce toi qui m’opéreras ?

 - Non, je ne prendrai pas ce risque. J’ai besoin de beaucoup travailler pour cela. Je manque de pratique. Mais je veux être capable de guider la main de celui qui te donnera la vie une nouvelle fois. Et puis, je n’ai plus le droit d’exercer. Es-tu prête ? Euh ! Non ! Il faut tout d’abord te vêtir.

- Mangeons d’abord ! J’ai si faim.

Le repas sur la terrasse de la pergola est très agréable. Bénédicte a grillé une côte de bœuf et a préparé une grosse salade verte. Un petit vin rosé du pays accompagne le tout.

Séverin mange rapidement. Il veut descendre en ville et a beaucoup de choses à faire. Ynès qui mange plus lentement, veut profiter de toutes les bonnes choses de Bénédicte. Séverin perd patience. Il finit par prendre la cravache et oblige Ynès à se lever et à lui montrer ses fesses. Elle obéit immédiatement. Séverin  lève la cravache et la rabat plusieurs fois sur les fesses d’Ynès. Les marques du matin n’ont pas disparu. Celles-ci ravivent les douleurs.

Ynès, dès la volée terminée, s’agenouille devant Séverin et lui embrasse les mains. Bénédicte qui arrive pour débarrasser peut assister à toute la scène. Séverin qui pense de plus en plus qu’Ynès a fait exprès, décide de pousser plus loin l’expérience.

 - Remercie ton Maître pour cette fessée puis suce-moi !

- Merci Maître pour cette punition méritée.

 Ynès frissonne de plaisir et de honte mêlés. Séverin change rapidement et devient un vrai Maître. Ynès, sans plus se soucier de Bénédicte, descend la braguette de Séverin. Elle constate qu’il ne porte pas de slip. Séverin, ravi de sa surprise, la prend par les cheveux et l’oblige à approcher sa tête de son sexe.

 - Suce ! Comme tu vois, moi aussi j’ai envie de changer sa façon de me vêtir. Bénédicte, approche et enfonce le goulot de la bouteille de vin dans l’anus de cette dame.

 Ynès qui a enfourné le membre bien développé de son amant, manque de s’étouffer en entendant l’ordre de Séverin. Mais elle ne bouge pas. Elle entend Bénédicte prendre la bouteille et sent bientôt derrière elle le souffle de la gouvernante. Celle-ci s’installe en position de soumission et pose le cul de la bouteille sur le sol. Ynès sent que son esclave enduit son anus de salive. Le doigt passe très doucement sur les replis. La caresse est très agréable et trouble Ynès qui bande légèrement. Puis elle sent le contact du verre froid sur son oeillet. Celui-ci se force le passage et pénètre. Ynès prend encore plus profond le sexe de Séverin. Elle le suce comme une folle. Sa bouche fait des va et vient. Bénédicte qui a atteint le fond de l’anus fait de même. Elle semble vouloir régler ses mouvements sur ceux de sa maîtresse. Séverin jouit de plaisir. Il ne serait jamais cru capable de se faire sucer devant une autre femme. La présence d’Ynès transforme sa vie.

 - Chienne, quand j’aurais joui en toi, je veux que tu violes Bénédicte.

 A ces mots Bénédicte enfourne plus violemment la bouteille. Ynès gémit sous la douleur et enserre encore plus fort le membre viril de Séverin. Son chéri vient de l’appeler « chienne ». Le sperme jaillit en fontaine. Séverin n’arrête pas de déverser sa semence dans la bouche de sa femme. Ynès avale tout. Bientôt, le sexe se ramollit. Ynès continue de le lécher et à aspirer la bitte.

 - Fais ce que je t’ai demandé ! Bénédicte laisse la bouteille bien enfoncée. Ynès tourne toi et donne moi ton gode improvisé.

 Ynès se relève avec précaution. Elle se tourne en s’assurant que la bouteille ne quitta son cul. Elle le relève afin d’offrir la bouteille à son Maître et sent bientôt la main puissante de son amant, maître des mouvements de la bouteille.

 Bénédicte s’allonge sur le sol et écarte ses cuisses. Ynès défait ses chaînes et dégage le gode vaginal. Elle oblige son esclave à ouvrir la bouche et l’y enfourne. Puis elle s’allonge entre les cuisses et introduit son sexe entre les lèvres. Cela ne fait pas beaucoup d’effets à Bénédicte qui est habituée à être davantage forcée par son Antoine. Mais le viol par sa maîtresse est une bénédiction du Maître. Ynès encouragée par la bouteille qui a repris ses mouvements, entame, à son tour, un limage de la vulve en règle. La jouissance vient très vite. Séverin sent tout le dégoût que cela provoque en Ynès mais il est nécessaire que Ynès fasse cela devant lui. Ynès sort très vite son sexe baveux. Elle reprend le gode de la bouche de Bénédicte et lui remet en place. Elle serre les chaînes et lui ordonne de disparaître.

 Une fois seuls, Ynès sent que son amant retire le goulot de la bouteille de son cul. Elle se tourne vers lui.

 - Je sais tout ta répugnance à faire l’amour ainsi. Mais je veux être sûr que l’ablation d’une partie de ta virilité masculine est possible. Je sais maintenant que nous ne nous trompons pas. Veux-tu un peu de vin ?

Ynès saisit la bouteille, la met dans sa bouche et avant de boire, la nettoie. Puis elle boit lentement une longue gorgée de vin. Séverin lui saisit la bouteille et, à son tour, boit une gorgée.

Puis se levant, il prit la main d’Ynès et l’entraîne vers la maison. Sur le dossier d’un fauteuil, un imperméable est posé.

 - Mets ceci pour ne pas affoler la populace en ville. Nous replongeons dans le monde des autres.

 Ynès noue le vêtement. Elle voudrait lui dire combien elle l’aime et combien le nom de chienne lui va bien, même devant Bénédicte mais elle ne dit rien. Elle obéit. Elle se sent presque mal à l’aise de devoir enfiler à nouveau quelque chose sur sa peau. Séverin se dirige vers sa voiture, lui ouvre galamment la portière droite et, faisant le tour, prend le volant. Il met le contact. Une télécommande permet l’ouverture du portail. La voiture démarre sèchement et prend une route boisée qui longe le mur extérieur de la propriété.

Ils débouchent bientôt sur un espace découvert. Ynès en a le souffle soupé. Séverin arrête un instant la voiture sur le bas côté. Ils descendent du véhicule. Séverin lui a dit que la maison était située sur une colline. Ynès ne peut pas s’imaginer que cette colline surplombe la côte. Elle a sous ses yeux une vue magnifique de la baie. La ville est sous ses pieds. Le soleil encore timide en cette saison recouvre d’or tout le paysage.

 - Viens, nous allons affronter ensemble tout ce qui nous faisait peur jusqu’à présent. Contrairement à cette vue de carte postale, notre trésor ne se trouve pas là mais en nous !

 Il est près de quinze heures. Les magasins sont ouverts. La priorité va aux vêtements pour Ynès. Séverin l’emmène dans une boutique où Ynès n’a jamais osé aller à cause des prix. Séverin explique à la vendeuse ce qu’il veut. La femme jauge Ynès. Elle se demande sûrement pourquoi la jeune femme porte un imperméable par ce temps si ensoleillé, mais la discrétion est de rigueur dans la boutique.

Elle revint au bout de quelques instants avec plusieurs robes.

Ynès passe dans le salon d’essayage avec Séverin. Celui-ci demande à la vendeuse d’attendre dehors.

Une fois seuls, Ynès retire son imperméable et enfile la première robe. Elles ont toutes le même style : courtes, bien au-dessus des genoux. Serrées en bas mais plus amples à la taille. Séverin pense à tout. Il prévoie sans doute un gonflement inopiné de la queue. Le corsage laisse toujours une très belle vue sur les seins. L’agrafage se fait toujours par devant à l’aide de boutons. Seule une robe noire a une fermeture éclair qui s’actionne aussi bien par en haut que par en bas.

Toutes les robes vont à ravir à Ynès. Elle s’en remet à Séverin. Il choisit la noire, une bleue pâle et une rose.

- La rose sera pour le matin, la bleue pour l’après-midi et la noire pour le soir. Il rappelle la vendeuse pendant qu’Ynès repasse la bleue. Séverin demande à voir des chaussures assorties et des bas à jarretières.

La vendeuse tique légèrement en entendant Séverin demander des jarretières. Elle lance un regard interrogateur à Ynès que ne lui fait aucun signe en retour. La vendeuse s’exécute et revient avec les articles demandés. Comme elle a un goût sûr, elle a choisi exactement ce qui convient. Pendant que Séverin va payer, Ynès enfile une paire de bas et les chaussures.

La vendeuse revient chercher les vêtements.

- Voulez-vous me donner votre robe, s’il vous plaît !

- Il n’y en a aucune, répondit Ynès d’un ton neutre.

- Oh ! Je vois, dit la vendeuse. Elle repart vers la caisse. Ynès note qu’elle a rougi.

 Ynès sort enfin de la cabine. Elle marche lentement et sûrement vers la caisse. Elle est accueillie par des regards admiratifs de la vendeuse, de plus en plus rouge, de deux clientes du magasin. Mais le regard le plus doux est celui de Séverin. Ynès se redresse.

La vendeuse tend le gros paquet à Ynès et lui glisse à mi voix.

- Bravo, vous êtes très belle. Je vous admire beaucoup. J’aimerais que mon fiancé me promène toute nue dans la ville...

Elle ne finit pas sa phrase car une cliente vient de l’entraîner plus loin vers le rayon des robes de soirée. La vendeuse s’exécute de plus en plus rouge et lance un dernier regard admiratif vers Ynès.

Ynès sort du magasin au bras de Séverin.

 - Tu es superbe ma chérie. Je vais t’obliger à porter plus souvent des robes. Je crois même que je préfère que tu ne sois pas toute nue à la maison.

Et sans laisser à Ynès le temps de lui répondre, il enchaîne.

 - Je dois maintenant voir un ami pour ce que tu sais. Mais je dois le voir seul. Je te propose de nous retrouver dans une heure sur la corniche où je t’ai sauvée. Tu dois toujours me raconter ta vie. J’ai très envie de l’entendre mais à une seule condition que tu le fasses chez toi sans autre témoin.

- Tout ce que tu veux mon chéri. Mais disons plutôt deux heures. Si tu veux que je sois habillée à la maison, je veux bien mais de façon spéciale. Et puis je dois aller faire quelques emplettes pour nos deux esclaves. J’ai … Ynès hésite à dire cela : seulement, j’ai  besoin d’argent.

 Séverin lui confie sa carte bleue et lui chuchote le code à l’oreille.

- Fais selon tes besoins et crédit illimité.

Il embrasse la jeune femme et s’éloigne très rapidement. Ynès le regarde partir. Elle ne reprend son chemin qu’une fois Séverin disparu de sa vue.

Et son chemin la conduit vers un quartier de la ville que Séverin ne doit pas connaître. On l’appelle la Basse-Ville, ou Chicago. C’est le lieu où tous les gens en mal de sexe se retrouvent pour lier plus vite connaissance. Les putes ont leur « bureau » dans les bars sombres. Le quartier offre aussi un abri aux magasins spécialisés dans les choses du sexe. Ynès connait bien l’un d’entre eux. Le propriétaire a été un de ses amants. C’est lui qui l’a poussé à vouloir faire autre chose, à s’en sortir. Elle lui doit aujourd’hui la vie. C’est grâce aussi à lui qu’elle a trouvé un logement dans cette ville inconnue et un travail. Sûrement que Marvin, c’est le nom de son sauveur, doit se faire du soucis.

Elle pousse la porte du sex shop. Marvin lève les yeux et un grand sourire lui fend le visage en deux.

- Ynès, ma poule, enfin toi ! Mais où étais-tu passée ?

 Comme à son habitude, Marvin pose plus de questions qu’Ynès ne peut y répondre. Elle le prend par le bras et l’entraîne dans l’arrière boutique.

Elle lui met la main devant la bouche pour obtenir enfin le silence.

- Je vais bien et je vis une histoire d’amour incroyable. Je suis heureuse, enfin !

- C’est sérieux ? J’ai entendu l’autre jour, un client qui disait avoir vu une fille se jeter dans la mer dans ton immeuble. Comme tu avais disparu, j’ai cru que c’était toi. Mais comme je ne pouvais pas aller voir la police, j’ai dû me taire et attendre que tu refasses surface.

Marvin embrasse Ynès.

 - Je suis très heureux pour toi. Si tu es heureuse, tu n’as que ce que tu mérites. C’est... C’est un ...

 - Homme ou femme ? C’est bien cela ta question ?

 - Oui.

 - C’est un homme merveilleux qui  recherchait depuis longtemps une femme dans mon genre. Regarde les vêtements qu’il vient de m’acheter. Non je suis heureuse avec un homme qui sait tout de moi ou presque.

 - Tu ne lui a pas tout dit ?

 - Non, mais il en saura plus tout à l’heure.

- Es-tu bien sûre de vouloir lui  révéler toute son ancienne vie, surtout chez Norbert ?

 - Oui sûr. Il a le droit de me connaître et je n’ai pas le droit de lui cacher quoique ce soit.

 - Si tu penses que c’est mieux, tu es seule juge. Que puis-je faire pour toi ?

 - Je viens te voir en cliente et en amie. Je sais que tu ne me trahiras jamais. As-tu des nouvelles de Norbert ?

 - Je le vois régulièrement dès que je porte ma cargaison au manoir. Il t’a cherché longtemps. Il ne sait rien pour nous. Il m’a parlé lors de ma dernière visite d’un possible enlèvement par un mafieux sicilien. Et comme il est peureux, il m’a avoué qu’il  préférait faire une croix sur toi. D’ailleurs, il m’a avoué qu’il avait largement gagné avec toi et qu’il avait dix fois amorti ton prix d’achat. Il a rajouté,... excuse moi, .... « cette salope peut bien faire bander les tantouzes siciliennes maintenant ». Chez moi, elle ne valait plus un kopek !

- Quel salaud ! Il a bien fait son beurre sur moi. Laissons-le croire aux mafieux siciliens. Il ne sait et ne saura jamais combien il ne rend service...

 - Tu as dit que tu venais en cliente. Tu n’as donc pas arrêtée complètement ?

- Si mais les goûts sexuels de mon amant vont dans le même sens que les miens. J’ai besoin d’un certain nombre d’articles. Mais ne t’inquiète pas, je paie.

 Et Ynès sort la carte bancaire de Séverin.

- Écoute ma poule, je t’offre tout ce que tu veux à la condition que tu ne me révèles jamais avec qui tu vis. Je ne veux pas que tu paies. Ainsi je n’aurais pas de trace de ton passage. L’appartement est à mon nom. Je veux que tu m’oublies et que tu sois heureuse. Tout ce que tu prendras est un cadeau de mari...

-.... De mariage. Tu peux le dire. Merci. Nous avons été amants avant de devenir amis. Je t’aime beaucoup et veux respecter tes désirs. Tu n’entendras plus jamais parler de moi après aujourd’hui. Laisse-moi deux jours pour débarrasser ton appartement. Tu recevras les clés par la poste.

Marvin acquiesce puis lui met une claque sur les fesses.

 - En souvenir du bon vieux temps. J’avertis la vendeuse. Tu connais la maison, sers-toi et pars. Je suis heureux de te savoir en vie et j’ai confiance en toi pour le reste. Conserve moi ton amitié même si nous ne nous voyions plus jamais. Ta sécurité est plus importante à mes yeux.

Ynès dépose un baiser sur les lèvres de Marvin et sort. Elle fait rapidement le tour des rayons et avec l’aide de la vendeuse choisit tout ce dont elle a besoin. Après un dernier signe à Marvin, elle sort.

En passant la porte de la boutique, elle tire un trait définitif sur sa vie passée. Les bonnes nouvelles de Marvin lui enlèvent un énorme poids de ses épaules. Elle peut tout dire à Séverin maintenant.

 Elle arrive avec un peu de retard à leur rendez-vous. Séverin est accoudé sur la rambarde de la promenade du bord de mer et regarde fixement vers les rochers où Ynès a voulu en finir.

- Que de tristesses dans ce regard, fait Ynès en s’approchant de lui. Elle dépose ses paquets et se jette à son cou.

 - Mon chéri, j’ai de grandes nouvelles pour nous.

 Séverin se dégage doucement.

 - Moi non.

La dernière parole de Séverin est tombée comme une claque. Ynès reste immobile à attendre la suite.

 Séverin la prend par l’épaule.

 - Montons chez toi. Certaines choses ne doivent pas avoir de témoins !

- Mais je réalise tout à coup que je n’ai pas de clé.

- Je m’en suis occupé pendant ton coma léger. Pensant que tu voudrais rapidement retourner chez toi, j’ai fait venir un serrurier. Il a fait un jeu de clés.

 - Mon chéri, je t’aime. Tu penses à tout.

- Je le croyais aussi jusque là !

 Ynès ne dit plus un mot. Les paroles de Séverin la troublent. Un malaise prend naissance alors que Marvin a dissipé celui  qui l’empêchait de respirer. Que veut dire Séverin. A quoi correspond son air de chien battu. L’aime-t-il toujours ? Cette question est trop douloureuse.

Ynès laisse tomber ses paquets et s’immobilise à nouveau.

- Séverin m’aimes-tu toujours ?

- Oui mon amour. Je t’aime comme un fou. Tu ne dois plus jamais en douter. Si mon air te rend inquiète, il n’a rien à voir avec cela. Je t’ai dit que je devais voir un ami tout à l’heure. Il devait me donner des conseils pour ton opération.

 - Et alors, ce n’est pas possible ?

 - Si ! Mais ce sont ses conditions qui ne me plaisent pas !

Par sentiments-et-soumission - Publié dans : Ynès - Communauté : plaisirs SM
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Samedi 20 avril 6 20 /04 /Avr 10:40

Chapitre 6

Ynès a le sang bouillonnant. Elle ne prend même pas la peine de jeter un oeil à la montagne de courrier  et de prospectus que la boîte aux lettres vomit. Elle n’a qu’une hâte : entendre ce que Séverin a à lui dire.

Ils montent les escaliers des  trois étages quatre à quatre. Séverin ouvre la porte. Ynès note au passage qu’il n’a pas cherché quelles étaient les bonnes clés.

- Tu es déjà venu ?

- Oui ! Deux fois déjà. Depuis que je te connais, je n’ai eu de cesse que d’apprendre qui tu es. Pendant ton sommeil, j’ai erré de longs moments dans cet appartement. Mais je dois avouer que je ne connais de toi que ce que tu m’as dit depuis. Je te jure que je n’ai rien touché ni fouillé.

 - Ce n’est rien, mon amour. Je suis heureuse que tu sois venu. Cela montre combien tu tiens à moi. Je suis fière de savoir que tu es venu ici. Même si tu avais fouillé.

