Dimanche 28 avril 7 28 /04 /Avr 17:37

Esclave des esclaves.

Mathilde arrive enfin au fortin. Elle est prise immédiatement par les deux étalons qui la traînent plus qu’ils ne la poussent vers les cachots. Elle est enfermée dans la geôle la plus sombre. Le cachot est en terre battue sans lit, sans rien. Axel fixe son collier à un anneau placé dans le mur. Elle peut à peine s’allonger par terre, mais ne peut en aucun cas se mettre complètement debout.

La porte refermée, un silence pesant s’abat sur elle. Un silence et une obscurité infernale.

Gladys, pendant le repas, fait part à ses sœurs du résultat de ses discussions avec le chirurgien italien qui a opéré Bérengère. Elle est maintenant au point. Il lui faut deux semaines pour pratiquer les opérations et s’assurer de la bonne cicatrisation. Mais les opérations vont entraîner un arrêt des activités des futures femelles durant trois semaines. Il est donc décidé que la moitié des femelles sera opérée maintenant et que l’autre moitié attendra les prochaines vacances de Gladys. Le choix se porte donc sur Joris, Pascal et Martin. Gladys apporte aussi un cadeau. Elle a acheté sur ses deniers des implants mammaires. Lisa la remercie vivement.

Ce cadeau est magnifique. Mais la communauté t’est redevable. Tu peux exiger ce que tu veux en remerciements.

Merci Déesse. Pour le moment, je n’ai besoin de rien d’autre que de Yann ! dit-elle en riant. Mais je saurais me souvenir de cette offre. Je précise que je n’ai d’implants que pour les trois premières femelles. Il va falloir financer les autres.

Cela revient à parler de la truie. Sait-on comment se sont déroulées les négociations pour le club ? demande Edith.

Non ! Gladys a merveilleusement corrigé Mathilde sur le bateau. Pour le moment, elle est au secret dans un cachot. Je me proposais d’attendre deux ou trois jours avant de la questionner. Cela va nous laisser le temps de peaufiner notre plan de punitions.

Lisa ! Je crois que la priorité est aux opérations chirurgicales. Il y a un temps nécessaire à la cicatrisation et au suivi médical.

Je suppose que tu auras besoin de Francis à plein temps !

Vous pouvez l’appeler d’ores et déjà Francine.

Ah bon !

Oui Amira. Je l’ai questionné avant de partir la dernière fois. Elle désire signer son renoncement définitif et elle accepte l’idée de devenir une femelle castrée.

Bonne nouvelle. Cela fera une femelle de plus. Ne veux-tu pas commencer par elle ?

Non Lisa ! Je vais avoir besoin d’elle pour les opérations et les soins post opératoires. Elle doit être en état de le faire.

Comme tu veux ! C’est toi la chef !

Dès le lendemain, Les trois futures femelles sont informées devant toute la communauté, sauf Mathilde, de leur opération. Chaque future femelle est invitée à signer un document acceptant leur castration physique. Francine est invitée à signer son acte de renoncement. Les autres esclaves mâles sont informés qu’ils devront eux aussi être opérés bientôt. Aucun ne proteste ou ne fait mine d’être en désaccord avec cette décision. Même Régis semble resté sans réaction.

C’est Joris qui passe le premier sur la table. Gladys a pour cette occasion une complicité médicale avec son ex-mari. Ils répètent les différents protocoles. Francis lui communique les paramètres physiologiques. Joris reçoit une anesthésie locale afin qu’il puisse suivre le détail de son opération. La cicatrisation en sera meilleure et plus rapide.

