Dimanche 28 avril 7 28 /04 /Avr 17:40

L’attaque.

La dalle qui verrouille la trappe vient de s’ouvrir presque sans bruit. Un homme habillé tout en noir saute et atterrit sur le sol en terre battue en souplesse. Il allume une torche électrique et projette le faisceau lumineux tout autour de lui. L’échelle est toujours posée dans un coin. Il la place sous la trappe. Aussitôt plusieurs silhouettes sombres s’extraient en silence. Ils sont bientôt une dizaine d’hommes. Ils se concertent un instant puis, en file indienne, se dirigent vers la sortie. Ils avancent sans hésiter, comme s’ils connaissaient les lieux.

Rapidement le sous-sol est visité. Mathilde est sortie dans son cachot et bâillonnée. Les hommes quittent le souterrain et investissent les étages. Les femelles sont toutes sorties de leurs cellules. Sous la menace des couteaux, elles sont envoyées dans la cour du fortin dans le plus grand silence. Les reines sont surprises durant leur repas. Elles sont extirpées brutalement de la terrasse et entraînées dans la cour. Abi et Carline les rejoignent bientôt. Axel est également, sous bonne garde, amené dans la cour et jeté au sol. Lisa est la dernière à être emmenée dans la cour. Elle est trainée par les cheveux. Totalement nue, elle a subi des violences et des coups.

Les résidents regroupés maintenant sont placés sous la garde de quatre hommes tandis que les autres se dispersent dans l’île. Deux d’entre eux se dirigent vers la porte monumentale qui ferme l’île. Lisa veut savoir qui ils sont et ce qu’ils veulent, mais un homme la gifle violemment. Carline, outrée qu’un homme puisse lever la main sur sa Maîtresse, se jette sur lui. Un homme la ceinture brutalement et la bat. Carline est vite tuméfiée et se tord de douleur à terre aux pieds de sa Maîtresse. Dans un regard désespéré, Lisa s’adresse silencieusement aux autres en les suppliant de ne pas bouger.

Un homme apparaît venant du quai. Entouré de plusieurs hommes, il s’avance vers le groupe des prisonniers.

Bonjour mesdames et monsieur. Je suis désolé d’avoir interrompu votre repas.

Il s’approche d’Amira et lui palpe les seins. Elle le gifle. Immédiatement ceinturée par deux hommes. L’homme qui semble être le chef lui décoche un violent coup de poing dans l’estomac. La jeune femme se plie en deux et s’évanouit.

Emmenez-la et occupez-vous d’elle.

Les deux hommes traînent Amira par les cheveux. Ils l’attachent à un des piloris et l’un après l’autre la viole avec application. Amira hurle de rage, mais rien n’y fait. Les deux hommes éjaculent dans son ventre sans prendre aucune précaution. Une fois leur libido apaisée, ils l’abandonnent. La jeune femme s’affaisse sur ses cuisses. Sa vulve se met à couler goutte à goutte.

Je m’appelle Allan Bakerbill. Je suis le nouveau propriétaire de cette l’île.

Lisa se sent sur le point de s’évanouir. Allan Bakerbill ! Comment les a-t-il retrouvés ? Comment est-il entré sur l’île ? Pourquoi les deux hommes reviennent-ils seuls sans Amira ?

Comment cela le nouveau propriétaire de l’île ?

Absolument chère madame !

Tous les hommes présents se mettent à rire, d’un rire cynique qui donne la chair de poule. Lisa et Edith frissonnent de peur. Abi s’avance.

Qui vous a vendu cette l’île. Pas moi que je sache. La seule propriétaire est Déesse Lisa !

Allan Bakerbill se retourne et fait une grimace en voyant la vieille femme qui vient de prendre la parole.

Ah ! Ce doit être la vioque ! Regardez un peu ce tas d’os. Même toute nue, elle ne donne pas envie de la niquer.

De nouveau les hommes rient. Abi est aussitôt attrapée par les cheveux et amenée au deuxième pilori. Mais aucun homme ne fait mine de la pénétrer. Elle reste exposée.

Bien ! Il est temps de faire le tri. Puis emmenez ceux qui restent et mettez-les dans un cachot ; je m’occuperai d’eux tout à l’heure.

Lisa, Edith et Axel sont poussés vers le fortin. Ils se retrouvent entassés dans la même cellule. Ils n’ont guère de place. Axel reste debout pour que ses reines puissent s’accroupir. Les femelles ainsi que Carline ont été poussées sans ménagement vers la porte du fortin.

Embarquez-moi toute cette viande sur le bateau. Dites au commandant d’appareiller immédiatement. La marchandise est déjà attendue à terre !

Les hommes se mettent immédiatement au travail. Le chef fait un signe à un homme qui s’est tenu en retrait jusque là. Celui-ci s’approche.

Alors ! Combien dis-tu qu’il y avait d’habitants ?

Ils sont seize en tout !

D’après mes hommes, ils n’en ont trouvé que treize ! Qui manque-t-il ?

Je vais me renseigner tout de suite.

Dis-moi ! Est-ce que tu comptes la pouliche dans tes seize ?