 Ils entrent. Ynès jette le courrier sur la table devant la cuisine. Elle y dépose aussi ses paquets avec plus de soin. Les robes par dessus. Puis se dirigeant vers le meuble bibliothèque, elle ouvre un compartiment secrétaire transformé en bar. Elle prépare deux verres d’alcool. Ils en ont, semble-t-il, besoin l’une et l’autre.

 Séverin s’est dirigé vers la terrasse. Il regarde avec attention par-dessus la balustrade. Ynès s’approche de lui avec les verres. La glace qui fond doucement fait tinter les verres.

 - Tu étais vraiment désespérée pour sauter ainsi. J’ai des frissons rien que d’y penser.

 Ynès s’approche du bord. Curieusement, elle n’a aucune crainte de s’approcher de ce qui avait failli être sa dernière heure. Elle se penche et regarde les vagues qui s’écrasent contre les rochers. Elle sent les mains de Séverin qui accrochent vivement sa taille. Elle se tourne vers lui.

 - Tu as peur que je saute ?

- oui !

 - Je n’ai plus aucune raison de sauter. Même si ce que tu n’arrives pas à me dire est grave, rien ne peut plus me pousser à le faire. Jamais !!!

 Elle lui tend un verre. Séverin le prend. Ils trinquent et boivent à petites gorgées. L’alcool frais coule en eux. Puis il les réchauffe.

 - Je veux savoir maintenant pourquoi tes yeux ont tant de tristesse.

 Séverin boit encore une gorgée, comme pour se donner du courage, invite Ynès à s’asseoir sur le carrelage de la terrasse et pose son verre à côté. Ynès l’imite et prend soin de relever sa robe et de poser ses fesses nues au sol.

 - Lorsque je t’ai quittée, je me suis rendu directement à mon ancienne clinique. Je voulais voir un camarade, chirurgien comme moi, avec qui, durant un temps, j’ai partagé les joies et les peines de l’existence. C’était au temps où je couchais avec tous les garçons qui se présentaient. Ayant un peu les mêmes goûts, nous draguions ensemble. Tu vas peut-être rire mais nous n’avons jamais fait l’amour ensemble. Pourtant les occasions n’ont jamais manqué. Nous avons connu beaucoup de parties carrées. Bref, ce camarade sait tout de moi et moi de lui. Il m’a soutenu pendant ma longue descente aux enfers.

Par chance, le personnel de la clinique s’est beaucoup renouvelé. Les infirmières à l’accueil sont nouvelles et ne me connaissent pas. J’ai demandé à voir mon ami. J’ai appris ainsi, qu’il était devenu patron dans une clinique concurrente de la mienne. Enfin avant....

 Séverin s’interrompt et boit d’un trait son verre. Ynès, prévoyante, a emporté la bouteille. Sans un mot, elle ressert le verre. Séverin attend et lève à nouveau son verre. L’alcool  le grise un peu. Il se détend. Pour permettre à son amant de se détendre encore mieux, Ynès glisse sa main dans sa chemise entrouverte et lui caresse la poitrine, s’attardant sur les tétons.

 - ...Les deux cliniques se faisant pratiquement face, j’ai donc traversé la rue. Mon ami... Je ne t’ai pas dit son nom je crois ?

 Ynès secoua la tête négativement.

 - Marc ! Il s’appelle Marc. Marc donc, a un très bel établissement : moderne, fonctionnel, et huppé. Il a très bien réussi. Je me demande comment il a pu faire vu sa modeste fortune ! Enfin, j’attends quelques instants et je suis reçu. Bureau spacieux et très classe. Je te passe sur les retrouvailles et le rappel des bons moments et nous arrivons au sujet qui nous intéresse.

Ynès se lève et enlève sa robe. Elle a besoin d’être nue pour entendre la suite. Elle pose sa robe sur le lit et revient très vite s’asseoir. Séverin ne put s’empêcher de poser la main sur les seins de la jeune femme. A son tour, il joue avec les pointes en érection et tire doucement sur les anneaux. Les seins se gonflent et se tendent.

 - Marc m’a écouté très attentivement. Puis il prit la parole.

 - «  Mon chez Séverin, comme je te l’ai dit l’autre jour au téléphone; l’intervention est tout à fait possible. Il suffit dès aujourd’hui de retenir une chambre et le bloc. J’ai déjà compulsé mon agenda et l’opération peut être envisagée pour la semaine prochaine. »

Ynès trépigne de joie.

 -Si vite !

 - Attends la suite, s’il te plaît !

 - «  Tu me dis que les seins sont déjà formés. Ils suivront juste un régime grossissant : il faut seulement que tu nous communiques tes mensurations. »

 - Ah ? Tu aimerais que j’aie plus de poitrine ?

 - Ne m’interromps pas tout le temps ! Oui j’ai envie de grosses doudounes.

 - Oh, je n’ai pas envie d’avoir des seins gros comme des pastèques !

 - Je plaisante, mais laisse-moi poursuivre.

 Ynès se dit qu’il est plus détendu maintenant, sauf son sexe qui depuis quelques instants a pris un peu plus de vigueur. De la poitrine, ses mains ont un peu glissé. Elles ont ouvert la braguette. Depuis peu, une main tient fermement le sexe, l’autre flatte les bourses. Elle se concentre à sa tâche et se tait. Elle veut aussi tout entendre et tout comprendre de la suite de la conversation.

Séverin devant le silence d’Ynès poursuit.

 - L’ablation des testicules sera une formalité. Il faudra bien sûr enlever la peau devenue superflus.

- Oui, mais j’aimerais qu’un anneau soit placé au bout de la verge, un anneau qui perce le gland. On appelle cela un Prince Albert ! Et puis un autre anneau à la base du pénis, enfin du clitoris.

- Ah bon ! Pourquoi donc ?

- Ainsi, tu pourrais me mettre un cadenas entre les deux anneaux et je ne pourrais plus du tout bander sans ta permission. Il n’y aurait plus de renflement à mes robes !

Ynès regarde Séverin et lui sourit.

-  Ah, ce sera donc assez original ! Je vote pour mais tu n’auras jamais la clé ! Pour le vagin, les choses sont plus compliquées. Il faut bien sûr, que tu comptes une quinzaine de jours d’hospitalisation pour la première intervention. La mise en place du vagin suivra alors. Je pensais au départ prendre, selon la vieille technique, un bout d’intestin, mais les progrès des prothèses nous permettent de faire mieux et plus simple. Il suffira de placer un tube qui donnera la forme du vagin et le reste de la peau servira à façonner les lèvres. »

 - Un tube, cela ne me plaît pas beaucoup ! Je ne sentirais donc jamais tes pénétrations ?

- Ce sera provisoire. Le tube sera retiré après la période de formation de cet utérus. Nous ne sentirons, ni l’un ni l’autre la différence avec un vrai. La peau vivante donnera la douceur voulue. Cette technique évite le rejet des greffons et simplifie l’intervention puisqu’il n’y a plus d’opération à conduire sur l’intestin. C’est donc plus sûr et plus rapide. »

Séverin s’interrompt. Ynès le masturbe doucement tantôt avec sa main tantôt avec sa bouche. Il aime sentir la bouche tendre d’Ynès s’emparer de son sexe. Il se met à penser très fort aux paroles qu’il vient de rapporter. L’idée de sentir un jour son sexe dans le vagin de sa femme le comble de joie. Marc a sans doute raison.

 - Je pense que Marc est sur la bonne voie. L’opération durera en tout cinq heures et la durée d’hospitalisation sera de 20 jours en tout, y compris les examens préliminaires. C’est long mais très court à la fois. Qu’en dis-tu ?

Ynès ne répond pas. Sa bouche pleine de son homme, elle recherche avant tout à lui extraire du plaisir. Elle se dit pour elle-même que Séverin n’a pas tout dit. Elle ne voit rien là-dedans qui soit anormal. Il fallait attendre la suite...

Séverin se ressaisit. Il fait un gros effort pour revenir à leur sujet de conversation bien qu’il soit le seul capable d’articuler.

- Tu dois te dire que tout cela est banal et ne mérite pas mon désarroi. Je t’ai dit que l’opération était possible mais pas les conditions exigées par Marc.

 - Tu te rappelles sans doute que je t’ai dit que Marc avait été un compagnon de solitude et de turpitude. Nous avons les mêmes goûts. Il n’a pas changé lui non plus. Il veut donc te rencontrer avant l’opération et passer la nuit avec toi.

Séverin a presque tout lâché d’un coup. Il attend maintenant la réaction d’Ynès. Celle-ci ne vient pas. Ynès suce toujours son amant. Sa main est venue en renfort à sa bouche. Toutes les deux exercent une pression et une tension extrême sur la verge complaisante. Séverin se cambre sous l’effet des efforts conjugués. L’explosion arrive. Le sperme gicle tellement fort qu’une partie échappe à la bouche vorace. Le sperme atterrit sur la poitrine d’Ynès qui le rattrape très vite avec ses doigts. Aucune goutte n’eset vraiment perdue. La verge de Séverin mollit lentement.

Ynès reprend son souffle.

- Tu attendais autre chose de ce monsieur ? J’avais compris cela depuis le début. C’est un homme qui aime les femmes comme moi puisqu’il aime faire l’amour avec d’autres hommes. Tu viens, toi compagnon de foutre et de cul, lui demander de transformer un mec en nana, de lui faire de belles doudounes et une chatte en arrachant les couilles au passage. Avoue que sa réaction est normale. Je ne ferai rien sans ton accord mais s’il faut traire ce mec pour être celle que tu aimes, je suis prête.

 Séverin regarde Ynès avec circonspection. Son regard interrogateur, fouille Ynès au fond de ses prunelles. Il y cherche sans doute à comprendre ce qu’elle essaie de lui dire en ce moment. Elle, si douce, lui parle maintenant avec un langage dur et inconnu de lui.

 - Mais chérie, tu te rends compte qu’il veut te prendre et profiter de toi toute une nuit. Une nuit à le recevoir en toi. Une nuit à boire son sperme. Une nuit à être sa pute !!!

 Sans attendre la réponse d’Ynès, il poursuit :

 - Et puis, ce n’est pas tout. Il m’a questionné pour savoir comment je t’avais connue, comment nous vivions. Je lui ai avoué ne rien savoir sur toi mais j’ai dû, malgré moi, lui révéler l’existence de Bénédicte et Antoine. Il a voulu savoir en détails comment tu voyais leur dressage. Je lui ai fait remarquer que tout n’était pas en place et que je ne savais pas tout. Le peu que j’ai pu lui apprendre lui a fait dire:

- «  Ta poule est une pro. Y’a pas de doute. Elle a l’habitude de dresser et d’être dressée, qui sait ? ...

J’ai moi-même une assistante femelle qui ne rêve que de m’appartenir. Mais tu me connais vieux camarade, j’aime mieux une bonne paire de couilles qui ballotent pendant que je défonce le côté pile. C’est plus fort que moi, si je ne peux pas m’accrocher à la branche et la sentir vibrer et mouiller, il me manque quelque chose. Pourtant cette pétasse est assez canon. J’ai quand même envie d’y goûter. Alors, voilà ce que je te propose :

Je pourfends le cul de ta demoiselle toute une nuit. Puis je l’opère gratis. Mais une fois la gonzesse sortit, elle prend en main mon assistante et l’amène gentiment chez toi. Elle la dresse en bonne soubrette à tout faire. Tu auras même le droit de la sauter aussi souvent que tu voudras. Le but est de lui faire accepter la greffe d’une paire de couilles.

En fait, et c’est très marrant, je fais le travail demandé pour toi et tu le prépares à l’inverse pour moi. »

 Ynès rompt le silence qui s’est installé. Séverin se tait. Il attend la réponse de sa femme à tout cela.

 - Mon amour, il est temps que tu apprennes toute la vérité sur moi. Il est nécessaire que tu saches qui j’étais avant de te connaître. Je voudrais que tu me laisses parler sans m’interrompre. Ce que j’ai à te dire sera parfois dur à dire ou à entendre. Mais c’est ma vie. Ma vie passée plus exactement. Je n’en suis pas toujours fière. J’ai même du dégout pour certaines choses. Mais j’ai toujours essayé d’être fidèle à ce que je voulais être. Je me suis parfois trompée lourdement. Le moment présent est le seul en lequel je sois sûre. J’ai très peur de te dire ma vie. Je ne souhaite pas te perdre. Mais si après mes révélations, tu décides que tout est fini, dis le moi immédiatement. Je veux être sûre de nous et de moi pour toujours.

 - J’ai confiance en toi. Je sais que pour en être arrivée à te suicider, c’est que la vie ne t’a pas fait de cadeau. J’ai eu ma part de bosses. Je veux entendre tout ce que tu dois me dire. Je veux tout entendre.

Ynès et Séverin s’embrassent. Le soleil va se coucher. Il suit la ligne d’horizon. Il est rouge et flamboyant. Ynès a l’impression de revivre ce qu’elle a cru être son dernier instant quelques semaines avant. Elle se lance un nouveau défi. Tout dire, tout révéler. L’enjeu est face à elle, contre elle. Sera-t-elle assez forte pour le garder ?

Elle se lève et entraîne Séverin dans la cuisine. En ouvrant les placards, elle trouve de quoi satisfaire leurs estomacs. L’alcool a fait son effet. Ils sont un peu éméchés. Mais il fallait que chacun ait perdue un peu de sa lucidité pour parler et pour écouter. Leur avenir ensemble se joue à cet instant. Elle laisse Séverin installer le pique-nique improvisé sur la terrasse. Pendant ce temps, elle disparaît dans la salle de bain, elle prend une douche froide rapide puis se sèche, se maquille légèrement et enfile sa robe noire. Elle fit glisser le long de ses jambes les bas à jarretières qui vont avec la robe et les escarpins à haut talons.

Elle rejoint Séverin. Celui-ci est ébloui par la beauté nocturne de sa belle.

 - Cette robe te va à ravir, ma chérie. Ne faudrait-il pas appeler la propriété pour donner de nouvelles consignes à Bénédicte et Antoine.

 - Tu as raison, je les avais oubliés.

 Ynès saute sur le téléphone et s’arrête. Elle se tourne vers Séverin.

- Quel est le numéro de téléphone ?

- C’est vrai que tu ne le connais pas !

Il lui dicte les chiffres lentement de sorte qu’elle puisse également les inscrire sur un petit carnet de téléphone qui est posé à côté du poste.

Bénédicte décroche au bout de plusieurs sonneries.

 - Résidence de Monsieur et Madame Oboé.

 Ynès marque un temps d’arrêt, Séverin qui tenait l’écouteur, sourit et chuchote à l’oreille d’Ynès.

 - Bonsoir Madame Oboé.

Ynès jette un regard brillant à Monsieur Oboé.

 - C’est Madame à l’appareil ! (En disant cela, elle a un frisson de bonheur. Jamais elle n’aurait pensé s’entendre dire « Madame » un jour!

- Bonsoir Maîtresse. Antoine me charge de vous dire que les treuils sont en place ainsi que les anneaux. Il me les a montrés. J’ai hâte et lui aussi de les essayer.

Ynès coupe net la conversation.

 - Bénédicte es-tu en position correcte ?

 - Non Madame, .......Oui madame.

 Bénédicte a immédiatement rectifiée sa position.

 -  Bien ! Monsieur et moi, nous ne rentrerons pas cette nuit. Je veux que tu t’installes à plat ventre sur le sommier du canapé. Auparavant, tu attacheras les mains d’Antoine dans son dos. Une fois allongée, Antoine attachera tes mains et tes pieds très écartés. Tes seins devront passer par les mailles et prendre sous le sommier. Pense à prendre un petit coussin pour ta tête. Antoine devra s’enfermer dans le cachot. N’oubliez pas de vous mettre dans la bouche une boule de billard et de la fixer par un torchon. A demain.

Ynès raccroche sans attendre. Elle pose le combiné et rejoint Séverin sur la terrasse. La table est mise. Ils s’installent et dînent. Séverin a même trouvé une bouteille de vin. Ynès attend que ses crampes d’estomac s’apaisent avant de commencer son récit.

 Les lumières de la ville illuminent la terrasse. La pénombre est propice aux révélations. La douceur surprenante de cette nuit malgré la saison fait rapidement place à une humidité marine. Séverin apporte une grande couverture. Il demande à Ynès de se déshabiller entièrement, puis une fois nue la couvre de la couverture. Il s’insinue à l’intérieur. Ils sont tout proches. Ynès se blottit contre lui. Maintenant, elle peut commencer.

 

Par sentiments-et-soumission - Publié dans : Ynès - Communauté : plaisirs SM
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Samedi 20 avril 6 20 /04 /Avr 10:48

Chapitre 7

 Ynès prend en grande inspiration. La peur lui tenaille l’estomac. Elle va se livrer toute entière à Séverin : ce sera pour le pire ou le meilleur. Sera-t-il capable de comprendre ou d’accepter tout ce qu’il va entendre...

« Je suis née, non loin d’ici dans un petit village. Mes parents désiraient une fille. Ils m’appelèrent Dominique. C’était un prénom sans sexe ni personnalité. Je suis arrivée à un moment douloureux puisque mon père, militaire de carrière, venait de mourir en combattant pour la nation. Il n’a jamais connu mon existence. Ma mère m’a confiée très vite à ma grand-mère paternelle et elle est partie pour la ville. Elle venait de temps en temps, apportait de l’argent et des cadeaux mais peu d’amour. Elle restait très peu de temps avec nous et ne m’accordait aucun geste, aucun regard. J’ai grandi dans l’indifférence générale. La seule chose certaine de cette époque est que ma grand-mère m’éleva comme une fille. Elle aussi n’avait qu’un garçon,  mon père, et, elle me disait tout le temps que si elle avait eu une fille, elle au moins, ne serait pas morte à la guerre.