Après la désinfection des testicules, Gladys ouvre le sac et dégage les testicules. Francis éponge le sang qui coule. Le sectionnement des canaux déférents est rapide. Gladys pose des agrafes. Puis elle découpe la peau qui recouvre le gland afin de le dégager complètement. Le pénis est placé en position basse vers l’arrière. . Les femelles pourront uriner comme de vraies femmes. Elle coud le pénis à l’intérieur afin qu’il ne puisse bouger, se rétracter ou s’allonger. Les femelles éprouveront des sensations d’érection, mais ne pourront rien faire. Tout au plus, un gonflement pourra se faire sur leur périnée. Mais cette sensation sera plutôt désagréable et passera avec le temps. La deuxième partie de l’intervention est plus artistique puisque Gladys tient à ce que les femelles aient des vulves parfaites. Les travaux de couture doivent être précis. Gladys s’amuse même à imiter un clitoris en arrangeant les plis de peau testiculaire. Pour terminer, elle fend la peau sous les seins et met en place les implants mammaires. La difficulté est de bien positionner la protubérance sous les tétons. Une fois refermée, l’incision est quasiment invisible.

Gladys prend un peu de recul et regarde sa création. Josette est devenue une belle femelle. Avec l’aide des deux étalons, le lit de Josette est installé dans la salle de soins et placé sous la surveillance de Francine. L’opération a duré deux heures. Après un peu de repos, ce sera le tour de Pascal. Martin sera opéré dans l’après-midi.

Mathilde est toujours « au secret ». Cela fait trois jours que les Reines l’ont mise au cachot avec du pain et de l’eau. Trois jours de silence et d’obscurité. La porte du cachot s’ouvre une nouvelle fois. C’est Déesse qui est devant elle !

Bonsoir truie !

Bonsoir Déesse !

Tu vas comparaître devant les sœurs. Tu vas devoir expliquer ton retard et faire le rapport de ta mission. Ensuite et quelques soit tes explications, tu seras punie.

Déesse ? … Puis-je vous parler maintenant ?

Non, tu attends d’être devant tes juges.

Lisa refuse d’entendre davantage Mathilde. Elle la détache et l’aide, malgré tout, à sortir de sa cage. Lisa a de la peine pour les décisions qu’elles ont prises. Mais Mathilde doit comprendre qu’elle n’est plus libre de ses décisions et de ses mouvements. Elle a fait un choix librement consenti. C’est Amira qui a été la plus sévère et la plus dure. C’est aussi elle qui sera chargée de faire appliquer à la lettre leur décision. Mathilde marche avec de grandes difficultés. Depuis trois jours, n’ayant pu bouger, elle est ankylosée.

Les sœurs sont toutes réunies dans la salle du trône. Lisa va s’asseoir sur son trône. Un simple tabouret est disponible au milieu de la salle.

Assois-toi ! Nous t’écoutons !

Lisa a obtenu que Mathilde puisse être assise. Ce sera moins pénible pour elle malgré tout.

Déesse ! Reines ! Par quoi dois-je commencer ?

Fais-nous d’abord ton rapport de mission !

Oui Déesse ! Grâce aux contacts que monsieur Bernard et monsieur Nils avaient pris, plusieurs gérants sont venus dès le premier jour. Aidées de Marc et de monsieur Bernard, nous avons questionné chaque candidat. Deux nous paraissaient correspondre à nos attentes et à nos conditions.

Tu dis « ils » : c’était des hommes ?

Oui Maîtresse Edith. Aucune femme n’a pu entrer dans nos critères de sélection.

Continue.

Un des deux restants avait remarqué que je portais des anneaux sur les seins. Il s’est mis à me questionner sur ces anneaux. J’ai dû lui avouer que j’étais une ancienne Maîtresse devenue esclave. Il a exigé alors que je me mette nue pour que les négociations puissent se poursuivre. Monsieur Bernard a refusé. L’homme a insisté et s’est mis à faire des propositions financières plus importantes que l’autre. Devant le bénéfice que cela pouvait représenter, monsieur Bernard m’a ordonnée de retirer ma robe. L’autre homme, moins généreux, a abandonné.

Tu as donc négocié nue !

Oui Déesse. Cela ne me gênait pas. L’homme a posé de plus en plus de questions sur qui était mon Maître. Mais Monsieur Bernard m’a interdit d’y répondre.