Oui ! Bien sûr !

OK ! Alors je sais déjà qui il manque !

Trouve cette salope et dis à Tony de s’occuper des deux autres. Au fait !

Oui ?!

Merci Bernard !

Bernard, le notaire, ami de Lisa, s’éloigne rapidement. Il entre dans le fortin et se met à arpenter les pièces une par une. Il est soulagé de devoir chercher Bérenger. Il n’a pas envie d’affronter le regard de Lisa. Elle lui dirait qu’il l’a trahie, vendue. Ce ne serait pas tout à fait vrai, ni même faux.

Bérenger ne semble pas être dans le fortin. Il s’attarde un moment dans la chambre de Lisa. Les descriptions des lieux données par Bérenger ont été excellentes. C’est un bon espion. Bernard se réjouit du jour où il a acheté cette loque. Il décide de sortir et d’aller arpenter l’île. Après tout, elle n’est pas bien grande.

Allan a pris possession des lieux. Il s’est installé sur le trône. C’est lui le roi désormais. Il n’en revient pas encore de la série de coïncidences qui l’ont mené ici. Lui, petit truand, a tout à tour fait la connaissance d’un gigolo à qui il a prêté de l’argent et qui a disparu sans le rembourser. Puis il a fait la connaissance de Bernard lors d’une soirée mondaine chez le préfet. Bernard était accompagné d’une créature étrange mi-homme mi-femme. Allan a tout de suite été intrigué par l’homme, car il l’a entendu prononcer un nom très intéressant. Bernard parlait avec un groupe d’amis, apparemment, d’une femme appelée Abigaïl Winston. Le nom même de la femme avec qui son emprunteur avait disparu. Après un petit travail d’approche et un breuvage versé dans sa coupe de champagne, Bernard et lui sont devenus très copains.

La semaine suivante, ils mangèrent ensemble. Cette fois, Allan a drogué Bernard et sa compagne avec de la GHB. Le résultat a été inattendu. La femme était un homme au sexe ridicule qui prenait des hormones. Bernard, sous l’effet de la drogue, a vite avoué son penchant vers les tapettes et son amitié avec Abigaïl Winston.

A son réveil, Bernard était piégé : photographié, filmé en train d’enculer pola puis une tapette appartenant au cheptel d’Allan, il ne pouvait plus rien refusé à son nouvel et entreprenant « ami » sous peine de voir révéler son homosexualité et ses penchants SM.

Ainsi Allan a appris l’existence de l’île, la présence effective de son débiteur et les pratiques très spéciales des habitants. Le tout a fini de l’exciter en apprenant que la nouvelle propriétaire de l’île était belle et riche.

Un premier repérage lui a appris que l’île était pratiquement inabordable. Il fallait trouver un moyen de savoir ce qui se passait là-bas. Bernard, très serviable a suggéré d’introduire un espion dans la place. La tapette Bérenger qui venait d’être opérée faisait parfaitement l’affaire. Durant les jours qui ont précédé l’attaque, Bérenger devenue Bérengère, a jeté tous les jours des messages pour Allan.

Mais Allan n’avait toujours pas le moyen d’entrer sur l’île.

Parmi son équipage, le mécanicien du bord est un ancien pêcheur local. Lui et son père ont toujours pêché dans les parages. Il connaît bien le fortin. Durant la dernière guerre, les Allemands avaient jugé que le fortin était inutile pour leurs opérations de surveillance : trop fragile et trop exposés aux bombardements tant venus de la mer que du ciel. Les maquisards en avaient fait donc leur base arrière. Le souterrain servait de cache et de réserve de munitions de toutes sortes. Pour ne pas se faire repérer par les patrouilles allemandes, un commando avait débarqué sur l’île et avait creusé un tunnel à partir de la falaise la plus exposée aux éboulements. De gros blocs masquaient des caches naturelles. Ils avaient exploité une de ses caches qui s’enfonçait dans la roche. De là, ils avaient creusé un tunnel qui restait invisible même si on prenait pied sur la côte.

Depuis ce tunnel avait été oublié et plus personne en dehors de cet ancien pêcheur n’en connaissait l’existence. Les maquisards avaient tous disparu dans une embuscade au début de l’année 1945.

C’est par ce tunnel méconnu que son équipe était entrée.

Allan a de grandes idées sur l’utilisation de cette île. Elle va lui servir d’abri naturel pour lui et ses hommes pour se mettre au vert. Le souterrain pouvait accueillir un labo très confortable pour la drogue. Et, en gardant quelques pensionnaires ici, il pourrait s’y délasser. L’urgence était de débarrasser l’île des drôles de femelles et de ses trop nombreux hommes.

Pour les femelles, il a déjà trouvé acquéreur en Italie. Un circuit de prostitution recherche des hommes qui n’en sont plus. Il a négocié sa marchandise à un prix fabuleux. Il se garde les vraies femelles, mais peut être pas toutes. Reste encore à se débarrasser de l’homme. Le salaud ne devait pas s’embêter. Qu’allait-il pouvoir faire de lui ?

Par sentiments-et-soumission - Publié dans : Pola - Communauté : Récits Erotiques X
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