Elle m’habillait avec des robes, m’obligeait à m’asseoir comme les filles les jambes serrées. Je devais même faire mes besoins comme une fille.  A l’âge de 10 ans, je n’étais jamais sortie de la ferme. Il n’y a qu’à l’école que je pouvais me comporter comme un garçon. C’est bien entendu vite dit. Ma grand-mère m’habillait en garçon, mais me recommandait sans cesse de ne pas me battre, de ne pas jouer au ballon. Inutile de te dire que l’école fut un enfer pour moi. Je m’y sentais un élément insolite. A cette époque les classes garçons-filles étaient séparées. Ma classe était composée de jeunes garçons de la campagne, habitués aux travaux de la ferme et aux batailles rangées après la classe. Je ne prenais jamais part à leurs jeux. Je fus vite classé comme la gonzesse de la classe. C’est à cette époque de ma vie que j’ai ressenti pour la première fois le trouble et l’attirance des garçons. Je me rendais régulièrement aux urinoirs et j’épiais en douce le sexe des garçons. Je trouvais le mien ridicule. Dès cette époque, je sus que j’avais un zizi beaucoup plus petit que ceux de mes camarades. Je prenais toujours bien garde de ne pas uriner .Je faisais semblant et j’attendais d’être en classe pour demander à sortir. Je pouvais alors pisser en baissant ma culotte et en m’accroupissant sur les W-C à la turc. Tu noteras que ma grand-mère m’habillait en garçon mais que je portais toujours des sous-vêtements de fille. Je passais mes années de primaire ainsi. Puis vint le temps du collège. Il me fallut partir en internat. Le collège se trouvait à 20 kilomètres de la ferme. Je n’y revenais que le week-end. Ma vie ne changea pourtant pas complètement. Je ne m’habillais plus en fille sauf le dimanche mais le trouble ressenti dans les toilettes s’intensifia chaque jour davantage. Le moment des douches était un plaisir  sans partage. Je pouvais admirer la virilité de mes compagnons et leurs érections. Le surnom de gonzesse m’avait suivie et je devais très souvent raser les murs de la douche. S’il n’y avait pas eu de surveillants, j’aurais très vite perdu ma virginité anale sous la douche. Une seule fois, je me suis enhardie. Un garçon me paraissait doux et gentil et semblait avoir de l’amitié pour moi. Je m’asseyais à côté de lui en classe. Aux récréations et aux moments de détente nous parlions très souvent ensemble. Plus le temps passait plus il me semblait que le plaisir que j’éprouvais à être avec lui, tout proche, était partagé. Un jeudi après-midi, il me donna même rendez-vous dans un petit square. C’est un endroit discret que tu aimeras, m’avait-il dit en me quittant. Comme j’arrivais, l’esprit fiévreux au square, je découvris mon ami dans les bras d’une jeune fille. Ils se tournèrent vers moi et éclatèrent de rire :

- Que croyais-tu Dominique ? Je ne suis pas une gonzesse comme toi. Je préfère les filles moi. Mais ma copine Alexandra aime bien les petits mecs dans ton genre. Veux-tu jouer avec nous ?

 - Si tu en a envie, rejoins-nous dans une heure au bois de Coudray.

 Ils se levèrent et partir en s’embrassant à pleine bouche.

Je suis restée seule et triste. Mon ami s’était un peu moqué de moi. Il m’avait appelé gonzesse comme les autres et que voulait dire cette phrase : « ma copine Alexandra aime bien les petits mecs dans ton genre » ?

Je connaissais ce bois. Je m’y promenais souvent en solitaire. Il était épais et sombre. Les bruits de la ville y étaient étouffés. J’aimais m’enfouir dans les fourrés. Je me déshabillais pour mieux sentir la gifle des buissons qui claquaient sur ma peau en se refermant derrière moi. A cette pensée, mon sexe, que j’appelais seulement mon zizi, se mit à grossir et à faire  une pointe au milieu de mon short.

 Je pris rapidement le chemin du bois en essayant de cacher au mieux mon érection. Le bois n’était pas très loin et mes pas précipités m’y amenèrent plus rapidement que je n’aurais cru. Mon zizi n’avait pas ramolli et je le pris à pleines mains. J’avais beaucoup vu les autres garçons le faire le soir dans leur lit. Certains par vantardise ou par exhibitionnisme se masturbaient sur les draps. Certains organisaient même des concours de jet. On m’invitait souvent à participer mais je me retirais toujours dans mon coin. En fait j’aurais aimé qu’un des garçons me force à me déshabiller devant tout le monde. Mais je n’ai jamais su pourquoi aucun ne l’avait fait. J’étais solitaire et le suis restée pendant toute la période de l’internat.

J’étais en train de me masturber quand j’entendis des soupirs venant de derrière un gros buisson. Je le connaissais bien car il masquait un petit abri naturel qui me servait souvent. Je m’y étendais toute nue et je me caressais. Je m’approchais en silence. Mon ami avait le pantalon sur les chevilles. Il était adossé à un arbre auquel il se raccrochait. Son amie Alexandra avait ôté sa robe. Elle n’avait gardé que son soutien-gorge et sa culotte. Agenouillée entre les cuisses du garçon, elle était occupée à le sucer. Je n’ai pas compris cela tout de suite bien entendu. Les soupirs venaient du garçon. Bientôt les sons changèrent et la fille eut des soubresauts. Elle retira sa bouche en la gardant grande ouverte. Mon ami lâchait son sperme directement dans la bouche ouverte et offerte. Je pouvais voir le jet blanchâtre arroser les lèvres et la langue d’Alexandra. Après avoir mélangé le sperme avec sa salive elle se releva et obligea mon ami à ouvrir la bouche à son tour. Elle cracha le subtil mélange au fond de sa bouche. Puis elle l’enlaça et l’embrassa avec fougue.

 - Avale ta jouissance. Tous les jours, je te sucerais et tu devras ensuite l’avaler. Maintenant si tu veux me voir toute nue, il faut que tu te couches entre mes jambes et que tu boives ma pisse. Si tu bois tout, j’enlèverai ma culotte.

J’avais les oreilles qui bourdonnaient. Mon ami obéissait. Il s’allongea docilement sous la jeune fille qui écartait largement ses cuisses. Son sexe toujours retroussé avait repris sa taille normale et ballottait tristement en gouttant. Alexandra écarta lentement le fond de sa culotte. Je pouvais voir aussi bien que mon ami les poils pubiens. Elle écarta ses lèvres vaginales d’où sortit un jet dru et court. Celui-ci frappa les lèvres de mon ami.

- Ouvre la bouche en grand et ne laisse échapper aucune goutte. Après tu pourras lécher mon sexe.

 L’urine jaillit soudain. Le jet blond fumait dans la fraîcheur du sous-bois. Le garçon faisait de son mieux pour ne laisser échapper aucune goutte et pour boire sans s’étouffer toute le liquide de son amante particulière. Comme mon ami avait bien obéi, Alexandra descendit sa culotte, essuya le visage de son urinoir personnel et s’accroupit sur son visage. Ses poils entrèrent en contact avec la bouche du garçon.

 - Lèche, suce, fais-moi du bien. Je sens que tu vas avoir une belle récompense après.

Moi,  j’avais repris ma masturbation. Je voyais s’accomplir devant moi des rites étranges qui me donnaient du plaisir. Mon ami en prenait aussi puisque son sexe se dressait à nouveau droit et tuméfié de plaisir.

 - Sans t’arrêter, enlève mon soutien-gorge, débrouille-toi.

 Mon ami releva ses fesses et défit maladroitement les bretelles du sous-vêtement. Les seins sautèrent hors du tissu.

- Prends les tétons entre tes doigts et serre fort.

 Mon ami obéit. Alexandra se cambra devant la douleur et émit un râle.

 - Plus fort, je ne sens presque rien. Serre... encore... plus fort.... Oui, comme ça !

 Alexandra se tordait maintenant sous la douleur des pinces. Elle plaqua son ventre contre le visage du garçon. Je me demandais comment il pouvait encore respirer. Je le voyais agiter sa tête au rythme de ses coups de langue.

- Oh ! Mon salaud, je mouille. Tu sens comme tout coule dans ta bouche. Suce et avale ma cyprine. Bois mon jus.

 - C’est bien ! Tu es un bon garçon. Assez maintenant. Relève-toi.

 Mon ami se releva. Son sexe tendu avait des soubresauts. Alexandra le prit à pleines mains et le serra très fort. Mon ami gémit de douleur. La jeune fille se mit à le tordre pendant que son autre main attrapait les testicules et tentait de les broyer.

 - Tu m’as fait très mal tout à l’heure. Mes seins sont très sensibles. Tu vas te rappeler de ce qu’il en coûte de me faire mal. Tes couilles vont se souvenir de moi jusqu’à notre prochaine rencontre. Tu aimes me faire l’amour ainsi, n’est-ce pas ?

Mon ami répondit dans un souffle. La douleur lui interdisait d’articuler.

- Si tu veux encore me prendre ainsi, il faut d’abord que tu gardes le silence sur tout cela. Je ne veux pas que tu m’adresses le moindre regard dans la rue. Tu devras toujours attendre ma convocation. Mais il faut aussi que ton copain : La Gonzesse se pointe rapidement, sinon tout est fini !

A ce moment-là, je fis un faux mouvement. Je butais contre une racine et je m’affalais, culotte sur les chevilles et main sur le zizi en pleine masturbation.

 Mon arrivée fut saluée par un éclat de rire. Alexandra riait à pleine gorge.

 - Mais regarde celle-là qui se prend pour un homme.

Je réalisais alors que tous les regards étaient fixés sur ma culotte. Pour l’occasion, j’avais enfilé une culotte de dentelle rose très échancrée. C’était un cadeau de ma mère avant mon départ pour l’internat.

 Alexandra s’approcha de moi et m’attrapa par les cheveux.

-Dis-moi grande salope, ç’a t’a plu ? Tu voudrais toi aussi faire la même chose. Mais je vois que c’est bien vrai ce que l’on raconte. Tu es une gonzesse. Tu aimes bien t’habiller en fille, non ? Et je suppose que tu aimes bien faire l’amour comme une fille ?

J’étais cramoisie. Je ne savais quoi répondre. Je regardais mon ami. Il ne disait rien. Il ne quittait pas des yeux ma culotte.

- Je t’ai posé plusieurs questions !

Alexandra ponctua sa phrase d’une paire de gifles.

Mon souffle en fut coupé. Des larmes coulèrent. Une deuxième paire de gifles me poussa à répondre.

- Oui j’aime m’habille en fille mais je n’ai jamais fait l’amour.

 - En bien ma chérie, à partir d’aujourd’hui, tu vas devenir une vraie fille. Tu vas même perdre ta virginité. Tu vois le beau mec que voilà. Tu vas faire avec lui pleins de jolies et bonnes choses. Tu vas te donner à lui en bonne fille bien salope.

Mon ami voulut protester mais Alexandra lui balança une gifle.

- Toi, ta gueule. Si tu veux encore me bouffer la chatte et peut-être un jour me farcir, tu vas faire tout ce que je te dis. Je veux que tu sois son mec. Tu prendras désormais sa défense et tu la sauteras chaque fois que j’en aurais envie. Si l’un ou l’autre n’obéit pas, tout le monde apprendra la vérité.

Alexandra se tourna vers moi.

- Déshabille-toi. Et enfile mon soutien gorge. Une jeune fille respectable doit toujours porter des sous-vêtements corrects. Tu les garderas d’ailleurs en permanence. Même à l’internat.

 - Mais comment fe...

 Une nouvelle paire de gifles claqua sur mes joues.

 - Démerde-toi comme tu veux. Tu as un protecteur maintenant.

 J’enfilai docilement le soutien gorge et me tournai résolument vers mon ami.

 Il était nu et moi en fille. Je devais être aussi rouge que lui mais au fond de moi, cette fille me donnait l’occasion de me réaliser. J’attendais avec impatience de connaître la suite des événements.

 - Paula sort du buisson.

 Une autre fille rousse et rondouillette sortit d’un fourré non loin du mien. Je ne l’avais pas vu en arrivant. Elle tenait à la main un appareil photo.

 - Comme vous voyez, Paula a tout photographié. Elle va aussi prendre des clichés de la suite. Désormais vous devrez toujours faire tout ce que l’une ou l’autre d’entre nous vous ordonnera de faire. Compris ?

 Nous étions vaincus. Nous secouâmes la tête.

 - Une bonne fille doit toujours satisfaire son homme. Elle doit se soumettre à tous ses désirs et se donner entièrement. L’homme commande. Il dirige et soumet. Il punit aussi ou offre sa belle à ses amis. Si tu veux être cette fille là, dis-le tout de suite ou va-t-en !

 Je n’ai pas hésité bien longtemps avant de répondre.

 - J’accepte de devenir cette fille et je promets de toujours me soumettre à la volonté de mon homme.

 - Bien, tu vas devenir une bonne pute. Elle doit te plaire ainsi non ?

 Alexandra s’était bien sûr adressée à mon ami qui devenait pour le coup mon homme.

 - Vous allez changer de nom tous les deux : désormais vous répondrez aux prénoms de Mathias qui veut dire Maître et de Béatrice qui veut dire Obéir.

 - A genoux, Béatrice face à ton maître. Suce-le.

 Je devenais Béatrice et je m’agenouillais devant mon Maître Mathias. Mathias avait retrouvé de l’énergie. D’entendre Alexandra parler de moi comme sa pute produisait en lui des pulsions nouvelles. Sa verge avait retrouvé du tonus. Elle était droite et tendue par le désir de ce nouveau contact. Pour lui aussi, savoir que les lèvres d’un garçon allaient aspirer son sexe devaient être une idée bandante.

 Alexandra prodiguait des conseils et Paula photographiait.

 - Avance ta bouche et embrasse le gland. Avec tes mains, attrape la verge et les couilles. Bien ! Retrousse le et prends-le dans ta bouche. Tes dents ne doivent jamais venir au contact. Ta langue doit par contre se faire douce et humide. Aspire, pompe-le doucement et entame un lent va et vient avec ta main.

 J’obéissais aux ordres plus qu’aux conseils de la jeune fille. Elle était jeune mais paraissait en connaître long sur le sujet. Puis le tournis me prit. Je serais incapable de te détailler davantage ce que je fis ce jour là. Mathias jouit en moi. Son jet brutal et chaud envahit ma bouche. Je crois avoir recraché au moins la moitié du liquide qui a coulé sur mon ventre. J’avalais tout de même le reste. Je me souviens encore par contre du goût salé de mon premier sperme. J’ai gardé longtemps ce jour-là ce goût dans ma bouche. Je me rappelle de n’avoir rien mangé pendant 24 heures pour garder le plus longtemps possible le goût du sexe. Dès cet instant, je suis devenue une accro du sperme. J’aime encore plus avaler le tien car celui-là c’est l’Amour.

Le moment était venu de faire une pose dans le récit. Il faisait froid maintenant dehors. Séverin enlace Ynès et ils rentrent. S’allongeant sur le lit, ils s’embrassent, mêlant leur salive dans une danse endiablée de leurs bouches. Séverin veut lui montrer combien le récit de cette ancienne vie, bien qu’incomplet encore, n’a aucun effet sur son Amour. Ynès recherche dans cette étreinte, la raison toujours renouvelée de croire encore au futur et à l’Amour de sa Vie.

Ynès se lève et se dirige vers le coin cuisine. Elle prépare du café. Le récit ne fait que commencer. La nuit sera sans doute longue et blanche. Ils ont besoin de garder les esprits vifs pour tout connaître d’eux même. Une bonne odeur de café frais précède Ynès et son plateau. Elle le dépose au pied du lit et emplit deux tasses. Ils savourent en silence le breuvage noir et bouillant en soufflant par petits coups.

Ynès reprend le cours de son histoire.

 Alexandra avait décidé de la dépuceler. Elle lui ordonna de se mettre à quatre pattes. Mathias se plaça derrière elle et lui baissa lentement sa culotte. Alexandra lui interdit de me la retirer complètement.

 -          Écarte bien tes jambes. Tes fesses doivent s’ouvrir pour montrer que ton homme peut s’introduire en toi. Cambre-toi. Quand tu sentiras son sexe à l’entrée, il te faudra pousser sur tes sphincters pour les ouvrir.

Je sentais mon cœur battre la chamade. Mathias cogna son gland contre mon trou. Alexandra l’interrompit.

 - Tu es vraiment un gros paysan puant. Tu t’imagines sans doute défoncer cette pétasse à sec. N’oublie qu’elle est vierge. Tu dois d’abord la préparer. Même si elle est consentante et ouverte il faut la lubrifier.

- Lèche-la.

 Je sentis la langue douce et fraîche qui caressait mon anus. C’était une merveilleuse sensation. Il resta longtemps ainsi. Il devait lui aussi y prendre beaucoup de plaisir. Petit à petit et sur les conseils de la matrone Alexandra; il appuya sur mon anus avec sa langue et elle entra. Puis un doigt prit le relais. Je le sens encore s’introduire en moi et me fouiller.

Séverin pendant cette explication a contourné Ynès et s’applique à refaire exactement tout ce qu’elle a découvert avec ce dénommé Mathias.

 - Oh, oui ! Mon Amour comme ça.

 Séverin introduit un puis deux puis trois doigts dans l’anus d’Ynès.

- Tu triches, Mathias me pénétra seulement avec un doigt avant de m’enculer.

 - Mathias était un minable qui voulait se faire un cul. Moi je veux te faire jouir. Etant ton Maître, tu vas recevoir, ce soir, ma main entière dans ton cul. Seul un vrai Maître peut enfoncer sa main ainsi. Et puis comme cela tu oublieras désormais cet individu.

 - Chéri, ne sois pas jaloux de ce garçon. Il découvrait comme moi des plaisirs nouveaux. J’ai découvert ce plaisir avec lui. Il m’a conduite au sexe mais du mauvais côté. Avec toi, je découvre le sexe - le bon sexe. Le sexe sain. Enfonce ta main en moi car je suis et serai tout le reste de ma vie ton esclave. Enfonce-toi profondément et reste planté en moi.

 - Comme tu peux le deviner après cette préparation, Mathias s’introduisit en moi et me fit l’amour pour la première fois. Paula prenait sans cesse des clichés. Elle changea même de pellicule deux fois. Dès qu’il eut déchargé, Alexandra m’obligea à le sucer à nouveau. Je tiens ce goût étrange de sucer tout ce qui s’est introduit en moi de ce jour. Lorsque tu auras introduit ta main et que tu la retireras, je la sucerais longuement aussi.

 Séverin fait la moue. Il n’aime pas trop cette dernière parole mais il doit respecter sa femme.

 Sans plus penser à la sortie, il oblige Ynès à se mettre à quatre pattes. Puis il s’enduit la main gauche de vaseline et fait pénétrer lentement tous ses doigts. L’anus d’Ynès est offert et complice. La main disparaît très rapidement dans le cul de sa femme. Il fait quelques mouvements de va et vient  et quelques rotations pour s’y faire une place suffisante et s’immobilise.

 - Continue, esclave.

 Ynès bande légèrement. Séverin fait mine de ne pas remarquer cette manifestation du plaisir qu’il lui fait.

- Mathias en plein suçage voulut se dégager. Alexandra l’en empêcha. Mathias lui expliqua qu’il voulait uriner. Alexandra lui expliqua que désormais tout ce qui sortirait de ses couilles était un cadeau pour sa femelle. Il devait donc uriner dans ma bouch.e ou dans ma chatte. Je compris que ma chatte était mon anus

 Mathias me demanda d’ouvrir à nouveau ma bouche et il y plaça lui-même sa queue. Je sentis bientôt un jet dru qui faillit me noyer. Mathias s’en aperçut et pissa en plusieurs fois afin que j’aie le temps d’avaler chaque goulée. Le goût était déplaisant, âcre et fort. Mais j’obéissais. Ce garçon m’avait  enculée et je l’ai sucé. Il était normal que j’avale tout ce qui venait de lui.

 Séverin enfonça sa main plus profondément.

- Si je te demandais de faire pareil tu accepterais.

 - Oui, immédiatement.

 -          Chiche.

 Avec difficultés à cause de la main, Ynès, sur le dos, se glisse sous le sexe de Séverin et le prend dans sa bouche.