C’est donc cet homme qui devient le nouveau gérant !

Oui Maîtresse Gladys ! Cet homme…

Peut-on connaître son nom ?

Il s’appelle Allan Bakerbill !

Amira sursaute en entendant ce nom ! C’est incroyable ! Elle sent  monter une sueur froide dans son dos. Se pourrait-il qu’il y ait un rapport avec un autre Bakerbill qu’elle connait trop bien ?! Elle regarde ses sœurs puis la truie. Aucune ne semble avoir vu son trouble. Elle préfère garder le silence pour le moment et écouter la suite.

Donc, ce monsieur Bakerbill va gérer le club. A combien se monte le loyer ?

Monsieur Bakerbill a offert de payer chaque mois 500.000 euros.

Voilà une belle somme !

Monsieur Bernard a demandé deux jours de délai pour rédiger les actes en conséquence. Pendant ce temps, j’ai dû rester au club afin de montrer au nouveau gérant la maison.

Tu as fait les honneurs de la maison toute nue, je suppose !

Oui Maîtresse Edith. Toute nue et en laisse. Monsieur Bakerbill m’a mis un collier de chienne et j’ai dû accueillir durant deux jours, mes anciens clients en chienne. Plusieurs clients ont pu ainsi m’enculer et me battre autant qu’ils le voulaient, car j’étais en libre-service. Au bout des deux jours, Monsieur Bernard est revenu avec les actes. Monsieur Allan a offert une petite fête pour finaliser la signature du contrat. C’est durant cette petite fête que les choses se sont gâtées.

Gâtées !!! Que veux-tu dire ?

Déesse. Je devais repartir le lendemain comme prévu et être à l’heure dite sur le quai. Mais durant la fête, je me suis sentie soudain mal. La tête me tournait. Quand je me suis réveillée, j’étais allongée sur le dos et un homme me violait.

Tu veux dire qu’il t’enculait !

Non Maîtresse Gladys. Il était dans mon ventre.

Mais tu portes toujours tes anneaux de chasteté !

Oui Déesse ! Mais ce ne sont pas les mêmes. Les autres ont été brisés. Durant quatre jours, j’ai servi de vides couilles. J’étais dans une baraque de chantier et les ouvriers passaient sur moi en permanence. Quand, il n’y avait personne qui se présentait, j’étais attachée sur un fut sur le ventre. Un homme était tout le temps avec moi et me frappait. Un entonnoir avait été planté dans mon anus et je servis de pissotière aux ouvriers. C’est monsieur Bernard qui est venu me délivrer. Il est entré de force dans la baraque et a frappé l’homme qui s’est enfui. Ensuite, je suis restée chez lui durant 2 jours pour me reposer et je suis rentrée. Voilà Maîtresses pourquoi j’étais en retard.

Les femmes restent muettes. Aucune n’imaginait ce qu’avait pu vivre Mathilde. Lisa, la première, réagit.

Tu vas attendre sous la garde de l’étalon Axel dans le couloir.

Mathilde se lève et sort sous la conduite de l’étalon.

Nous voilà devant un problème ! attaque Lisa.

Pourquoi ? La truie n’avait pas à dire que c’était une esclave. Elle a voulu s’exhiber toute nue et se faire humilier devant ses anciens clients. Cela est clair pour moi.

Je t’accorde ce fait Edith. Mais au-delà de cela, la réaction de ce monsieur Bakerbill est surprenante et surtout ce qu’il lui a fait subir ensuite avec les ouvriers.

C’est surtout étonnant que notre notaire ne nous ait pas prévenus.

Oui Gladys ! Veux-tu lui téléphoner tout de suite ? Nous devons savoir ce qui se passe.

Gladys sort de la pièce et revient presque tout de suite avec son téléphone portable. Elle compose le numéro du notaire. Après plusieurs sonneries, le répondeur se déclenche. Gladys laisse un message demandant au notaire de la rappeler dans les plus brefs délais.