 - Non Ynès, je plaisante. Je ne veux pas t’obliger à faire cela.

 -          Maître ! Tes désirs sont des ordres pour moi. Je suis faite pour t’obéir et te servir. Je désire recevoir tout ce qui sort de toi désormais partout et devant tous.

 - Le feras-tu vraiment devant Bénédicte et Antoine.

 - Tu sais qu’Antoine servira de la même manière. Je le ferai avec un immense bonheur.

 Séverin prend goût à tout cela. Il se dit qu’il ne doit pas se priver d’un plaisir quand cela lui plairait. Puisqu’elle voulait être son W-C qu’il en soit ainsi désormais. Il lui demande d’ouvrir la bouche et comme Mathias pissa par à coups. Il voit son urine emplir la bouche d’Ynès. Quand elle est pleine. Il aperçoit sa langue qui s’agite dans le liquide puis tout disparaissait. Il vide ses couilles puis Ynès retrousse son sexe et le lèche.

 -Tout à l’heure, tu auras le reste.

 Ynès ne répond rien. Elle reprend sa place et attend que Séverin replace sa main au plus profond d’elle avant de poursuivre.

 Mathias ordonna à Béatrice de se remettre devant lui à genoux et de s’offrir. Béatrice avait le cœur qui battait à tout rompre. Elle avait depuis si longtemps vu des pines dans les toilettes. Elle avait souvent rêvé qu’un garçon lui plantait son sexe entre les fesses et Mathias allait assouvir son rêve fou. Elle sentit quelque chose de chaud s’appuyer contre ses sphincters. Ne sachant pas quoi faire, elle attendit. Mathias, conseillé et guidé par Alexandra s’enfonça lentement en elle. Béatrice sentit le sexe chaud s’introduire et plonger dans ses entrailles. C’était doux. Mathias la besogna maladroitement. Béatrice était ballotée; ses propres couilles se balançaient en rythme. Elle sentit bientôt son cul inondé par un courant chaud. Elle avait du sperme en elle. Un garçon venait de la dépuceler et elle en était heureuse. Mathias se retira rapidement et lui dit :

 - Je veux te chier dessus. Si tu l’acceptes, tu seras mon esclave et j’aurai tous les droits sur toi. Tu es d’accord ?

 Je ne répondis rien et je m’allongeais sous lui. Je le vis s’accroupir au-dessus de ma tête. Je pouvais voir son anus bien ouvert. Je me déplaçais pour centrer mon visage au-dessous du trou.

 Alexandra devenait folle.

 -  Chie lui bien. Tu as une sacrée pute. Si tu veux, je te l’échange contre cette conne de Paula.

Paula dit qu’elle n’était pas d’accord. Alexandra la gifla et lui ordonna de se déshabiller et de faire que moi. Paula retira sa robe. Elle ne portait rien dessous. Elle s’allongea sous Alexandra qui prit la même pose que Mathias.

-J’ai une idée. On va chier ensemble. Quand elles auront de la merde sur la tête, elles s’embrasseront et Béatrice la violera. Elle la violera à chaque fois que nous nous verrons.

 Mathias donna son accord. Paula, cette fois, ne dit rien. On se regarda toutes les deux. Paula semblait morte de peur mais elle ne pouvait sans doute rien dire.

Je vis l’anus de Mathias s’ouvrit lentement. Je l’entendais qui forçait. Bientôt un rond brun foncé apparut au centre de l’anus. Je jetais un coup d’œil vers Paula. Elle attendait que l’étron d’Alexandra se détache de son cul. Il était long et plus clair que le mien. Paula souleva sa tête. Elle reçut le cadeau de sa copine sur son visage et se rallongea.

Je fis de même et je levai ma tête vers l’anus de Mathias. Je me disais qu’il fallait faire ainsi. Je fermais les yeux.

 - Ouvre tes yeux, connasse, je n’ai pas fini.

Mathias en profita pour me gifler violemment ma verge et mes testicules. La douleur fut intense. Je me suis mise à pleurer. J’avais envie de vomir. Mais j’écartais mes paupières et je laissais tomber sur moi un dernier étron plus petit.

 - Embrassez-vous mes chéries.

Paula se releva et se coucha sur moi. Elle ouvrit sa bouche malodorante. Elle colla ses lèvres aux miennes et m’embrassa. Je ne savais plus où était ma langue et la sienne dans cet amas merdeux mais le baiser dura longtemps. Paula devait être habituée à cela. Elle n’arrêta le baiser que sur l’ordre d‘Alexandra.

 - Stop ! Caressez-vous !

 J’eus beaucoup de mal. Mon corps refusait mais mon esprit avait déjà accepté. Paula alla plus vite puis elle s’empara de mon sexe et le fit disparaître dans sa bouche. Elle me suça. Ma queue se gonfla bientôt. Tout ce qui arrivait dépassait mes rêves les plus fous. Une fille me suçait, moi, le garçon qui ne voulait pas en être un. Ma verge bien tendue, elle se releva et se planta en moi à califourchon. Elle menait la danse et c’est presque malgré moi qu’elle reçut ma semence. Avant de se lever, elle nettoya ma verge puis prit la place de Mathias et m’obligea à lui nettoyer le vagin. Je gouttais ainsi mon sperme pour la première fois.

Je restais étendue sans réaction. J’entendis Alexandra donner ses derniers ordres.

 - Mathias, tu attends que je te fasse signe. On se retrouvera ici. En attendant prend soin de ta femelle. Fais la reluire, élargis la souvent et gros. N’oublie pas de la battre aussi. Regarde la mienne : elle obéit au doigt et à l’œil.

 Joignant le geste à la parole, elle désigna un galet oblong abandonné sur le sol. Paula le ramassa et fit mine de le présenter devant son vagin. Alexandra secoua la tête, Paula se tourna et se courba. Elle présenta le galet devant son anus et attendit.

 -          Allez ! dit simplement Alexandra et Paula enfonça d’un coup sec le rondin dans sa totalité. Alexandra se rhabilla et donna sa robe à Paula qui fit de même. Mathias se rhabilla aussi. Je restais seule allongée avec pour tout vêtement le soutien-gorge. Les deux jeunes filles partirent. Alexandra s’assurant que Paula gardait le galet dans le cul pour marcher. Mathias, une fois seuls, m’ordonna de me relever. Je me tins debout devant lui.

 - Essuie-toi avec des feuilles.

 -Remets ta culotte. Tu vas rentrer seule en culotte et soutien-gorge et sans tes vêtements d’homme. Tu dormiras ce soir ainsi.

 Il partit en emportant mon pantalon et ma chemise. Il prit même mes sandales. Je restais presque nue, en tout cas mes nouveaux vêtements indiquait désormais clairement mon statut de gonzesse.

 J’attendis la nuit noire pour m’aventurer vers la ville et l’internat. Je me glissais silencieusement dans les couloirs. Durant tout le chemin du retour je craignis de faire une rencontre. J’avais froid. Je me glissais rapidement dans les draps. Il faudrait que demain je me lève avant tout le monde pour pouvoir m’habiller. Je m’endormis en pensant à cette drôle de journée. Mon cul gardait le souvenir de mon dépucelage. Je compris que ma vie prenait un nouveau tour.

 Le jour se levait. Je redoutais de voir les autres se lever. Je sautais vide du lit et m’habillais puis j’allais aux toilettes. Mon anus était encore baveux. Le sperme de mon amant était encore là. Sa merde et son urine aussi. Je décidais pourtant de m’en débarrasser. Puis je revins au dortoir. Les autres garçons me regardaient silencieusement. J’eus peur tout à coup. Mathias avait-il parlé ?

 Au fond du dortoir, le surveillant m’attendait.

 - Monsieur Dominique SOLE, vous êtes attendu immédiatement chez monsieur le Directeur.

 Plus de doute. Quelqu’un avait parlé. En passant devant les autres garçons, je gardais résolument le regard vers le sol. J’avais l’impression que tous voyaient mon soutien-gorge et ma culotte. Mon regard se releva pourtant en passant devant Mathias. Il ne dit rien. Il semblait lui aussi ne rien comprendre et semblait également redouter une convocation chez le Directeur. Il me fit seulement comprendre que je devais me taire.

Le surveillant m’entraîna sans un mot et frappa bientôt à la porte du Directeur du collège.

Une voix forte cria d’entrer. La porte s’ouvrit. Je n’avais vu ce bureau que je jour de mon arrivée ici. Il était grand et spacieux. Tout le mobilier était riche. Le Directeur se tenait assis à son bureau. Il se leva à mon arrivée. Cela me surprit car si quelqu’un avait parlé, la réaction du Directeur ne semblait pas adaptée.

 -Assis toi mon petit.

 La mine du Directeur ne me disait rien qui vaille. J’attendais avec frayeur de l’entendre me reprocher ma conduite d’hier. Il allait me traîner dans la boue, avertir ma grand-mère et ma mère et le dire à tout le monde. Peut-être serais-je oblige de me dévêtir en public pour que tous puissent voir ma conduite.

 - Tu dois te demander pourquoi je t’ai demandée de venir si tôt ce matin ?

 - Oui Monsieur le Directeur.

Je répondis en baissant la tête.

 - J’ai plusieurs mauvaises nouvelles pour toi.

Le Directeur se leva et vint s’asseoir à côté de moi.

 - Ta chère grand-mère vient de décéder.

Ma vie s’effondrait tout d’un coup. Cette grand-mère qui était encore le seul lien avec un passé agréable sinon heureux disparaissait comme par magie. Le Directeur continuait à parler.

 -  ... Ta mère refuse de payer ta scolarité, aussi je me vois dans l’impossibilité de te garder. Tu dois rejoindre aujourd’hui même ta mère. Tes études ne sont pas brillantes. Tu vas devoir trouver du travail très vite.

Il me raccompagna à la porte de son bureau. Le surveillant attendait. Il me prit par l’épaule et me raccompagna dans les dortoirs. Ceux-ci étaient vides. Les autres étaient en train de déjeuner avant de commencer leur journée de cours.

 - Dépêche-toi, ton train est dans une demi-heure.

 - Mais pourquoi dois-je partir ?

 - Monsieur le Directeur te l’a expliqué tout à l’heure. Encore une fois, tu n’écoutais pas. Mon pauvre Dominique, je ne sais pas ce que tu feras dans la vie. Tu serais une fille encore on pourrait peut-être te marier, mais toi....Ta grand-mère est morte le mois dernier et plus aucun mandat ne nous est parvenu de ta mère depuis. Monsieur le Directeur a envoyé un rappel et ta mère nous répondu hier que si nous nous pouvions lui faire crédit, nous devions te renvoyer chez elle à Marseille. Allons dépêche-toi.

Je voulais dire au revoir au moins à Mathias. Un pauvre ne doit pas vivre avec les riches. Je faisais partie désormais des pauvres bougres. Je quittais l’internat avec Mathias pour seul regret.

 Le surveillant accepta et partit appeler son ami.

 Mathias arriva. Il avait couru. Il haletait. Je le mis au courant de ma nouvelle situation. Il me fit promettre de lui écrire ma nouvelle adresse et qu’il viendrait me voir aux prochaines grands vacances.

 Il me prit dans ses bras. Je me mis sans pourvoir le retenir à pleurer doucement.

- Est-ce que tu as aimé ce que nous avons fait hier dans le bois ?

 Sans dire un mot, je hochais la tête.

 - J’ai envie de te prendre avant que tu partes, ici, dans le dortoir sur mon lit. Viens.

 Je le suivis jusqu’à son lit. Mathias ouvrit les draps et s’allongea.

 - Déshabille-toi, mais garde ta culotte et ton soutien-gorge.

 Je défis mes vêtements et me retrouvais en femme devant lui. J’étais bien et calme. Même si le surveillant était entré, je n’aurais pas essayé de me cacher. Mon amant me désirait.

- Ouvre ma braguette et suce-moi.

 J’obéissais. Le sexe de Mathias était moite et déjà grand. Il avait envie de moi. Je le pris dans la bouche et je suçais. Je sentis très vite un liquide brûlant envahir ma bouche. Il pissait. Docile, je buvais son urine comme je l’avais fait la veille.

 - Ah ! Ca fait un moment que j’avais envie de te pisser dessus. Je me retenais depuis que je me suis réveillé. Appuie-toi maintenant à la fenêtre et cambre-toi.

Dès que je pris appui, je m’aperçus que quelques garçons du pensionnat étaient installés en face de nous derrière la vitre. Je fermais les yeux mais je ne bougeais pas d’un pouce. Mathias avait révélé ma vraie nature. Si j’étais restée dans cette école j’aurais passé ma vie une queue entre les fesses. Mathias retira son pantalon et s’approcha de moi. Il soufflait fort. Il s’appuya contre moi et ouvrit la fenêtre. Les voyeurs se rapprochèrent. Un des garçons monta sur l’appui de la fenêtre, sortit son sexe et me pissa sur le visage. J’ouvris les yeux. L’urine me brûlait les yeux. Mathias me chuchota à l’oreille de jouir en faisant du bruit. Il voulait que les voyeurs en aient pour leur argent. Il avait donc fait payer pour le spectacle.

 Incapable de faire quoi que ce soit. J’ouvrais la bouche au moment où Mathias me transperça l’anus. Et je gémis autant pour en donner aux spectateurs pour leur argent que de plaisir. Un autre garçon remplaça le premier et profita de ma bouche ouverte pour introduire sa pine dans ma bouche.

 - Suce ! dit Mathias.

 Obéissante, je le suçais. Je fus prise en même temps par tous mes orifices. Dès que Mathias eut terminé, un autre garçon prit sa place. J’ai, ce jour là, satisfait les dix garçons soit dans ma bouche soit dans mon cul. L’orgie s’arrêta avec l’arrivée du surveillant. Celui-ci arriva en silence derrière nous et usant d’une badine et flagella mes amants. Ils prirent la fuite. Je me retrouvais seule, ma culotte en dentelle rose aux chevilles, la bouche et le cul noyés de sperme et le soutien-gorge au-dessus des seins.

 Le surveillant sans un mot me fouetta durant de longues minutes. Quand il cessa, il m’ordonna de me rhabiller et de le suivre. Il ne fit aucun commentaire.

Nous sortîmes du pensionnat. Il ne m’avait même pas laissé le temps de m’essuyer. Je dûs passer ma langue sur les lèvres pour effacer les traces de sperme. Il était froid et salé. Durant tout le trajet à pied vers la gare, je sentais que ma culotte était trempée. Mes fesses me brûlaient de la fessée. Mon anus était douloureux de ces viols successifs. J’emportais un souvenir cuisant de mes amours contre nature, comme on dit. Contre nature mais si doux finalement. Mathias sans le savoir, me donnait beaucoup de forces pour ce qui allait suivre.

Lorsque le train démarra, le surveillant me serra la main et dit :

- Sois prudent gamin. Tu choisis une façon de vivre difficile et semée d’embûches. Ne te donne pas à n’importe qui. Adieu.

 Malgré sa fessée, je levai la main en signe d’adieu à cet homme qui durant toute ma période au pensionnat s’était montré compréhensif.

Par sentiments-et-soumission - Publié dans : Ynès - Communauté : plaisirs SM
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Samedi 20 avril 6 20 /04 /Avr 10:59

Chapitre 8

 Séverin dégage sa main qui est ankylosée par son immobilité dans l’anus d’Ynès. Elle s’en empare immédiatement et la nettoie avec beaucoup d’application. Séverin détourne la tête pour laisser Ynès finir son travail. La jeune femme s’installe à nouveau confortablement et poursuit son récit.

- Mon départ de l’internat fut une grande douleur et un soulagement. La douleur d’abandonner Mathias mais un soulagement. Je n’aurais pas à me cacher en permanence. Le retour vers ma mère était par contre, plein d’incertitudes. Pourquoi avait-elle choisi de me prendre avec elle. Cela faisait deux ans qu’elle n’était pas montée à la ferme. Ma grand-mère était morte et avait été enterrée dans l’indifférence générale. Ça, je l’apprendrai beaucoup plus tard. Le voyage en train fut rapide et insipide. Je n’en garde que très peu de souvenirs. A mon arrivée à la gare, je pris un bus qui me descendit jusque sur le port. Ma mère habitait un modeste studio quelque part le long des quais. Je savais depuis longtemps qu’elle se prostituait dans les bars à marins. Ma grand-mère n’en parlait pas mais faisait trop d’allusion. Le Directeur du collège m’avait remis une lettre d’elle :

« Quand tu arriveras à Marseille, ma poule [elle s’adressait toujours à moi au féminin] tu descendras sur le port et tu chercheras le Bar des Amis. Là-bas, tout le monde me connaît. On t’indiquera où je crèche. Ne t’attends pas à vivre dans le luxe. »

 Il n’y avait aucun petit mot de tendresse en dehors de ce Ma Poule mais ma mère n’avait jamais eu aucun mot ni aucun geste d’amour pour moi. Je me rendis à l’adresse. Le bar était sombre. Ma mère était là mais je ne l’ai pas reconnue. Je demandais après elle. Le barman me désigna du bout du menton une femme rousse assise sur un tabouret pivotant. Elle portait une jupe courte et fendue largement des deux côtés et un corsage trop étroit pour sa poitrine généreuse et trop court pour pouvoir espérer tout cacher. Elle avait l’air de ce qu’elle était. Elle se tenait les jambes écartées et pivotait sans cesse sur son siège. Elle montrait à tous son sexe. J’allais lui parler lorsqu’un marin l’accosta. Il lui dit quelques mots à l’oreille, elle acquiesça et se leva. Je n’avais pas bien l’habitude des putes mais je supposais qu’elle allait monter dans quelque chambre de passe. Je m’apprêtais à attendre un moment quand le marin parlant à voix haute demanda le silence et l’attention de tous les consommateurs.

 - Eh les gars ! Cette pute nous lance un défi. Elle se prétend capable d’enfourner dans ses deux trous 300 crayons à papier. Si elle réussit, elle veut qu’on lui paie 10 euros par crayons et 200 pour tout crayon supplémentaire. Si elle échoue, elle veut qu’on l’attache en croix et on pourra lui faire sa fête autant de fois qu’on le pourra aussi longtemps qu’on voudra. Elle précise que sa fête passe par tout y compris les coups. Pour amorcer, il faut réunir les 300 crayons, 100 euros pour chaque pièce de vêtement à enlever et 1 000 euros pour le taulier.

Le bar fut en révolution. Chaque consommateur sortait de sa poche son argent et le déposait dans deux corbeilles que le barman avait immédiatement sortit de dessous le comptoir. Personne ne s’apercevait de ma présence. Je voulais voir si ma propre mère était capable de faire cela et si un anus pouvait en recevoir autant.