Nous ne sommes pas plus avancées pour l’instant. Je propose de remettre l’exécution de la sentence à plus tard.

Je ne suis pas d’accord Lisa. La sentence doit être exécutée puisque la truie a fauté.

Est-ce que vous êtes d’accord avec Edith ?

Amira qui a gardé le silence depuis un moment se lève :

Mes sœurs ! J’aimerais vous parler de quelque chose de grave. Je connais ce monsieur Allan !

Les femmes se tournent d’une seule tête vers Amira.

Tu connais cet homme ?

Oui et non, Déesse.

Explique-toi !

Vous savez que je ne suis pas venue seule ici. Régis m’a accompagnée. Régis a eu des ennuis avec la justice. Il a été condamné pour trafic de drogue. Il vendait sa merde à la sortie des collèges et des lycées. Il a sauvé sa peau en acceptant de donner le nom de son grossiste et de toute la filière. La police a effectué un superbe coup de filet et a « oublié » Régis.

Tu savais qu’il dealait ?

Non Gladys ! Régis a été un de mes nombreux amants. J’ai toujours eu plusieurs amants en même temps à une époque. Régis était de ceux-là. Mais il ne me faisait pas de confidence sur sa vie. Je l’appelais quand j’avais envie de lui. Soit il venait soit il renonçait à me baiser.

Et il venait toujours !

Oui, il était très obéissant. Quand nous avons mis sur pied la sororité, j’ai cherché parmi mes amants ceux qui pourraient convenir. C’est lui qui est revenu vers moi sans le savoir. Il venait de sortir des griffes de la police et voulait disparaître pour éviter les représailles d’un certain Bakerbill.

Bakerbill ! Le même nom que notre gérant !?

Oui ! Quand Mathilde a cité son nom tout à l’heure, j’ai cru à une pure coïncidence. Mais, ce qu’elle a dit ensuite sur son kidnapping me laisse à penser qu’il s’agit du même homme.

Pourquoi dis-tu cela ?

Quand Régis s’est confessé devant moi, il voulait que je l’aide à fuir le pays. Il me demandait de l’argent. Je l’ai caché quelques jours. Nous avons beaucoup parlé. C’est là que j’ai compris qu’il pourrait faire un bon esclave gynarchique. Pour me convaincre, il m’a servi de domestique. Quand je lui ai fait la proposition de venir sur l’île, il a tout de suite accepté en me disant que ce serait moins pire que ce qu’il risquait en restant.

Amira fait une pause ; elle regarde ses sœurs.

Continue ! Dis-nous tout ! Que risquait-il ?

Oui Ma Déesse.

Amira, elle si autoritaire d’habitude, était pour le coup très obséquieuse.

Régis m’expliqua qu’il avait rejoint cette bande très jeune. Il avait quinze ans. Ses parents étaient des petites gens sans argent. Régis ne voulait pas finir comme eux. La bande lui offrait de l’argent et du pouvoir. Il avait eu très vite deux filles, à peine plus vieilles que lui, qui faisaient le tapin pour lui. Il devait donner 50% de leurs gains au patron. Puis il est monté sur des coups : vols à la roulotte, casses de supermarchés, etc. . Régis est devenu un petit truand. Mais un jour, il a voulu s’interposer devant un autre membre de la bande qui voulait violer et maquer une fille de treize ans. Ils se sont battus et Régis a perdu. Il a été mis à l’amende. Il a perdu « ses filles » et son statut de membre du gang. Il a dû se mettre à dealer pour le compte d’un mac du nom de Bakerbill.

Voilà où ce nom entre en scène !

Ce n’est pas du théâtre ou un polar, Edith.

Excuse-moi !

Ce Bakerbill l’a d’abord obligé à consommer de la drogue. Puis, il l’a mis dans la rue pour vendre. Régis a tenté de refuser, il a été battu et violé à son tour. Ce Bakerbill l’a même obligé à se prostituer à son tour durant quelque temps. Régis a compris qu’il n’avait pas le choix et il est devenu docile et bon vendeur. Il a su regagner la confiance de son mac et reprendre du galon.

C’est à ce moment que tu l’as connu ?

Oui, à peu près. Régis m’a fait comprendre qu’il n’avait pas vraiment le choix. Il a vu des hommes et des femmes être estropiés, vendus en Afrique et même mourir pour s’être interposés à cet homme sans scrupule et sans foi. Certains sont morts d’en d’atroces souffrances. Il paraît qu’il torture avec volupté.

Et nous avons loué le club à cet homme ?

Pardon, Gladys, mais quelque chose ne colle pas dans ton récit. Tu dis que Régis a donné toute la bande à la police. Puisque tout le réseau est tombé, ce Bakerbill devrait être sous les barreaux aujourd’hui !

C’est exact Edith. Toute la bande sauf Bakerbill lui-même. Régis avait tellement peur de lui qu’il n’a pas donné son nom.

Quelle idiotie ! C’était le plus sûr moyen d’avoir des ennuis.

Je sais…

Les femmes restent plongées dans une grande réflexion.

Mais, j’y pense. Si Bernard s’est interposé, il a peut-être des ennuis !

Ce que vient de dire Lisa ne soulage personne de la chape de plomb qui est en train de tomber sur le fortin.

Le téléphone de Gladys choisit ce moment critique pour sonner.

Oui, allo ?... Bernard !!! Justement nous parlions de toi ! … Oui ! Je mets le haut-parleur !

Gladys appuie sur la touche et tend son bras pour que toutes les filles entendent. Chacune se lève et s’approche en silence.

Je n’ai pas beaucoup de temps. Mathilde a dû vous raconter ce qui est arrivé maintenant. Pardonnez-moi, mais je n’ai pas pu vous prévenir et je n’ai rien vu venir. Allan Bakerbill est un dangereux malfaiteur. Il m’a roulé. Je ne crois pas que nous pourrons récupérer le club ni que vous toucherez, un jour, un centime de loyer. Je suis en fuite actuellement. Ce monsieur n’a pas aimé que je vienne en aide à Mathilde. J’ai appris par des amis qu’il cherchait à faire le lien entre le club et le maître de Mathilde. Il est très puissant…

Qu’as-tu fait de pola ?

Pola est en sécurité. Ne t’inquiète pas pour elle. Il ne sait rien de vous. Il cherche un Maître, mais il a senti qu’il pourrait bien en tirer profit. Soyez prudentes et évitez de vous faire remarquer. Minimisez vos déplacements. Ne cherchez plus à me joindre. Je vais faire le mort pendant pas mal de temps. C’est moi qui vous contacterais le moment venu.

Bernard coupe la communication. Gladys pose son téléphone sur le tabouret où Mathilde était assise, il y a encore peu de temps. Plus personne n’a envie de punir Mathilde ou quoi que ce soit d’autre. Chacune se retire en silence dans sa chambre.

Dans les jours qui suivent, le moral est en berne. Tous les résidents ont été informés de la situation. Exceptionnellement, Lisa décide une assemblée générale ou tout le monde pourra s’exprimer. Les esclaves seront autorisés à donner leur opinion. Seule Mathilde est toujours dans son cachot au secret.

Dans la salle de soin, les trois nouvelles femelles cicatrisent correctement. Le repos obligatoire leur permet de refermer les blessures. Elles sont même autorisées à prendre le soleil dehors sur un espace herbeux. Les autres esclaves viennent les voir. Tous sont curieux de voir le résultat des opérations, mais les pansements empêchent encore de juger. Francis est celui qui est le plus pressé de rejoindre le harem des femelles.

C’est sur cet espace gazonné que Lisa convoque l’assemblée.