Un serveur sortit acheter des crayons de couleur dans la papeterie voisine. Quand il revint, on comptabilisa les crayons. Il y en avait 325. Ma mère qui était montée sur le comptoir, prit la parole. Un grand silence se fit. Elle avait la voix douce et dure en même temps. La vie ne lui avait pas fait de cadeaux sans aucun doute et la disparition de mon père n’avait rien arrangée. Ma grand-mère ne m’avait jamais rien dit du passé de son fils et de sa belle fille. Elle ponctuait seulement ses rares confidences par ces mots : « La catin ». J’en compris très vite le sens.

 - Je suis d’accord pour 325. Je commence à me déshabiller dès que la corbeille sera pourvue.

 - Qu’as-tu comme vêtement salope ? demanda un marin.

 -  A toi de deviner. S’il n’y a pas assez, je m’arrête. S’il y a trop c’est un petit cadeau que tu me fais.

 La corbeille circula rapidement et revint sur le comptoir. Le taulier compta les billets et annonça : 800 euros.

 Ma mère remercia l’assistance et commença à se défaire. Elle n’avait pas le style raffiné des strip-teaseuses. Elle dégrafa son corsage. Ses seins jaillirent; ils étaient lourds mais beaux et bien ronds. Des sifflements jaillirent de toutes parts. Elle enleva ses chaussures et fit glisser ses bas. Puis elle remit ses chaussures. Elle dégagea la fermeture éclair de sa jupe et la laissa tomber. Elle était maintenant entièrement nue. Elle se rasait le pubis : elle écarta ses jambes pour que chacun puisse la voir et détailler son anatomie intime. Elle écarta ses lèvres vaginales et ensuite ses fesses. Elle voulait que chacun puisse constater qu’il n’y avait pas de trucage : Son cul et son con étaient normaux.

Toujours debout sur le comptoir, elle s’accroupit dos à la foule et demanda que chaque participant lui enfonce un crayon dans chaque trou. Le défilé s’organisa rapidement. L’anus et le vagin furent vite occupés par de nombreux crayons. Les marins en profitaient pour y glisser un doigt ou un bout de langue. Ma mère ne disait rien. Le barman comptait chaque crayon nouveau. Quand il fut à 100, il demanda l’autorisation de faire une pause mais les marins refusèrent. La torture allait commencer. Ma mère n’avait plus le temps entre chaque crayon de se relâcher en soufflant pour détendre ses muscles. Elle commença à gémir au 120ème. Chaque nouveau crayon fut de plus en plus douloureux. Elle se trémoussait et commença même à essayer d’éviter les crayons et au 149ème elle se coucha à plat ventre sur le comptoir et dit qu’elle ne pouvait plus.

Aussitôt, les marins la prirent, la déposèrent à plat ventre au sol et l’attachèrent à un lustre. Puis ils firent monter le lustre à hauteur de braguette, comme dit l’un d’entre eux. Le barman eut juste le temps de venir lui retirer les crayons doucement. Un marin prétendait déjà lui arrachait d’un coup. Quand ma mère fut à nouveau libre, ce fut la razzia. Les hommes commencèrent à se battre pour pouvoir la prendre qui par l’anus qui par le vagin qui par la bouche. Puis on eut l’idée de lui attacher des verres plein de bière au bout des tétons qu’elle avait turgescents. Les seins s’allongèrent. Elle poussait des cris que personne n’écoutait. Un groupe de marins l’obligea à boire leur urine. La partouze était lancée. Elle devait durer toute la nuit. J’ai fini par m’endormir par terre dans un coin.

 Au matin, je fus réveillée par les plaintes. Le bar était vide, ma mère toujours suspendue au lustre débordait de sperme : il collait ses cheveux, son anus saignait une liqueur blanchâtre. Elle avait une bouteille de vin à moitié pleine qui lui distendait l’anus. Je m’approchais d’elle doucement et je l’appelais :

- Maman, c’est moi Béatr...Dominique.

 Ma mère releva lentement la tête et me regarda.

 - Tu es là depuis quand ?

 - Depuis le début du concours.

 - Alors tu sais qui je suis et ce que je fais ?

 - Oui

 - C’est sans doute mieux comme cela. Veux-tu me détacher. Mais auparavant arriveras-tu à sortir la bouteille de mon cul ? J’ai envie de chier.

Je la contournais et saisis la bouteille par le goulot. Son langage était à la hauteur de sa personne. Je tirais doucement mais cela provoquait des cris de douleur. Je m’arrêtais.

 -  Continue bordel, retire-moi ce gode.

 Je poursuivis ma tache. Dès que le cul de la bouteille jaillit, il fut suivi par une bouillie d’étrons et de glaires sanguinolents. Je retirais aussi les bocs de bière vides toujours suspendus à ses seins et je fis descendre le lustre. Je la détachais et l’aidais à se remettre debout. Elle se massa les bouts de seins violacés

 - Putain, je vais marcher à l’équerre toute la journée. Va voir la corbeille.

 Je m’approchais du comptoir et trouvais une corbeille pleine d’argent.

 - Compte un peu. Tu as dû apprendre à compter dans ton collège ?

 - Oui Maman.

 - Non ma poule je ne suis pas ta maman. Appelle-moi Tina, je préfère. Tina, c’est mon nom de pute. Je ne veux plus que l’on m’appelle par mon autre nom.

Je me surpris alors à me dire que je ne connaissais même pas son vrai nom.

 - Combien y a-t-il ?

 - 3500 euros, Tina.

 - Ah ces cons, ils sont tous pareils, dès qu’ils se ruent sur mon cul, ils oublient de reprendre leur argent. Quand ils partent saouls et repus, ils l’oublient heureusement pour moi. Prends-le vite, aide-moi à me rhabiller et partons avant que le taulier ne se réveille. D’habitude je ne ramasse que la moitié des gains car je dois attendre que cet abruti se réveille et me détache.

Je l’aidais à remettre ses vêtements et nous sortîmes. Ma mère habitait deux rues au-dessus, dans un immeuble gris et puant. Son logement était au dernier sous les toits. Il était petit mais de la fenêtre, on voyait la mer. C’était beau et je ne l’avais jamais vue.

 Tina se déshabilla à nouveau et prit une douche froide puis apparemment remise sur pied, elle entreprit de préparer du café.

 - Si tu veux prendre une douche, vas-y.

 Il faisait chaud et depuis ma propre découverte du sexe, ma seule douche avait été d’urine. Je cherchais un coin pour me déshabiller. Tina se montrant en tenue d’Eve me dit qu’entre nous il n’y avait pas besoin de faire semblant. Je me déshabillais donc devant elle. Qu’allait-elle dire en voyant mes sous vêtements de fille ?

 - Eh, mais tu aimes toujours t’habiller en fille ? Tu n’as jamais eu envie de sortir avec une robe et des souliers à talons. D’être vraiment une fille.

 Je rougis et lui murmurais que oui.

- Eh bien ma poule à compter de tout de suite, tu deviens une fille. Ce que j’aurais toujours voulu avoir. Comment veux-tu que l’on t’appelle ?

- Béatrice, je répondis tout de suite.

 - Eh je vois que tu y as déjà réfléchi. Mais dis-moi c’est le nom que tu m’as dit dans le bar. J’ai l’impression que tu le portes souvent ce nom ? Sûrement dès que tu as une jolie culotte en dentelles. Non c’est con comme nom. Il vaut mieux que tu t’appelles ... voyons .... Ynès. Oui Ynès t’ira très bien. J’ai connu une pute qui portait ce nom. Elle savait faire jouir ses amants uniquement avec son cul. On ne peut pas choisir mieux pour toi. Tu es d’accord ?

 - Oui ! Tina, je voudrais te demander quelque chose.

 Tina hocha la tête tout en servant le café dans deux tasses.

 - Est-ce que boire de l’urine ou avaler du sperme, c’est mal ou dangereux ?

 - Tu me poses de drôles de questions toi. Je bois de l’urine presque tous les soirs. J’avale du sperme en permanence. Si tu me poses ces questions c’est que tu as dû essayer. Est-ce que tu as un amant ? Je parie que ton petit trou n’est plus aussi vierge !

 Je me décidais tout à coup et je lui racontais ma propre expérience.

 Elle fut ravie d’entendre mon histoire. Elle m’embrassa et me dit.

 - Ma poule, laisse ce Mathias à ses rêves. On va faire de toi une vraie petite pute. En plus avec ta jolie queue tu vas avoir un grand succès. Si tu veux, j’en parle à mon mec dès qu’on le voit. Mais attention, il voudra être le premier à te prendre. Tu ne dois pas lui raconter ton histoire. Dis lui seulement que tu veux faire comme ta mère et devenir une fille. Un dernier conseil, tu obéis immédiatement à ses ordres ou il cogne. Moi, je fais exprès car j’aime ça mais toi, il faut voir. Quand il me bat, je crie très peu et je jouis comme une folle. Il peut me demander ce qu’il veut alors.

Dès le café bu, je pris une douche. Tina m’accueillit avec une petite robe, un soutien-gorge et une culotte. La culotte était un string : La ficelle me sciait le cul en deux. Tina me dit que cela m’aiderait à être toujours prête au moindre coup de queue. Le soutien-gorge était pour fille tout juste pubère : cela convenait très bien à mon absence de seins. La robe était ultra courte. En me penchant, on devait voir mes fesses largement, me dit Tina. Une bonne pute doit toujours montrer ses fesses gratis. Elle m’obligea à porter des talons aiguilles. Elle me montra comment rentrer mes petites couilles en moi et placer toujours mon zizi sous moi. Il me fallut un entraînement de toute la matinée pour arriver à marcher sans trop de difficultés. Tina m’apprit enfin à me maquiller. J’étais prête pour entrer dans le cercle des putains du port de Marseille. A la tombée de la nuit, nous partîmes en trolley rejoindre le quartier général de Norbert, le mec de ma mère.

 Norbert, m’expliqua Tina, est un mec très laid mais qui sait parler aux femmes. Il cogne et met sur le trottoir. Il possède une villa sur la corniche du Prado. Le lieu idéal pour tous les truands marseillais. Il faut se méfier de lui et surtout des femmes qui le protègent. Elles sont dangereuses. Le trolley nous déposa à quelques pas de sa maison. Une large grille barrait l’accès. Tina appuya sur le bouton de l’Interphone et attendit.

 - Tu vas faire exactement comme moi, sans poser de question ni t’étonner de rien. Tu vas voir c’est spécial mais pas désagréable pour nous les putes.

 - Ouais ! fit une voix dure.

 - C’est Tina, je viens déposer ma semaine.

 Le portail électrique s’ouvrit. Immédiatement un homme sortit de derrière la grille et fouilla Tina. Il lui retira son sac, qu’il déposa sur le muret de clôture puis sa jupe et son tricot. Tina ne bougeait pas. Nue devant l’homme elle attendait. Il lui courba l’échine et introduisit deux doigts dans le vagin puis dans l’anus. Il finit par la bouche. Satisfait, il lui rendit son sac et se tourna vers moi. Tina ne disait rien. Elle me lança un regard semblant dire :

 - Souviens-toi bien : tu ne dis rien et tu te laisses faire. Si tu veux devenir une pute tu dois, dès maintenant, accepter la domination des hommes, de tous les hommes.

L’homme descendit la fermeture éclair de ma robe. Il souleva mon corsage jusque sous la gorge puis il me baissa la culotte.

 - Tiens, cette jeune femelle cache un trésor par ici.

Il s’empara de ma queue et la tordit en l’étirant. Je fermais les yeux. J’avais peur et mal. L’homme m’arrachait, me déchirait mais je ne devais rien dire. Je pensais que je passais mon examen d’entrée chez les putes.

 - C’est de la vraie. Elle est bien attachée et même elle bande.

 Dans mon désarroi, je me rendis compte qu’en effet mon sexe était en érection.

Il me courba en avant et enfonça sans tendresse ses doigts dans mon anus. Je lançais un regard de peur à ma mère. Celle-ci me sourit et me montrant son cul me fit comprendre de bien l’ouvrir pour ne pas être déchirée. Ce que je fis. L’homme le sentit car il enfonça un autre doigt. Il fouillait mon intestin avec fougue. J’avais l’impression que tout son bras était en moi. Il se retira, m’ordonna de retirer tous mes vêtements et de les déposer dans la poubelle où ceux de ma mère se trouvaient déjà. Ne gardant que les bas à jarretières et les souliers, nous escaladâmes le petit raidillon qui menait à la maison.

 - Tu vois, j’avais raison de préférer que tu mettes des jarretières, sinon tu aurais l’air fine maintenant. Nous allons arriver devant la maison. Il y aura encore une fouille corporelle puis nous attendrons à genoux sur la terrasse. Tu devras être silencieuse et faire comme moi. Une fois en présence de Norbert, lui seul décidera ce qu’il voudra faire de toi. Nous serons sans doute séparées. Aie confiance et jette toi complètement dans ta nouvelle vie. Elle est dure et douloureuse mais pleine de jouissance.

 Comme l’avait prédit Tina, nous subîmes une deuxième fouille corporelle minutieuse. Puis Nous nous agenouillâmes sur la terrasse. Il se passa alors une chose étrange. Un homme apporta un tréteau métallique assez bas. Il y avait deux pieux verticaux sur la barre horizontale du dessus et des anneaux aux quatre pieds. Tina se leva sans attendre et l’enjamba. Elle s’empala sur les deux pieux : un dans l’anus et l’autre dans le vagin. Elle plaça ensuite ses mains derrière son dos. L’homme qui attendait la souleva un peu par les fesses et écarta les deux pieux. Tina gémit faiblement car l’écartement imposé était important même pour elle. Puis il lui passa une sorte de collier autour du cou. Le collier de cuir avait une patte qui descendait le long des omoplates sur 10 cm environ. L’homme lui passa des menottes aux poignets et fixa le tout à la patte du collier. Ma mère gémit à nouveau doucement car ses bras étaient ainsi très remontés en arrière. La position devait être inconfortable. Elle reçut une paire de gifles, sans doute pour avoir fait un bruit. L’homme fixa ensuite des attaches à ses chevilles qu’il relia à la barre horizontale de laquelle partaient les pieux. Il tira sur la chaîne, les chevilles remontèrent. Tina s’enfonça plus profondément sur les pieux. C’était le seul endroit de son corps qui reposa vraiment sur le tréteau. Elle grimaçait de douleur mais ne dit plus un mot. Elle tourna lentement la tête vers moi et me sourit encore. Je ne le savais pas encore mais c’est la dernière image que j’ai eu de ma mère. Je ne devais plus la revoir ensuite. Dans son sourire, elle me disait, je crois, tout le bonheur qu’elle avait à faire cela devant moi et elle m’encourageait à faire de même.

 L’homme revint avec un deuxième tréteau identique. Puis avec l’aide d’un autre homme, il emporta dans la maison le corps entravé de ma mère.

Je me levais et enjambais aussi l’objet métallique. L’homme me dit de m’empaler sur le pieu de devant. Je m’accroupis et mon anus entra en contact avec le métal froid. Le pieu était lubrifié mais assez gros. Mon anus n’avait encore jamais accueilli si gros. Il fallut m’y reprendre à trois fois pour qu’il rentre. Chaque fois que je me relevais en criant, je recevais une paire de gifles. Quand je fus enfin assise, je reçus un collier en cuir identique à celui de ma mère et mes poignets et mes chevilles furent entravées. Je ressentis aussi la pénétration due au poids de mon corps ne reposant plus que sur ce gode métallique. J’avais mal au ventre. Mon cul était en feu. Mon supplice n’était pas encore fini. L’homme attacha une petite courroie de cuir autour de mes testicules et serra fort. Puis il relia mes couilles écrasées à un anneau situé au bas du tréteau et tendit la cordelette. Les couilles se distendirent comme jamais je ne l’avais cru possible. Cette douleur nouvelle effaça presque celle de mon anus dilaté. Il me retroussa le gland et fixa un cordon à sa base  qu’il relia à l’anneau et le tendit. Je ne sentais plus rien mais, en regardant mon zizi, je ne l’avais jamais vu si long et fin. Je fus aussi transportée à dos d’hommes dans la maison.

 Je pénétrais dans un large couloir sombre. On me descendit le long d’un escalier tout droit. Au bas de l’escalier, une porte métallique était entre ouverte. Derrière cette porte qui se referma derrière moi, un long couloir donnait accès à des cellules fermées elles-aussi par des portes métalliques. On me déposa à l’intérieur de l’une d’elles et on referma la porte. Je restais ainsi dans le noir total.

 ...

 Séverin se lève. Il a besoin de se dégourdir les jambes. Le récit d’Ynès est plus éprouvant qu’il ne l’avait supposé. Ynès regarde son amant se diriger vers la cuisine et se servir du café. Elle reste un moment sur le lit et s’étire. Séverin prend sa tasse et se rend sans un mot sur le balcon. Ynès après un moment le rejoint. Il est accoudé à la balustrade et semble perdu dans ses pensées. Ynès l’enlace tendrement et dépose un baiser le long de sa nuque. Elle laisse courir ses mains le long de son corps et lui caresse les fesses. Elle sait qu’il aime particulièrement qu’elle lui touche les fesses. Il ne dit toujours rien. Elle s’agenouille derrière lui et passe une main entre ses cuisses. Elle trouve tout de suite l’objet de son désir. Elle prend ses testicules et joue avec tandis que son autre main prend sa verge. Elle n’attend pas longtemps pour sentir le désir monter dans la hampe virile. Séverin se retourne. Son sexe gonflé de désir semble la montrer du doigt. Il va parler mais son mouvement tournant est interprété d’une toute autre façon par sa femme qui s’empare de lui avec sa bouche. Ynès le suce avec avidité. Séverin la laisse faire. Cela le détend. Après un moment, il prend la tête d’Ynès entre ses mains et l’oblige à abandonner son sexe et à se relever.

- Tu ne veux plus ? dit Ynès avec des sanglots dans la voix.

 - Si mon amour, je veux encore et encore. Mais pas tout de suite. Ce que tu me racontes me bouleverse et je pressens que je ne suis pas encore au bout de ton histoire. Ta nuit chez ce Norbert a dû être suivie de bien pire encore.

 - Si tu ne veux plus entendre mon histoire comment allons-nous pouvoir continuer à vivre ensemble ? Je dois te raconter mon ancienne vie. Un jour, tu pourrais apprendre certaines choses. Je veux que tu saches tout de ma bouche tout de suite.

 Séverin enlace tendrement celle qui un instant avant était à ses genoux.

 - Oui, je veux tout connaître, mais c’est dur. Je souffre pour toi. J’ai l’impression d’être moi-même attaché, empalé sur ce pieu. Et j’ai peur comme toi de te savoir dans le noir à attendre d’autres supplices.

 - J’ai peur encore parfois moi aussi. Mais si j’avais pu savoir à ce moment que je dirais tout aujourd’hui, j’aurais eu bien moins peur. Si nous vivons ensemble c’est grâce à notre amour qui est plus fort que tout. N’oublie jamais que j’avais choisi cette vie. Ma mère m’avait fait la démonstration de ce qui m’attendait. Mais j’avais hâte de vivre cette vie. Au moment de me retrouver dans le noir du cachot, j’avais dans ma gorge le goût de mes découvertes récentes. Le sperme, l’urine et la merde me tenaient chaud au ventre tout à coup. Je crois bien que j’ai bandé comme une folle dans cette nuit forcée. J’avais peur mais je voulais connaître la suite.