Mes sœurs, esclaves femelles et mâles. Vous êtes toutes et tous au courant de la situation et de la menace qui peut peser sur nous. Vous savez que nous devons ceci à la truie Mathilde qui est actuellement dans un cachot. Son sort n’est pas encore décidé, mais il viendra en son temps. Il nous faut aujourd’hui même décider si nous poursuivons l’édification de notre société gynarchique ou si nous devons la dissoudre. Notre décision sera, dans les deux cas, lourde de conséquences. Qui veut la parole ?

Axel est le premier à lever la main.

Déesse ! Je ne suis pas pour une dissolution. Nous avons fait le choix de vivre sous Votre autorité. Certaines esclaves ont fait le sacrifice de leur petite virilité pour devenir des servantes gynarchiques. Les autres ne tarderont sans doute pas à le faire. J’ai compris Votre enseignement et j’ai moi-même beaucoup changé. Je ne pourrais pas reprendre la vie que je menais avant. Je suis pour que nous poursuivions.

Francis intervient.

Déesse ! Maîtresses ! J’ai été par le passé un médecin, homme de décision. J’ai commis de nombreuses fautes à l’égard de Maîtresse Gladys. Aujourd’hui, j’attends de pouvoir devenir une autre – une femelle, et , m’appeler Francine. J’ai signé, voilà peu, un acte de renoncement à la masculinité. Je suis comme Monsieur Axel : je désire poursuivre la construction de l’ordre nouveau sous Votre conduite. Je désire être une femelle et consacrer mon temps, mon énergie à servir les vraies femmes ; je désire être la femelle soumise de chaque étalon. Mais je pressens comme vous tous les dangers qui nous guettent. Faisons face et organisons notre défense. Puis-je suggérer de demander l’aide d’autres étalons guerriers qui pourraient nous défendre.

Déesse ! Je suis depuis peu devenue Josette. Nul y compris moi ne peut encore constater combien mon corps à changer. J’ai désiré ce changement et je ne veux pas aujourd’hui y renoncer. Je ne suis pas une guerrière, mais en devenant femelle, j’ai le sentiment d’avoir reçu la force et le courage des femmes. Même si je sais que je ne serai jamais une vraie femme – je ne le souhaite pas d’ailleurs – je désire comme Francine vient de le dire, combattre pour sauvegarder ce que nous sommes.

Un à un les autres esclaves s’expriment et tombent d’accord sur le fait que leur existence est désormais, et pour toujours, transformée et va dans le sens qu’ils souhaitaient. La résistance et le combat semblent être les points d’accord. Même Régis donne son avis.

Déesse ! Maîtresses ! Mes frères et mes sœurs esclaves. Je suis peut-être celui qui est venu ici avec le moins de motivation pour la cause gynarchique. Je dois vous avouer que je suis venu me cacher en espérant vivre avec celle que j’aimais et que j’aime toujours. Au début, j’ai fait semblant d’accepter et de comprendre Votre société. Je gardais l’espoir de fuir un jour. Mais, je dois vous avouer que, d’après les explications de Déesse, si notre société est en crise aujourd’hui, c’est de ma faute. L’homme qui menace notre île et notre mode de vie me cherche et veut me détruire. Il détruira sans aucun doute vous toutes et vous tous. Si je n’étais pas sincère jusqu’ici, aujourd’hui, je veux l’être et m’engager avec vous. Aujourd’hui, je sais que je veux rester ici, avec vous. J’ai peur de devenir femelle et d’être castré. Cela me file une trouille monstre et j’aimerais ne pas y être obligé. Mais j’ai compris que je n’ai pas le choix. Je suis d’accord pour que nous nous défendions et je propose d’organiser la défense. Plus jeune, j’ai été un voyou, un bandit. Je sais manier les armes. Francine a raison de proposer que des étalons guerriers nous rejoignent. Mais peut-être aussi des reines amazones pourraient nous aider. Il est possible aussi que les esclaves mâles se battent comme guerriers. Déesse, accepteriez-vous de repousser mon opération jusqu’à ce que plus aucun danger ne nous menace. Dès que cela sera accompli, je m’engage à être castré. Je demanderai alors d’être coupé totalement comme les eunuques jadis et de devenir l’esclave des esclaves. Ce sera, ma juste punition pour tout ce que j’ai apporté de mauvais avec moi.