 - C’est cela qui est difficile à comprendre encore pour moi. Pourtant je vois bien combien jouissent Bénédicte et Antoine depuis ce matin. Je les imagine. Ils doivent être attachés et engodés. Je parierais que Bénédicte a fouetté Antoine jusqu’au sang.

 - Comment sais-tu tout ça ?

 Je les ai surpris un soir. Ils n’en ont jamais rien su. Le lendemain, Antoine marchait difficilement. Il était resté toute la nuit attaché sur le ventre, les pieds et les poignets reliés avec le rouleau à pâtisserie dans le cul. Bénédicte, toute nue, s’était couchée sur le dos devant ma fenêtre. Elle avait fixé une longue barre à ses chevilles pour avoir les jambes écartées et cette barre était coincée au taquet qui permet de fermer les persiennes. Elle s’était planté un bouquet de roses dans le fion et dans le sexe. Pour finir, elle avait accroché dix pinces à linge sur ses seins. Ils ont dormi ainsi toute la nuit. Au lever du soleil Bénédicte s’est relevée très difficilement. Quand plus tard, je suis entré dans la cuisine ils n’étaient pas frais. J’ai fait semblant de ne rien voir. Mais j’ai demandé à Antoine de mettre des roses dans ma chambre et j’ai recommandé à Bénédicte de sortir son rouleau à pâtisserie pour me faire une bonne tarte. Ils ont rougi et je suis parti heureux.

 - Tu es un coquin et un filou.

 - Fais attention, tu parles à ton Maître.

 - Pardon, Maître, dit Ynès en s’agenouillant, j’ai fauté et je mérite une punition.

 - Oui ! Je le crois aussi. Allonge-toi à plat dos sur le sol et écarte les cuisses.

 Ynès obéit. Elle s’allonge et se place sur le dos. Séverin note que sa verge est tendue et gonflée de plaisir. Il s’en saisit et la tire fortement puis la lâche et la gifle à plusieurs reprises. Ynès ne dit pas un mot malgré la douleur.

 - Ynès après ta punition, tu me raconteras la suite sans rien oublier. Mais sois bien attentive à ce que je vais te dire. Je me servirai de tout ce que je vais apprendre. Tu auras droit à toutes les tortures et toutes les punitions dont tu vas me parler. Je veux les moindres détails et surtout savoir comment cela te faisait mal et combien de temps. Bien sûr, chaque fois, tu feras profiter nos serviteurs de ta science. Je veux même que tu me dises chaque fois que tu n’auras pas assez mal et dès que tu auras une idée nouvelle, tu devras m’en faire part.

 Séverin reprend sa séance de flagellation sans attendre de réponse. Ynès n’en a aucune à donner. Séverin, son homme, son amant, son Maître vient de prendre sa vie en main et de la mener à la dure dans l’Amour.

 - Maître, servez-vous d’un objet pour frapper : cela fait plus mal et c’est moins douloureux pour vos mains. Le Maître ne doit jamais se faire mal.

 Séverin suspend sa correction et disparaît dans la chambre. Il revient avec une chaussure d’Ynès. Il la prend par le talon et frappe de toutes ses forces avec sa semelle. Ynès gémit. Il lui fait très mal maintenant, aussi mal que durant les jours qui avaient suivi son arrivée à la villa de Norbert. Séverin frappe alternativement la verge et les testicules. Il s’accroupit et pose ses fesses sur le visage de son esclave.

 - Lèche-moi pendant ce temps.

 Ynès cherche un instant l’anus de son amant tourmenteur avec sa langue puis l’ayant trouvé se met à le caresser. Elle commence par lui détendre l’œillet avant d’enfoncer par à-coup sa langue dans l’anus. Combien de temps dure la punition, Ynès ne peut pas le dire. Elle ne sent plus son bas ventre. Son esprit est entièrement tourné vers la caresse dure à son maître. Lorsque les coups cessent, elle poursuit sa tâche. Séverin se relève et l’observe. Ynès n’a pas bougé. Sa verge encore tendue par le plaisir et la douleur laisse perler une goutte de liquide séminal mais le sperme, symbole de la jouissance du mâle n’a pas jailli.

 - Relève-toi et ensuite tu viendras me raconter la suite de ton histoire.

 Ynès obéit. Elle sait combien Séverin désapprouve ce qu’il vient de faire, mais il veut lui faire comprendre qu’il l’a fait pour elle et qu’il le refera désormais. Dans la salle de bain, elle se lave les dents. Puis elle se rend au bar et boit une longue rasade d’alcool. Quand elle revient vers le lit, Séverin tient à la main la bouteille de vin maintenant vide qu’ils ont bu tantôt. Lorsqu’Ynès s’approche, il lui présente.

 - La préfères-tu côté goulot ou par le fond ?

 - Le cul appelle le cul, répond simplement Ynès.

- Ta mère m’a donné une bonne idée tout à l’heure. Tourne-toi et prends le tube de vaseline que j’ai trouvé dans le tiroir de ta commode. Passe-le-moi sans te retourner.

 Ynès tend le bras et saisit le tube en question. Elle le passe à Séverin. Celui-ci dépose une grosse couche de vaseline sur le cul de la bouteille et tenant la bouteille verticale le cul vers le haut, il dit à Ynès :

 - Empale-toi dessus. Montre-moi comment une pute sait se soumettre et obéir à son maître.

 Ynès se relève et vient s’accroupir de dos. Elle écarte ses jambes largement puis ses fesses avec ses mains et présente son anus. Elle le centre sur le fond de la bouteille et plie ses jambes. Le cul commence à avaler l’intrus lentement. A plusieurs reprises elle ressort car ses sphincters n’ont plus l’habitude de s’ouvrir autant. Après plusieurs tentatives et beaucoup de gémissements de douleur et de plaisir, Séverin voit soudain la bouteille disparaître entièrement dans les intestins de la suppliciée. Seul le goulot dépasse maintenant. Séverin prend une cordelette qui l’a soigneusement caché. Il fixe la cordelette au goulot de la bouteille et la noue ensuite autour de la taille de sa femme.

 - Tu vas garder cette bouteille jusqu’à la fin de ton histoire. Va jusqu’à la table basse, enlève le plateau et allonge-toi dessus à plat ventre en prenant bien soin de laisser tes couilles dépasser entre les rallonges. Ynès obéit encore. Elle bande et obéit. Elle ne reconnait plus Séverin. Il devient un Maître intraitable tout en la traitant avec humanité et Amour. Jamais elle n’a connu cela avant.

 Lorsqu’Ynès est prête, Séverin passant ses mains sous la table noue une deuxième cordelette autour des testicules et serre. Puis il y suspend une statuette en bronze reproduisant le David de Michel-Ange. Les testicules s’allongent sous le poids important.

 - Ton histoire me plaît, tu vois et me donne beaucoup d’idées nouvelles. Puisque tu as gardé tes couilles distendues toute une nuit quand tu n’y étais pas préparée, tu pourras sans aucun doute garder ce bronze jusqu’à la fin lui aussi.

 Il lui lie les mains derrière le dos et attache ses chevilles aux pieds de la table et les écartant. Puis il prend une bougie sur le chandelier du petit buffet et l’allume. Il attend que la bougie commence à fondre et fait couler quelques gouttes de cire brûlante sur le creux des reins d’Ynès. Il y colle le cul de la bougie.

 - Oui Maître !

 - Bien continue maintenant et surtout ne brûle pas les étapes. Je veux tous les détails.

 Ynès vaincue et soumise reprend le cours de son histoire. Elle se sent désormais légère malgré le bronze et la bouteille et surtout, heureuse. Séverin accepte sa vie et veut la poursuivre. Elle va vivre dans le sexe et la douleur avec l’être qu’elle aime plus que sa vie. La cire brûlante coule sur la peau d’Ynès. Elle a déjà une petite flaque de cire durcie tout autour de la bougie.

 - Si tu le permets, je voudrais d’abord te raconter le peu que j’ai su par Armelle : une autre pute du cheptel, ce qui est arrivé à ma mère. Cette histoire explique en grande partie la mienne. Tu l’as bien compris maintenant…

 … Tina fut transportée directement dans la salle où Maître Norbert tenait séance. Comme je le verrai plus tard, Norbert est un homme gros et laid. Il vit principalement dans sa maison. Il est entouré d’une garde prétorienne et amazone. Des hommes gardent l’extérieur mais la maison est uniquement aux mains des femmes de sa garde. Elles sont armées et dangereuses. Ce sont elles qui s’occupent des femmes et des hommes qui constituent le cheptel de Norbert. Elles sont cruelles et jouissent même de ce qu’elles font subir aux esclaves du sexe qui passent dans cette maison. Même les hommes en ont peur. Ils ne les provoquent jamais et n’essaient jamais de faire l’amour avec elles. Pour cela ils peuvent disposer tout à loisir de chaque esclave. Encore doivent-ils en faire la demande aux amazones. Norbert est le seul à avoir le droit de cuissage sur son personnel et son bétail, et, il est le seul à faire l’Amour à ses femmes. J’ai même entendu dire que chaque homme devait avoir la rondelle souple dès qu’il en avait envie.

 Tina fut donc présentée à son maître. Norbert la félicita pour m’avoir amenée. Mais il se mit en colère car elle avait détourné l’argent du dernier concours de crayons. En fait, elle était capable de prendre bien davantage de crayons dans le cul mais elle faisait exprès de perdre. Les clients revenaient toujours rien que pour pouvoir la prendre autant de fois qu’ils voulaient sans payer. Du moins en avaient-ils l’impression. Le seul ennui est qu’il fallait tremper son biscuit dans la mélasse collective. Tina lui soutint qu’il se trompait, qu’elle avait apporté tout l’argent. Mais Norbert semblait bien renseigné. Il décida de mettre Tina à l’amende. Une amazone se mit à la flageller. Le fouet était terminé par de petites pointes métalliques qui déchiraient la chair. Tina fut vite sanguinolente. Elle hurlait. Cette fois sans doute, elle ne jouissait pas.

 L’amende est la grande punition. Cela va plus loin qu’une simple fessée. Cela consiste à tourmenter une pute pendant plusieurs semaines dans un centre de dressage puis de la faire travailler dans des pays étrangers durant plusieurs mois sans être payée. La punition durait souvent une année. Puis la pute revenait et retrouvait son rang. Mais dans le cas de Tina, Norbert voulait sans doute s’en débarrasser car à ce jour je n’ai plus eu de nouvelle d’elle. Cela se passait il y a maintenant sept ans.

 - Sept ans ! Mais quel âge avais-tu ? Au fait quel âge as-tu ?

 Ynès s’aperçut qu’elle ne lui avait jamais dit son âge.

 - J’ai 25 ans. A cette époque j’avais donc 18 ans. Je suis restée au collège pendant 8 ans. J’ai ratée tous mes examens et quand je suis partie j’étais encore en troisième. Tu vois, je suis une esclave qui n’a pas beaucoup d’instruction.

 - Je te ferai rattraper ton retard. Maintenant continue.

 - Tina fut donc envoyée dans un centre de dressage. Je ne sais pas où et je n’ai pas réussi à savoir ce qui lui était arrivé là-bas. J’étais revenue dans la villa à ce moment-là avant ma mise sur le trottoir à Paris. Je n’ai rien su d’autre.

 - Si tu veux nous essaierons de trouver ensemble. Un de mes amis dirige une agence de recherche dans l’intérêt des familles. Je vais lui transmettre les éléments dont on dispose et il verra ce qu’il peut faire.

Ynès tend sa bouche pour embrasser Séverin mais sa position sur la table ne permet pas un mouvement sans déclencher des douleurs terribles. Ynès renonce.

 - Et toi alors ?

 - J’ai passé la nuit sur ce bout de métal. Mes boules pendaient comme maintenant. J’avais peur. Dans le noir j’entendais des cris, des pleurs, des plaintes. Elles venaient des cachots tout autour de moi. J’entendais des voix d’hommes et de femmes.

 Un moment, je crois m’être assoupie malgré tout. Une amazone est venue vérifier si tout allait bien. Elle en profita pour me sucer. Je ne voyais qu’une ombre. La lumière du dehors était faible. Mais je sais que c’était une jeune femme noire. Elle ne portait sur elle qu’une large ceinture. Dans la journée du lendemain, je reverrai cette noire. La ceinture de cuir lui cachait son sexe. Ses seins étaient percés d’anneaux et les deux anneaux étaient reliés par une chaînette en or. Les deux seins se trouvaient ainsi rapprochés. Au côté, pendait un fouet rigide et la clé des cachots. Tous les amazones avaient un gode dans l’anus. J’ai appris que Norbert les prenais uniquement par le cul. Il ne voulait pas que son sexe puisse être souillé par l’urine ou le sang menstruel. Elles pouvaient faire ce qu’elles voulaient de leur vagin. La jeune noire me suça jusqu’à ce que ma verge se gonfle puis elle se plaqua contre moi et se pénétra avec ma verge. Elle fit tout le travail puisque je ne pouvais pas bouger. Quand elle en eut assez, elle se retira et me laissa avec ma jouissance interrompue. Elle partit en riant à pleine gorge. Je devais la voir plusieurs fois venir jouer ce jeu. Mais une fois fut de trop et j’éjaculais copieusement en elle. Elle se retira furieuse et me fouetta jusqu’au sang. La nuit suivante et toutes les nuits que je devais passer dans ce cachot, elle revint. Mais jamais plus je ne pus éjaculer. Elle s’arrêtait toujours avant.

 Bien plus tard, je fus transportée devant Norbert. Il était vraiment très laid.

 - Tu es donc l’enfant de Tina. Es-tu une fille ou un garçon ?

 - Je suis une fi...fille.

 Je reçus un coup de cravache sur ma verge. Je devais dire Maître à chaque phrase.

 - Pourtant, je vois une belle petite queue. Et si j’en crois la rumeur qui fonctionne bien.

 Norbert éclata de rire et se tourna vers la jeune femme noire qui blanchit de peur.

 - Naïma, tu vas peut-être avoir un petit veau. On le bouffera ensemble. Et il éclata de plus belle. La jeune noire choisit de rire aussi.

 Norbert revint à moi.

 - Ta mère est partie. Avant de te laisser en pension chez moi, elle a tenu à ce que je prenne soin de ton éducation. Que veux-tu devenir ?

 La question était posée. Allais-je avoir le courage, le cran ou la sottise de lui dire ce qu’il attendait. Un deuxième coup de cravache atterrit sur mes couilles. C’est Naïma qui l’avait donné. Elle me fit face et rit. Norbert la suivit.

 - Je veux devenir une fille, bonne pute, à votre service Maître.

 - C’est très bien. Tu apprends vite à ce que je vois. Je sais que tu as des dispositions et que tu aimerais essayer certaines pratiques. Dis-moi lesquelles. As-tu déjà été sodomisée ?

 - Non Maître. Je ne connais que les godes et les pieux. Je voudrais aussi boire la pisse, Maître.

 - Je veux que tu aies une belle poitrine. Tes souhaits vont être exaucés immédiatement.

 Norbert fit un geste. Deux amazones prirent le tréteau et l’inclinèrent de telle sorte que sans être un seul instant déliée, je me trouvais sous les jambes d’un homme de la garde. Celui-ci avait la tête dans une cagoule et portait pour tout vêtement des bottes de cuir et un justaucorps à manches bouffantes qui n’allait pas plus bas que sous ses seins. Un anneau de métal cerclait sa verge et ses testicules. Il avait le pubis entièrement rasé. Je pus constater que cinq hommes étaient ainsi alignés. Une des amazones fouetta l’homme qui s’accroupit. La femme l’aida à se centrer sur ma tête.

 - Chacun de ses cinq hommes va te faire connaître les joies de l’urologie. Tu vas boire ces hommes. Puis tu retourneras au cachot. Là, mes fidèles servantes te placeront dans une autre position. Demain, ou tout à l’heure, tu auras encore le droit de manger ainsi. Puis tu auras droit de prendre un bain et tu seras préparée pour connaître la soumission et la sodomie. Ensuite tu seras à transférer dans un centre de dressage où tu apprendras ton métier de pute. Tu y resteras autant de temps qu’il faudra. Je veux que tu remplaces ta mère dans son bar. Je veux que ton cul puisse accepter même un âne (Ce mot le fit bien rire - mais je ne savais pas encore pourquoi). Tu auras droit à une superbe paire de nichons. Quand tu seras devenue une belle pute, on se reverra. Peut-être ferai-je de toi une de mes amazones.

 - Tu as été une de ses femmes ?

 - Oui mon amour. Mais là est une autre histoire.

 Le premier homme, sur une claque du fouet sur son sexe, se déplaça et me présenta sa verge. La noire me guidait. Elle me conseilla de prendre la queue dans ma bouche et de toujours retrousser le gland avec mes lèvres afin de provoquer la miction et du plaisir. Elle me dit que je devais contrôler le débit avec ma langue. En la plaçant devant le méat urinaire, je devais apprendre à arrêter le jet pour pouvoir avaler le tout sans rien renverser. Chaque homme vint à son tour au-dessus de moi. J’avais le cœur et l’estomac retournés. Je retournais à ma cellule avec la tête lourde et le cœur au bord des lèvres. La noire qui ne me quittait pas, me conseilla de tout garder sinon il faudrait s’arrêter et tout ravaler. A son avis c’était encore pire. Elle me conseilla d’avaler de grandes goulées d’air pour faire passer le malaise.

 

De retour dans mon cachot. Je fus détachée. Tous mes muscles me faisaient mal. Je ne sentais plus rien. Mon ventre était en feu du fait des coups et de la tension des testicules. Dès que je fus à terre, j’essayais de me relever. La noire posa sa botte sur mon ventre.

 - Ne bouge pas tu vas te casser la gueule.

 Je restais donc à terre. Le sol en terre était froid. Je sentis pour la première fois l’humidité et le moisi.

 - Tu sais que tu me plais bien ! J’aime les petits mecs qui veulent devenir de grandes filles. Je serai ton professeur tant que tu seras parmi nous. Et puis ta petite queue est délicieuse à sucer et à se mettre. Tu verras après, on va se régaler.

 Elle me souleva. Elle avait une force incroyable. Elle m’allongea sur le ventre et me plaça exactement dans la position où je suis en ce moment. Mes bras et mes pieds furent fixés en croix très écartés. La noire prit son fouet et me flagella longtemps. Je criais mais rien n’y faisait. Puis elle prit un objet rond et long, elle l’appuya contre ma rondelle.

 - Tiens ma chérie bouffe ça avec ton cul. Tu vas devoir le garder un bon moment. Amuse-toi bien avec.

 Elle poussa très fort. Mon cul s’ouvrit facilement. C’était gros, froid et tout lisse. Pour la première fois j’avais dans le cul une canette de bière.

Par sentiments-et-soumission - Publié dans : Ynès - Communauté : plaisirs SM
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Samedi 20 avril 6 20 /04 /Avr 11:06

Chapitre 9

 - Dis moi, ne voudrais-tu pas voir ce que font tes esclaves en ce moment ? Il va faire bientôt jour. Moi, j’aimerais les voir sans me cacher pour en profiter comme je profite de toi. Et puis, j’aimerais assez qu’ils te voient avec ta cannette dans le cul.

- Oh, mon amour quelle riche idée. Allons-y tout de suite si tu le veux.

 Séverin dénoue le bronze des testicules d’Ynès et l’aide à se relever. Il s’assure que la cannette est bien enfoncée et l’aide à enfiler sa robe bleue, celle du matin. Il a choisi la bleue car elle a deux ronds : un dans le dos qui part des épaules et qui dégage le dos jusqu’aux fesses ; sans les montrer, et l’autre, qui part de dessous les seins pour s’arrêter sous le nombril.

 - Cette robe est parfaite pour le matin. Elle montre que tu seras toujours aussi ouverte chaque matin surtout après l’opération.

 Ynès enfile sa paire de bas à jarretières associés et ses souliers bleus composés de lanières de cuir entrecroisées et surmontées d’un simple anneau. L’ensemble donne une image exacte de sa femme. La bouteille fait un dôme sur l’arrière de la robe mais cela n’a aucune importance. Ynès prend ses paquets et laisse le soin à Séverin de refermer la porte.

 - Je dois libérer l’appartement avant la fin de la semaine.

- Nous enverrons Antoine. Il se chargera de ramener toutes tes affaires chez nous.

- J’aimerais que tu viennes d’abord éliminer tout ce qui te paraît inutile. Je ne veux garder que ce que tu jugeras utile et nécessaire.

 - D’accord, je viendrai avec lui demain. Mais tu risques de ne pas retrouver grand-chose. Allons pressons, le jour n’est pas loin.

Séverin donne une tape sur les fesses de sa femme. Il s’applique surtout à donner un coup sur la cannette qui s’enfonce un peu plus. Ynès encaisse le coup sans dire un mot malgré la douleur qui s’empare de son ventre. Ils descendent les marches. Une fois arrivés à la voiture, Séverin installe Ynès en l’asseyant de profil sur le siège passager. Ynès prend soin de coincer son zizi entre ses cuisses pour le maintenir écrasé. La voiture démarre rapidement. Durant tout le trajet de retour, chacun se plonge dans ses pensées. L’histoire d’Ynès a de quoi surprendre. Elle ne peut laisser quiconque indifférent. Séverin ne l’est sûrement pas mais il se passionne pour cette histoire originale et bizarre. Il connaîtra sa femme en connaissant son passé. Il cerne déjà plus nettement la psychologie de sa compagne. Il a déjà admis la nécessité pour elle de vivre selon certaines règles qui soit le révoltent, soit le répugnent. Mais il l’aime et son devoir est de l’aider à s’accomplir. Il ne peut pas se cacher non plus, comme Ynès lui a fait remarquer qu’il y prend un certain plaisir. Est-ce un plaisir sadique ? Oui peut-être ! Il est surtout curieux ! Curieux de voir jusqu’où un homme ou une femme ont envie d’aller dans le sadisme, la douleur, la soumission ou le masochisme. Et, pourquoi ? Et comment, il ou elle, y puise son plaisir et sa jouissance ?

Ynès de son côté observe Séverin. Elle le voit très concentré sur la conduite. Mais elle suspecte déjà sans le connaître en profondeur que son esprit est ailleurs. Il pense à son histoire. Cela ne fait aucun doute. Elle aussi y pense. Elle doit encore lui raconter des faits et des personnages gênants ou terribles. Elle a fait certaines choses dont elle aura sûrement du mal à parler. La douleur que provoque ce retour du passé, qui la prend à la gorge et lui laisse un goût amer dans la bouche et une brûlure intense dans son corps. Cette douleur va faire d’elle une femme nouvelle. Une femme d’abord. Sans doute moins vraie qu’une vraie mais beaucoup plus qu’elle ne le sera jamais. Et puis, elle a rencontré l’Amour avec un grand A. Cet amour doit être sain et propre. Bien sûr, cette nouvelle vie a des relents de sa vie passée mais la différence fondamentale vient du fait que tous les acteurs de la nouvelle pièce sont entièrement consentants et qu’ils en demandent toujours plus par plaisir. Sa responsabilité est grande. Elle doit faire le bonheur de quatre personnes. En sera-t-elle capable ?

Pendant ce temps de profondes réflexions, la voiture a franchi le portail de la maison. Tout est noir et silencieux. Séverin a fait une entrée discrète. Il descend du véhicule et vient ouvrir la portière d’Ynès.

- Sors sans faire de bruit, laisse ta robe dans la voiture  et allons voir.

Bénédicte et Antoine sont dans les positions que la Maîtresse a demandées. Ils rebroussent chemin sans faire le moindre bruit. Ynès va pour monter vers leur maison mais Séverin la prend par la main et l’entraîne vers la pergola. Il ramasse une branche fine qui traîne au sol.

- J’ai envie de te chauffer les fesses.

 Ynès s’agenouille devant son Maître. Séverin la relève et la pousse en direction du jardin qui s’éveille. Les oiseaux ont entamé leur chant matinal. Il fait froid. Ynès marche devant. Séverin peut voir onduler la bouteille toujours solidement et profondément fichée dans le fondement large et accueillant de sa femelle. Il la pilote jusqu’à la pergola dont il lui a donné la clé la veille.

- C’est ici que je veux te fouetter. Donne-moi la clé.

Ynès détache la clé de son sein gauche et lui tend.

- Puisque je suis le Maître, je reviens sur ce que j’ai dit hier. Cette pergola t’appartient bien sûr mais je ne m’en interdis plus l’accès. Chaque fois que tu viendras ici, tu devras porter un gode de cette grosseur au minimum. Je veux que tu puisses rapidement t’élargir l’anus pour pouvoir un jour t’empaler sur les rondins du pont d’accès. Je vais demander à Antoine de placer un socle au fond de la mare pour recevoir un rondin et chaque matin, tu devras après ton opération venir t’empaler sur le rondin puis descendre dans la mare et y rester une demi-heure en te masturbant l’anus. Dès que tu auras jouis, tu sortiras et tu devras venir boire un bol de mon urine que je laisserai devant la porte.

 - Oui, Maître !

 - Entrons !

Séverin vient de faire jouer la serrure. Il entre le premier. Il n’a pas besoin de donner de la lumière. Les premiers rayons du soleil éclairent d’une douce lumière dorée la pièce circulaire. Séverin s’avance jusqu’au milieu et ordonne à Ynès de monter sur la table basse puis de prendre la position de soumission des esclaves. Ynès obéit. Elle s’accroupit sur la table et laissant son cul en dehors du plateau et s’assoit entre ses jambes. Sa queue ne pose pas sur le plateau car elle est gonflée et tendue à l’extrême. Séverin est en train de faire quelque chose d’extraordinaire. Il entend reprendre possession de ses terres et de sa vie. Sa première femme s’éloigne dans sa mémoire. Ynès devient la nouvelle madame Oboé.

Séverin s’applique à fouetter Ynès sur toutes ses parties sensibles. Les coups sont forts. Les traces du fouet improvisé sont profondes et la chair martyrisée saigne déjà après quelques coups.  Après les fesses et le dos, Séverin s’attaque aux cuisses et au sexe. La peau des couilles est déchirée par le bout de la badine. Ynès résiste un moment puis ses cris s’élèvent crescendo. Ynès pleure, supplie. Mais la punition reste la même. Le combat que mène Séverin avec son passé est rude et la résistance de la défunte est solide. Ynès tombe soudain dans les pommes. Sa tête vacille et devenue lourde entraîne son corps dans une chute sans parade. Seuls les bras de Séverin peuvent retenir le corps sans force qui part à la dérive de la douleur. Séverin recueille Ynès et la porte sur le divan. Il l’allonge en prenant soin de la tourner sur le côté à cause de la bouteille. Il prend une serviette éponge qu’il humecte et applique le linge sur son front. Ynès revient à elle. Elle se remet à pleurer. Séverin la prend dans ses bras et la serre très fort.

 - Pardon ma chérie. Je ne savais plus qui je fouettais.

Ynès se soulève entre deux sanglots :

- Non, mon amour, tu combattais pour ta liberté et la mienne. Les forces obscures qui te retiennent encore se sont enfuies. Je l’ai senti avant de m’évanouir. Ta femme accepte notre union. Ne me demande pas comment je le sais. Je l’ai sentie près de nous à l’instant. Elle comprend et elle nous bénit.

 Séverin prend la bouche d’Ynès et lui donne un baiser.

 - Aussi bizarre et incompréhensible que ce soit, je l’ai senti aussi. Un moment, je crois qu’elle tenait elle aussi le fouet. Mais quand tu es tombée, j’ai senti qu’elle te retenait jusqu’à ce que j’intervienne. Oui, nous pouvons vivre ensemble.

 Ils s’embrassent à nouveau.

 - Chéri, fouette-moi encore. Mais cette fois, c’est toi seul qui me punis.

 - Non, tu es trop faible !

 - Fais le pour moi, pour nous. Tu es le Maître. Ma douleur et mes cris ne doivent jamais être un obstacle à ton désir de punir. Je t’en prie.

 - Soit, reprend ta position et n’attend pas ma pitié cette fois.

 Sans dire un mot, Ynès reprend sa place sur la table et Séverin frappe de nouveau. Il la fouette longtemps. Puis :

 - Tourne-toi de face. Je veux corriger cette queue.

 Ynès en frissonnant devant la douleur inévitable qu’elle va ressentir se place face à son maître et ouvre ses cuisses. Sa verge est droite et bande. Malgré les coups, Ynès jouit. S’ouvrir face à son Maître et lui offrir sa queue pour que le Maître puisse assouvir sa colère l’excite encore plus. Séverin frappe la queue et les testicules. Ceux-ci volent à chaque coup. Ils se mettent à gonfler sous les coups. Ynès voit sa queue s’allongée encore.

 Séverin reprend ses coups et s’applique uniquement sur la verge. Au bout de dix minutes, il cesse à bout de souffle.

 - Lève-toi et allons déjeuner.

 Ynès, le corps en  sang, se relève péniblement. Séverin veut la soutenir mais elle refuse.

- Veux-tu que je fasse apporter le déjeuner ici ? Tu pourrais t’allonger sur le divan en attendant !

 - Non ! J’ai fait une promesse à ta femme hier. Je veux apprendre à la connaître par ses livres. Je reviendrais seule et godée bien sûr. Mais aujourd’hui, il n’est pas encore temps et puis j’ai quelque chose à faire. Bénédicte et Antoine nous attendent.

 - Dans ton état, cela ne me paraît pas très indiqué.

 - Mon état est celui dans lequel je devais être aujourd’hui. Tu l’as voulu et j’ai gagné le droit désormais d’être la Maîtresse de la maison. Dès aujourd’hui, je compte l’assumer pleinement.

 Ensemble, ils remontent le sentier qui mène à la maison. Ils obliquent vers les dépendances. Antoine était toujours dans la prison. Bénédicte est toujours attachée à son sommier. Elle est allongée sur le ventre. Elle a une batte de base-ball enfoncée dans l’anus du côté le plus gros. Des pinces à dessin écrasent ses seins et ses lèvres vaginales. Enfin la bouche est fermée par une grosse boule de billard de gros diamètre qui distend ses mâchoires. La nuit a sans doute été longue. Antoine est couché par terre dans sa cellule, il est menotté dans le dos. Lui aussi a une batte de base-ball dans l’anus et la bouche entravée par la boule de billard.

 Ynès, sans dire un mot, prend la badine qui l’a faite souffrir quelques instants avant et frappe très fort le dos et les fesses de la soumise pour la réveiller. Bénédicte ouvre les yeux et ne peut que constater l’état de sa Maîtresse.  La correction qu’elle vient de recevoir l’a tendue. Elle a besoin de décharger son adrénaline. Bénédicte en fait les frais. Quand elle cesse, elle la détache seulement et lui ordonne d’aller préparer leur petit déjeuner. Puis elle ouvre la porte de la cellule et corrige de la même manière son esclave. Antoine était déjà réveillé. Il reçoit les coups dans un silence total. Elle lui rend enfin la liberté. Antoine ne bouge pas. Il ne dit pas un mot, il regarde simplement sa Maîtresse une lueur d’admiration et de fierté dans les yeux.

 - Ouvre ta bouche.

 Antoine obéit. Il semble dans le même état qu’Ynès quelques minutes auparavant. Ynès retrousse sa verge et urine. Le jet doré coule dans la bouche largement ouverte. Antoine boit. Il en a autant besoin par soumission et pour affirmer sa docilité que pour se réhydrater.

 - Tu passeras tout à l’heure prendre tes ordres du Maître. Pour l’instant, nettoie la voiture. Tu gardes les pinces et la batte. Si je vois une seule tâche sur la carrosserie tu seras enculé sur le pot d’échappement de la voiture qui est encore chaud.

 Sans dire un mot Antoine se lève difficilement et sort. Il jette un coup d’œil au cul de sa Maîtresse bien rempli lui aussi et aux nombreuses marques de coups. La batte se dandine au rythme de sa marche. Séverin oblige Ynès à se courber et lui retire doucement la bouteille. Il reste un instant à admirer l’anus qui conserve la mémoire de la bouteille et reste bien ouvert. Il se demande comment il est possible qu’un anus puisse s’ouvrir autant. Puis il la prend par la taille et l’emporte vers la maison où le déjeuner sera bientôt prêt.

 De la cuisine montent des odeurs, promesses d’un déjeuner de roi. Bénédicte se surpasse. Ils entrent. La table est dressée sur la table de la cuisine. Un superbe bouquet de roses fraîches trône au milieu. L’arabica du café diffuse dans la pièce une odeur sans partage. Le pain grillé attend dans une corbeille. Il est doré et crépite encore doucement. Le beurre ramolli et des bocaux de confiture composent une mosaïque évocatrice de plaisirs gustatifs.

 - Je prends toujours mon café dans la cuisine. J’espère que cela ne te contrarie pas ?

 - J’aime aussi. Je trouve que c’est un repas qui doit se prendre sur place. La magie résulte du mélange de tous les parfums qui nous conduisent ensuite tout le long de la journée. C’est comme le parfum de l’amour.

 Les amants prennent place et déjeunent. Ils font honneur à la cuisinière. En récompense, Ynès oblige Bénédicte à se mettre sous la table et à leur lécher les pieds.

 - Que vas-tu faire de ta matinée ? questionne Séverin.

 - Je vais prendre un bain avec ta permission puis je me reposerai. J’ai besoin de faire le point après tout ce que nous venons de vivre. Déjeunons-nous ensemble à midi ?

 - Oui. Je prends Antoine. Je le mets au travail chez toi mais je te promets de faire un tri très sévère dans tes affaires. Tu ne veux rien récupérer de spécial?

 - Non, je te fais confiance. Jette tout si tu le désires.

 - Que faisons-nous pour mon copain chirurgien ?

 - Je suis d’accord.

 Pour toute réponse, Séverin embrasse Ynès puis se lève.

 - Je l’appelle donc pour arrêter une date.

Ynès acquiesce. Séverin tourne les talons et part sans se retourner.

 Ynès sent dans cette absence de geste une pointe d’inquiétude et de tristesse. Elle voudrait courir après lui mais c’est inutile. Il faut qu’elle fasse ce qu’exige l’ami Marc. Elle le fera jouir puis elle pourra devenir la femme qu’elle espère depuis toujours.

 Elle se lève et se dirige vers la salle de bain. Bénédicte a déjà préparé le bain.

 - Maîtresse, j’ai senti le Maître triste.

 - Ne t’inquiète pas, c’est un petit moment difficile. Va et fais ton travail.

 Ynès se glisse dans l’eau tiède. Les coups de fouet la brûlent un moment puis tout se calme. Elle s’endort en pensant que dans une dizaine de jours elle sera UNE autre.

 Séverin part avec Antoine. La matinée va être chargée. Il le dépose devant une agence de location de véhicules et prend la direction de l’appartement. Vers midi, il a fini et laisse Antoine qui l’a rejoint, emballer et emporter ce qu’il a gardé. Il veut passer voir Marc pour régler quelques détails puis reprend la route.

 Ynès surveille Bénédicte dans la préparation du repas. Les deux femmes sont sur la terrasse et des grillades grésillent sur la braise. Une belle salade verte attend d’être accommodée. Séverin appelle Ynès du regard et ils se dirigent tous les deux vers la pergola.

Séverin marche en silence. Il avance d’un pas pressé. Il est aussi tendu que lors de sa première visite chez Marc. Ynès le suit sans dire un mot. Devant la pergola, il s’installe dans le hamac. Ynès prend la bouteille, la vaseline et lui tend. Elle lui tourne le dos et s’accroupit. Séverin enfonce la bouteille complètement.

 - Quel salaud ! Quel salaud !

 - Pourquoi ? dit Ynès en s’allongeant sur le ventre au pied de son Maître.

 - Il exige que tu te présentes chez lui demain matin. Il veut avoir toute la journée et toute la nuit avec toi.

- D’accord ! Rassure toi, il ne fera rien de plus que de jouir deux ou trois fois. Je connais ce genre d’hommes. Beaucoup d’esbroufe et peu de jus sans mauvais jeu de mots. Il a besoin de m’avoir, de me posséder. J’ai plus l’habitude que toi de ce genre de situations. Il faut donc que je te raconte tout de suite et sans perdre une seule minute la suite de mon histoire.

Séverin soupire et sourit à sa femme. Il s’allonge et ferme les yeux. Ynès reprend son récit.

 «  Naïma me réveilla quelques temps après. Impossible de dire si cela fut des minutes ou des heures. J’avais mal. Elle m’obligea à me lever et à la suivre. Elle me fouetta sauvagement et me conduisit dans une salle toute blanche. On aurait dit une chambre d’hôpital. Elle m’allongea sur la table et me ligota presque normalement. J’avais bien sûr les bras et les jambes entravés. Mais en dehors de la cannette dans le cul tout paraissait normal. Elle éteignit la lumière et sortit en fermant la porte à clés. J’attendis encore un grand moment. La porte s’ouvrit d’un coup et la lumière se fit crue, éblouissante. Un petit homme en blouse blanche s’approcha de moi sans un mot. Il examina la cannette. S’amusant même à la faire entrer et sortir puis il palpa mon sexe et mes testicules. Il retroussa la verge et entama un mouvement de va-et-vient qui fit très vite son effet. Le petit homme se mit à rire et lécha le sperme ainsi répandu.

 - Alors, petite femme, tu bandes. Je vais t’équiper pendant la petite opération. Ce sera plus drôle.