Régis baisse la tête et recule. Après son intervention, plus personne ne prend la parole. Carline, timidement s’avance. Cela fait tellement de temps qu’elle ne s’exprime plus qu’elle n’ose pas. Lisa la regarde avec amour.

Parle Carline. Toi aussi, tu as le droit de t’exprimer.

Déesse… Je ne parle pas aussi bien que tous les esclaves qui viennent de le faire. Mais je suis d’accord avec eux. Je crois que nous sommes toutes d’accord. Il faut résister. L’esclave Régis vient de proposer de former une milice guerrière d’esclaves mâles. J’aimerais combattre dans cette milice, moi aussi. Voilà, c’est tout ce que je voulais dire.

Lisa regarde avec émotion ses sujets. Elle se sent comme jamais avant dans sa vie, investit d’une autorité et d’une responsabilité sans pareille. Toute la communauté est d’accord pour poursuivre et se défendre. Il en sera donc ainsi.

Femmes, esclaves. Nous allons nous défendre et poursuivre notre œuvre. Le programme de féminisation des esclaves va se poursuivre et s’accélérer. S’il le faut, les Maîtresses et moi-même aiderons aux travaux de la communauté le temps nécessaire. Esclave Régis, je veux que tu sois castré comme les autres dès aujourd’hui. Mais je te promets que tu seras un eunuque, le jour même de la victoire. Je trouve l’idée d’augmenter le nombre des étalons intéressante, mais il faut ne compter que sur nous-mêmes. Les étrangers sont aujourd’hui des ennemis potentiels. Nous devons nous méfier de tous. Le seul esclave autorisé à aller sur le continent sera Yann. Il devra se vêtir sur l’île, avant de partir, pendant toute la durée des risques. Tous les résidents vont devoir participer à des tours de garde tout autour de l’île. Maîtresse Amira sera responsable de cette organisation. Les Reines y compris moi-même, prendront des tours de garde. Je veux que les portes du fortin soient fermées en permanence. Les portes de l’île également. Les étalons sont chargés de vérifier qu’aucun accès depuis la mer n’est possible. Dès que la moindre petite brèche sera identifiée, ils auront l’ordre absolu de faire cesser le travail de n’importe quel esclave pour que la brèche soit, dans l’heure qui suit, comblée et renforcée. Maîtresse Edith va organiser avec l’aide de Gisèle qui sera bientôt sur pieds, des moyens de défense et des armes. L’esclave Régis qui va devenir dans quelques heures Ghislaine va accéder à une de ses requêtes. Elle est désormais l’esclave des esclaves. Elle sera rejointe par la truie qui elle, perd son nom définitivement. Mathilde n’existe plus. Tous deux ont mis en danger la sécurité du royaume. Tous deux seront enfermés dans le fortin et punis. Au travail maintenant. Maîtresse Gladys, es-tu prête à reprendre les opérations ?

Oui Déesse ! Que Ghislaine se présente immédiatement. Les esclaves Pascal et Francis aussi.

Régis baisse la tête. Son sort est scellé. Il est responsable de tout. Il rejoint Maîtresse Gladys. Avec Gaston et Francis, ils pénètrent dans le fortin. Francis aide à opérer les deux esclaves. Dès que leurs pansements sont faits et après s’être assurée que les autres opérés étaient bien installés, la future Francine s’allonge sur la table. Gladys dépose un baiser sur les lèvres de la femelle en devenir.

Pourquoi Maîtresse ?

Pour dire adieu au passé.

Par sentiments-et-soumission - Publié dans : Pola - Communauté : Récits Erotiques X
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