Il prit un étrange appareil  dans un tiroir et le plaça autour de ma verge. C’était un tube de plastique transparent qui se terminait par un tube plus petit avec une poire à son extrémité. Il s’assura que le grand tube était bien en place puis appuya plusieurs fois sur la poire. Je sentis immédiatement ma verge comme prise dans un étau. Plus il pompait, plus le tube se resserrait autour de mon sexe. Et plus mon sexe était serré, plus il bandait. Je ne l’avais d’ailleurs jamais vu aussi gros.

 - Tu as une belle queue ma chérie. Bien sûr cela fait un peu mal. Mais ce n’est pas grave !

 Sans en dire davantage, il prit une grande seringue dans un autre tiroir et l’emplit d’un liquide légèrement doré.

 - Nous allons avoir une jolie paire de seins bientôt, dit-il en me caressant le bas-ventre. Mais avant, je vais te faire une petite piqûre pour que tu n’es pas trop mal après. Norbert veut que tu sois belle tout de suite.

 Il prit une autre seringue, beaucoup plus fine et me piqua les deux seins.

 Puis s’armant de la grosse aiguille, il perça le sein gauche et inocula le liquide. Je ne sentais rien mais mon sein se gonfla lentement. Il procéda de la même manière de l’autre côté. Je me retrouvais avec deux seins de jouvencelle. L’homme m’expliqua qu’il devrait pratiquer plusieurs injections car la peau devait se distendre sinon j’aurais deux seins très moches. Quand l’opération fut terminée, l’homme se retira en me laissant sur la table avec l’étrange tube en place et ma verge qui ne débandait pas. Naïma pénétra tout de suite et rit.

 - Ce vieux cochon n’oublie jamais de mettre ce truc aux mecs. Il paraît que c’est bon ! Tu es d’accord ?

 Avant que je puisse répondre, elle me souleva et me plaça un bâillon sur la bouche. C’était une boule, genre boule de billard retenue par deux sangles. Elle me détacha et m’obligea à me lever. Elle décompressa le tube et le retira. Ma verge restait bandée. Je sortis dans le couloir armé de deux seins et d’une belle queue.

Je regagnais ma cellule. Je ne reçus aucun coup de fouet. Chaque jour durant huit jours, je me retrouvais dans la salle blanche. Chaque jour, je recevais ma dose et chaque fois mes seins grossissaient. Au bout de ce temps, la peau de ma poitrine était suffisamment distendue pour que l’homme à la blouse puisse faire des incisions et me place des implants mammaires. Ce sont mes seins actuels que tu vas faire grossir encore, mon chéri. Chaque fois bien sûr, le vieil homme me plantait son engin à faire bander. Durant cette période, je n’ai mangé presque bien. Chaque soir, j’étais attachée avec un collier relié à une chaîne fixée au mur. Je me couchais et Naïma me plaçait sa bouteille de bière dans l’anus. Mes mains étaient tantôt attachées par devant, tantôt par derrière grâce au collier de cuir que l’on m’avait posé dès mon arrivée.

 Je fus ensuite représentée à Norbert. Je restais seule avec lui. Il me détailla et posa ses sales pattes sur mes seins. Il les palpa et en tordit fortement le bout. Mes tétons n’étaient pas formés comme ceux d’une vraie femme. Il décida alors que je porterai des pinces deux heures par jour pour affermir et augmenter la taille des tétons et deux autres heures des pompes pour modeler les tétons. Puis il me retourna et m’encula sauvagement. Je n’avais plus reçu de verge d’homme depuis Mathias. Cette deuxième pénétration fut un cauchemar. Il me fit mal. Il se retira aussi vite qu’il était entré. Il est plutôt du genre lapin. Il m’attacha à son lit et me viola plusieurs fois dans la même journée.

 - Tu vois que ton ami Marc ne pourra faire pire.

 La nuit suivante, je fus embarquée dans un camion. Naïma m’avait installée sur mon tréteau et je fis un voyage vers l’enfer. Le moindre cahot m’enfonçait davantage le pieu métallique que je connaissais déjà trop bien. Au lever du jour, le camion s’arrêta enfin. Le silence qui suivit l’arrêt et la fin des secousses furent un moment de répit presque agréable. Mais il fut court. Deux hommes surgirent et m’empoignèrent vigoureusement. Ils me déposèrent à l’entrée sur le porche d’une maison.

 Ils restèrent immobiles à attendre. Je ne vis pas cette nuit-là les deux corps en position de cariatides de chaque côté de la porte d’entrée. Je sus à mes dépends par la suite que chaque esclave devait à son tour « monter la garde » devant la maison. Les cariatides, nues comme tout le temps, étaient empalées soit par devant pour les filles, les vraies, soit par derrière pour les autres sur un pieu au diamètre impressionnant. Je crois qu’il devait faire quelque chose comme 7 à 8 cm. Le pieu était fixé à une poutre verticale rugueuse sur laquelle on avait aménagé deux marchepieds pour plus de confort. L’esclave avait les pieds fixés sur ces marches, les bras étaient liés derrière le dos au pieu. Tous avaient les seins percés par des anneaux. Des poids de 100 à 200 g étaient suspendus selon le bon plaisir des gardiens. Chaque esclave était sodomisé par les gardiens à la montée et à la descente.

 Dans le centre de dressage, je vécus un peu plus d’un an. Les jours se suivaient et se ressemblaient. Nous avions toujours les mêmes gestes à faire au même moment jour et nuit. Nous dormions très peu mais nous avions droit à une sieste l’après-midi. Chaque matin, on commençait par une séance de fouet. Chaque esclave était attaché à une potence au milieu du jardin. Les maîtres voulaient que chacun puisse assister au dressage des autres. Ainsi nous pouvions nous divertir un peu en assistant aux malheurs des autres. Les positions étaient la seule variation. On pouvait être attaché par les pieds ou par les mains. Parfois les cheveux. La séance était brève mais très douloureuse car les fouets étaient revêtus de pointes métalliques très acérées. Pour les filles comme moi, et nous étions plusieurs, nous avions droit parfois à une torture originale : on nous allongeait et on nous ligotait les testicules. Nous étions alors placés en extension en nous soulevant par les couilles. La douleur était intense puis le fouet tombait impitoyable.

Après le dressage, on passait au réfectoire pour déjeuner. Chacun avait sa place. De longs bancs étaient alignés dans une vaste salle voûtée. On s’asseyait évidemment sur des godes. Chacun avait le sien qu’il devait lubrifier avant de s’empaler. Une fois installées, nous attendions que l’esclave de service nous apporte un plateau que nous posions sur nos genoux. Il fallait faire très attention de ne rien renverser sinon notre repas était terminé pour la journée. Sur le plateau, un bol de soupe de légumes et une tranche de pain dur composaient le repas. Nous avions droit à trois repas par jour, toujours la même chose. Une fois par semaine, nous avions droit à un morceau de viande ou du poisson. Il y avait des jours où nous devions participer à des séances récréatives pour les invités des Maîtres. Ce soir-là, nous avions droit de goûter à tout ce que nous voulions à condition de satisfaire correctement le client ou la cliente que l’on nous avait choisi mais le lendemain nous n’avions rien. A la fin du repas, l’esclave de service remportait les plateaux, nous nous levions et nous devions nettoyer le gode de notre voisine. A tour de rôle, nous faisions le service. Ce jour-là, nous avions seulement le droit le lécher les plateaux des autres et de sucer tous les godes.

Le reste de la journée se passait à obéir aux maîtres et aux gardiens. On nous obligeait à entretenir le domaine. Chaque tâche était récompensée par une pénétration buccale, vaginale ou anale, selon l’esclave et chaque erreur était sanctionnée par le fouet. En cas de faute grave comme parler, voler de la nourriture : on était attachée à un pilori - la tête et les mains dans un carcan et les pieds écartés. On restait entre une heure et une journée selon la faute. En cas de tentative de fuite ou de prise en flagrant délit de masturbation, la punition était plus importante. On restait au carcan durant une semaine. Durant cette période, on était la proie de toutes les pénétrations possibles de la part des gardiens. Ils avaient le droit de nous violer avec tout ce qu’ils avaient envie. Au bout de ce temps de pénitence, on était transporté dans une camionnette dans la ville. Et là, on servait toujours au carcan de vide-couilles à tous les gens qui le désiraient. Quelques esclaves y ont laissé la vie : maladie ou sadisme trop appuyé.

 Le soir venu, après le repas, le maître choisissait quelques unes d’entre nous pour les parties carrées. Toutes les formes de sévices et de sexe avaient leur place dans ces parties. Les seuls moments de répit se trouvaient dans ces parties spéciales quand on ne servait qu’à la décoration. On était attaché ou suspendu avec des flambeaux ou des bougies dans les voies naturelles. On avait le loisir de voir les autres servirent de jouet sexuel alors que nous étions presque confortablement installés à l’abri de tous les assauts. C’est à cette occasion que l’on pouvait servir de cariatide.

 Au bout d’un an de ce régime, j’étais prête à devenir une pute obéissante et soumise. Je fus transférée à nouveau en camion. Le tréteau n’était plus utile. A la place, je fus ligotée et suspendue à la ridelle du camion par les cheveux, les seins, les couilles, les poignets et les chevilles. Le voyage fut douloureux et long. Dans mon anus, un gardien avait introduit un bon mètre de chaîne à gros maillons. La consigne était de garder jusqu’à la fin du voyage la chaîne dans le cul et de la chier seulement lorsque j’en recevrais l’ordre. C’est ce que je fis.

 Je revins en fait à Marseille Je devais reprendre les activités de ma mère. C’est ce qu’avait prévu Norbert depuis le début.

Plus d’une autre année après, je refaisais mon entrée dans le bar des Amis. Le patron était toujours le même. Je fus livrée saucissonnée. Le patron dont je ne sus jamais le nom trancha mes liens et m’obligea à chier maillon après maillon en me mettant sur le comptoir face à tous les clients. Il m’enfila tout de suite après et invita tous les clients à profiter gratuitement du trou. Je fus dans le bain tout de suite. Dès le premier soir, je reprenais le numéro de ma mère. Mon cul avait été travaillé durant un an et je réalisais les mêmes performances. Sauf que la barre avait été fixée à 200 crayons pour mon unique trou. Le patron me dit que n’ayant qu’un trou pour satisfaire les clients il devait s’ouvrir plus. Mes heures de travaillent furent également doublées. Je disposais de deux heures toutes des six heures pour dormir dans un coin de la salle et une heure par jour pour manger et faire une toilette complète. Je n’avais aucun chez moi.

J’ai vécu ainsi durant trois ans. Puis le bar a fermé pour trafic de drogue. J’ai dû alors exercer mes talents sur les aires d’autoroutes, le jour et sur les parkings des grandes surfaces, la nuit. Je dormais peu et baisais beaucoup. Cette période était finalement moins dure puisqu’il suffisait que je rapporte chaque semaine mon compte à Norbert pour qu’on me laisse tranquille. Plus de fouet, plus de punition sauf évidemment les mauvaises semaines. J’avais en plus le droit d’avoir un studio où je pouvais faire des passes supplémentaires. Norbert estimait que ces passes étaient notre argent de poche. Il ne prélevait que 50 % au lieu des 100 % habituels. Il constituait pour chaque pute une cagnotte pour le jour de notre retraite. J’ai entendu dire que les filles ne voyaient jamais ce jour venir. Elles disparaissaient avant. Certaines mourraient d’autres partaient pour des pays ou la fraîcheur de la viande n’était pas aussi importante qu’ici. J’ai fait la pute durant deux ans et puis Norbert m’a trouvé à son goût pour devenir son amazone.

 A partir de ce jour, je n’ai plus fait de passe. Les amazones sont pour l’usage exclusif de Norbert ou de ses principaux clients et amis. C’est là que j’ai appris à faire souffrir les autres. Les techniques sont toujours les mêmes. Faire peur et faire souffrir toujours et par surprise. J’ai ainsi vu débarquer des filles et des garçons qui comme moi ne savaient rien du sexe ou presque. J’ai agi comme Naïma l’avait fait pour moi. J’ai fait souffrir et j’ai même pris du plaisir à cela. Une fois par semaine, Norbert appelait l’une d’entre nous et passait la nuit avec elle. En fait, il baisait deux fois et s’endormait. Une fois par mois, Norbert invitait quelques bons clients à des orgies. On se donnait à qui on voulait. On devait juste avertir Norbert chaque fois qu’on allait se faire mettre. Il donnait son consentement et c’était parti. Certains avaient une grande forme et nous y passions toute la nuit. Parfois, on avait plus de chance et notre cavalier partait épuisé rapidement. C’est là que j’ai connu Marvin, l’homme du sex-shop que j’ai rencontré hier soir et à qui appartient l’appartement qu’Antoine vide actuellement. Marvin est bien sûr un fournisseur de Norbert pour tous les produits du sexe. Marvin s’était pris d’amitié pour moi. Il aime bien les filles dans mon genre. Aussi chaque fois qu’il venait, nous montions ensemble. Nous faisions l’amour plusieurs fois dans la nuit. Avec lui, ce n’était jamais comme avec les autres. Il me prenait doucement, presque tendrement. Il ne me l’a jamais dit mais il devait être amoureux de moi. Peu à peu, je me suis confiée à lui. Il connaît mon histoire comme tu l’as connaît aujourd’hui. Un soir, Marvin m’a proposé de partir avec lui. Il avait beaucoup réfléchi et pensait avoir une solution. J’étais folle de joie et terriblement anxieuse. Si cela ratait, j’aurais droit à un billet « aller » pour un pays identique à celui où ma mère a probablement fini sa vie.

Durant quinze jours, je n’ai plus eu de nouvelles de lui. J’avais peur qu’il ait renoncé. Puis un soir de partouze, Marvin est apparu. A son habitude, il est d’abord monté avec une autre fille puis m’a fait appeler. Nous avons fait l’amour sans dire un mot puis il a ouvert la fenêtre de la chambre et m’a expliqué son plan. Il parlait à mi-voix pour ne pas être entendu. Il avait obtenu je ne sais trop comment de Norbert que je l’accompagne dès le matin suivant pour aller de l’autre côté de la frontière afin de surveiller un chargement de filles nouvelles qui venaient du centre de dressage. J’ai appris à cette occasion que le centre n’était pas en France. Norbert voulait toujours qu’une amazone assiste au convoyage afin de s’assurer du bon état du troupeau avant de passer la frontière. Il confiait cette tâche à ses amazones les plus méritantes et en lesquelles il avait la plus grande confiance. Il ne m’avait jamais demandé de faire cela. Le matin, au petit jour, je partis avec Marvin sous les yeux bienveillants de Norbert qui me remit les clés du camion. Nous roulâmes sans un mot et nous passâmes la frontière. Après quelques kilomètres, Marvin stoppa la voiture sur une aire de repos et rejoint un camion. Le chauffeur descendit et Marvin en fit de même, me demandant de rester à l’intérieur de la voiture. Sitôt qu’il se fut éloigné de son véhicule, une voiture arriva et en sortirent quatre individus cagoulés et armés. Ils assommèrent le chauffeur et Marvin. Deux hommes prirent le camion et un homme montant dans la voiture. Il me menaça d’une arme. Il m’obligea à poser mes mains sur le tableau de bord et à ne plus bouger. J’obéissais.

 On repassa la frontière par une petite route. Le camion bifurqua et disparut. Nous roulâmes toute la journée dans le plus grand silence. Aux premières lueurs du crépuscule, nous atteignîmes la ville et mon pilote qui avait enlevé sa cagoule depuis longtemps stoppa la voiture devant l’immeuble que tu connais. Il m’obligea à descendre et me fit monter jusqu’à l’appartement. Il l’ouvrit et me remit une lettre. Puis il claqua la porte et disparut.

 Je me précipitais au balcon et je vis disparaître la voiture de Marvin? J’ouvris la lettre.

 «  Ma chère Ynès,

 C’est le seul moyen que j’ai trouvé pour te faire disparaître. Ne t’inquiète pas pour moi, je vais bien et j’ai de quoi me justifier auprès de Norbert. Cet appartement m’appartient. Il est le tien pour tout le temps que tu voudras. Je te propose de te laisser oublier puis dès que le moment sera venu, je reprendrai contact avec toi. Tu as de quoi manger. Sors le moins possible pour l’instant et attends de mes nouvelles. »

J’attendis six mois. Je sortais peu Marvin me faisait livrer ma nourriture. Puis un jour, il sonna à ma porte. Il ne voulut pas entrer. Il me dit simplement que je pouvais désormais sortir. Si je voulais, je pouvais travailler chez lui. Mais il faudrait être très prudente et chercher à me débrouiller sans lui très vite. Je me fis vendeuse de sex-shop durant quelques semaines. Un jour, j’eus juste le temps d’apercevoir une amazone qui entrait dans le magasin. Elle venait faire des courses. Je me cachais à plat ventre sous le comptoir. Je ne savais pas quoi faire. Ma vie m’a semblé tout à coup vide et sans but. C’est ainsi que j’ai décidé d’en finir et que tu m’as sauvée.

Séverin oblige Ynès à se tourner vers lui. Il la relève et l’embrasse amoureusement.

 - Je pensais que ta vie avait été dure pour en être arrivée à cette extrémité mais je ne pensais pas à tout cela. Tu dois me trouver bien ridicule avec mes protestations de jeune vierge après les propositions scandaleuses de Marc. Je te demande pardon ma chérie.

 - Pardon de quoi ?

 - Mais de tout !

 - Tu as sauvé ma vie et tu as redonné le goût de vivre à une fille perdue. Non, tu n’es pas ridicule et je trouve au contraire que tu me prouves ton amour ainsi. Tu pourrais me chasser après tout ce que je viens de te dire mais ton baiser me prouve combien j’avais tord d’avoir peur de tout te dire. Je vais faire l’amour avec ton ami. Je vais me donner et disparaître pour renaître à la vie pour être à toi pour toujours.

 Séverin enlace Ynès. L’étreinte est si intense qu’ils roulent jusque dans la mare.

 Ynès éclate de rire.

 - Et dire que tu veux que je m’encule tous les matins sur un pieu au milieu de l’eau. Aujourd’hui, le pieu ce sera toi.

 Ynès écarte les cuisses et offre son anus à son amant. Séverin retire rapidement la bouteille et se débarrassa de son pantalon avec difficultés et pénètre Ynès d’un seul coup. Ils font l’amour lentement en savourant le plaisir de se donner l’un à l’autre en connaissant tous leurs secrets.

 Le plaisir éclate et se répand en une onde tiède dans les intestins d’Ynès. Dès que son amant se retire, elle serre ses muscles pour conserver la semence de son amant. Ils réalisent alors qu’ils grelottent de froid. Ils sortent d’eau très vite et courent tout nus jusqu’à la maison. Bénédicte a allumé un feu dans la cheminée. Ils s’étendent nus devant la cheminée.

 - Demain doit être un jour de renaissance, dit Ynès.

 - Demain sera un jour de grande tristesse mais il donnera le jour à notre bonheur.

Par sentiments-et-soumission - Publié dans : Ynès - Communauté : plaisirs SM
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